Bottin mondain

l'auteur fait de sa mère et de lui même est presque ridicule « elle et moi, deux faibles et bien vêtus » (l.5), « nous étions ridiculement bien habillés » (l.11). Cynique, il fait une comparaison « on s'habillait comme des chanteurs d'après midi mondaine » (l.21), ils étaient donc endimanchés. Au fur et à mesure du texte, Albert Cohen insiste sur leur accoutrement pour lesquels ils avaient consacré beaucoup d'attention « je considère avec pitié ces deux naïfs d'antan »(l.11) « en inopportun costume

l'aise" car c’est la première fois qu’il est invité à un événement de la sorte. Il doit absolument faire bonne image mais il n’a pas les moyens d’acheter une tenue de bonne qualité comme c’est illustré dans le texte quand on apprend qu’il porte des "bottines non vernies", une "chemise à 4,50 francs achetée le matin même au Louvre (avec un) plastron trop mince" et un "pantalon un peu trop large". A ce moment nous suivons l’histoire de Georges Duroy un jeune homme qui ne vient à Paris pour rejoindre le

bouillons et des fronces, sa voilette, son boa de plumes, son éventail, sa longue jupe à taille de guêpe et à volants qu'elle soutenait de la main et qui découvrait des bottines à boutons de nacre avec un petit rond de métal au milieu. Bref, pour cette promenade dominicale, on s'habillait comme des chanteurs d'après-midi mondaine et il ne nous manquait que le rouleau de musique à la main. Arrivés à l'arrêt de La Plage, en face d'un casino rongé d'humidité, on prenait place solennellement, émotifs

méconnaissance par la séparation d’avec le reste de la société. Que se passe-t-il à l’abri des regards indiscrets ? D’abord une intense sociabilité, dont les enjeux sont beaucoup plus importants que ne le laisse supposer une expression comme « vie mondaine ». À travers celle-ci s’accumule et se gère une forme de richesse essentielle, le capital social. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot Sociologie de la bourgeoisie, La Découverte, coll

décor domestique vs décor urbain et présentation d'un monde en miroir chez Rimbaud *Pas de narrateur identifié ou présence implicite dans « Monsieur Prudhomme » vs présence explicite de Rimbaud adolescent au milieu de la foule... *Thème du mariage mondain et de la transmission patrimoniale (fondement même de l'économie bourgeoise, voir l'Anti-Dürhing de Friedrich Engels, 1878), indifférence à la beauté chez Verlaine vs vagabondage, thème du manège de coquetterie, du butinage du jeune Arthur (apothéose

bouillons et des fronces, sa voilette, son boa de plumes, son éventail, sa longue jupe à taille de guêpe et à volants qu’elle soutenait de la main et qui découvrait des bottines à boutons de nacre avec un petit rond de métal au milieu. Bref, pour cette promenade dominicale, on s’habillait comme des chanteurs d’après-midi mondaine et il ne nous manquait que le rouleau de musique à la main. Arrivés à l’arrêt de La Plage, en face d’un casino rongé d’humidité, on prenait place solennellement, émotifs

bouillons et des fronces5, sa voilette, son boa de plumes, son éventail, sa longue jupe à taille de guêpe et à volants qu’elle soutenait de la main et qui découvrait des bottines à boutons de nacre avec un petit rond de métal au milieu. Bref, pour cette promenade dominicale, on s’habillait comme des chanteurs d’après-midi mondaine et il ne nous manquait que le rouleau de musique à la main. Arrivés à l’arrêt de La Plage, en face d’un casino rongé d’humidité, on prenait place solennellement, émotifs

connaissait très bien car il vivait aussi dans Paris en 1880. Le cadre temporel de l’histoire est donc le même que celui de la vie de l’auteur. C’est à ce moment la IIIe République en France. À cette époque, le monde parisien est un environnement mondain, trépidant et séducteur, ou se croisent mendiants, bourgeois et courtisanes. L’apparence y est très importante et s’il on n’a pas l’habit, il est difficile de réussir. La classe sociale du personnage principal va sans cesse augmenter pour arriver

domestiques qui sont dans leurs cuisines. 5 Chapitre VII Les Josserand se rendent chez l’oncle Bachelard, qui refuse toujours de doter ses nièces. Octave et Trublot rencontrent à leur tour le vieil homme et se rendent avec lui chez Clarisse, la demi-mondaine maitresse de Duveyrier. C’est finalement chez cette dernière qu’on arrange le contrat de mariage de Berthe et d’Auguste. Saturnin, trop encombrant, partira pour l’asile. Chapitre VII Le mariage de Berthe et d’Auguste a lieu dans l’église Saint-Roch

troubla » : cela venait d’une « inconsciente comparaison, peut-être, entre la coupe de leurs vêtements. Le valet est mieux vêtu que lui : « en habit noir », parfait de tenue », et, qui plus est, avec « des souliers vernis ». Duroy, lui, porte « des bottines non vernies, mais assez fines cependant ». La tenue du valet lui fait ressentir ses propres imperfections. Il est très propre (bien « rasé ») tandis que Duroy a un pardessus taché (il le porte sur le bras pour que cela ne se voie pas). Le valet