Boulangisme

préférence pour un lien direct entre le peuple et les gouvernants. Ces bonapartistes sont à cette époque, mal en point et divisés. Ils ont un problème de dynastie (le Prince impérial est mort), mais l’essentiel de leurs idées vont être reprises avec le boulangisme et par les républicains plébiscitaires, fondateurs de certaines ligues nationalistes (Déroulède au XIXe siècle à la tête de la Ligue des Patriotes, ou comme les Croix de feu dirigées par le Colonel de la Rocque au XXe siècle). À gauche :

faux dilemme par l’imbécillité du parti anti-dreyfusard. Corps politique est nationaliste (menace allde réelle). Les forces de liberté, de la gauche, embrassent la cause dreyfusarde contre le nationalisme extrême. Autre moment précurseur : le boulangisme ; 1881-82, mvt anti-républicain, « le général revanche » (face à l’All) veut marcher sur la République. Critique finale de Nietzsche : culte de l’individu à l’extrême. Pr lui l’esprit national est infamant pour l’indiv qui doit être libre d’esprit

législatif. Cette exception de la première guerre mondiale devient classique par la suite : le parlement va déléguer sa compétence au gouvernement. Conclusion : la IIIème République a été marquée par de nombreuses affaires : le scandale de l'Élysée, le boulangisme, le scandale de Panama (qui a ruiné la carrière de Clémenceau), l'affaire Dreyfus (1894-1902)… Le scandale de l’Elysée : en décembre 1885, Jules Grévy est réélu comme président de la République. Son gendre, Daniel Wilson est soupçonné de trafic

l’application des droits de l’homme et du citoyen qui garanti la souveraineté de la nation grâce au suffrage universelle, cependant, elle n’est pas accepté par tous. II. La République en danger. A. Les attaques contre le régime. 1. Le boulangisme dans les années 1880 Les intensions de Boulanger sont d’avoir le pouvoir exécutif fort appartenant à une seule personne. Il remet en cause la démocratie et le régime parlementaire, on parle d’antiparlementarisme. Antiparlementarisme : Mouvement

Une volonté politique : Née dans la douleur de la défaite de 1870-71, la Troisième République voit dans la conquête coloniale le moyen de renforcer le régime et de fédérer une partie de l’armée et de la population dans un contexte très fragile (Boulangisme, contestations nombreuses de la Troisième République). Ainsi, Jules Ferry la justifie comme un moyen d’affirmer la grandeur internationale de la France. Une active propagande coloniale se met alors en place au travers d’expositions coloniales

compétences (ce qui lui vaut notamment d'être nommé officier d'ordonnance du général gouverneur militaire de Paris), mais dépourvu de l'expérience du feu qu'aurait pu lui donner une carrière coloniale. De même, il traverse les crises de l'époque (boulangisme, affaire Dreyfus, affaire des fiches, etc.) sans se faire remarquer par un quelconque engagement. A partir de 1900, cet officier bien noté par ses supérieurs commence une carrière d'enseignant : il est professeur à l'École Normale de Tir, à l'École

période définie par deux dates repères : 1799, date du coup d'État de Bonaparte qui instaure le consula et met d'une certaine façon fin à la période révolutionnaire, et 1899, moment de résolution des tensions de l'affaire Dreyfus* et de la menace du Boulangisme* et où s'imposent finalement les valeurs de la IIIe République. La modernité littéraire s'affirme dans ce siècle à l'Histoire mouvementée avec des courants marquants qui touchent tous les arts, comme le romantisme, le réalisme, le naturalisme ou

tout au long de la troisième République. L’une des premières revendications est de remédier au déséquilibre institutionnel en renforçant les pouvoirs de l’exécutif (Casimir-Perrier, Millerand, Tardieu, Doumergue…), mais toujours sans succès. Le boulangisme et le régime de Vichy reflèteront certaine critique radicales des excès du parlementarisme en voulant restaurer un exécutif autoritaire. La doctrine, et notamment le doyen Hauriou se prononceront plus tard en faveur d’un contrôle de constitutionnalité

légitimistes (voir cours constitutionnel). Les républicain jusqu’en 1889 ne sont pas assuré d’avoir la majorité au sénat et a l’assemblée nationale. Dans l’opinion publique la république est loin d’être installé (ex : la commune de Paris et l’épisode du boulangisme). Les républicains savent qu’ils peuvent être débordé soit par le mouvement ouvrier a gauche, soit par les royalistes à droite. Les républicains ne sont pas des révolutionnaires mais des pragmatiques. Le problème est que cette perception républicaine

faut évoquer le contexte dans lequel elle va naître. En 1894, la troisième république est instaurée depuis 24 ans, république qui est opportuniste, conservatrice et radicale. Le régime politique de la France vient d’affronter trois crises (le boulangisme en 1889, le scandale de Panama en 1892 et la menace anarchiste). L’armée s’est investie dans ses conquêtes coloniales, mais songe à la revanche avec l’annexion de l’Alsace Lorraine, déchirure qui alimente tous les nationalismes les plus extrêmes