Bourdon

motifs (« flammes renversées », « diables qui n’avaient ni queues ni griffes » etc). La procession s’apparente presque à un carnaval. ♦ L’accent est mis sur la beauté du spectacle : la « procession », « le sermon », « la belle musique en faux bourdon ». Ces termes appartiennent davantage au champ lexical du spectacle qu’à celui de la religion. ♦ Relevez dans votre commentaire l’expression « donner au peuple un bel autodafé » qui rappelle l’expression romaine munus dare popula (donner au peuple

diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites. Ils marchèrent en procession ainsi vêtus, et entendirent un sermon très pathétique, suivi d’une belle musique en faux-bourdon. Candide fut fessé en cadence, pendant qu’on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n’avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec

laisse au lecteur le soin dimaginer une suite au roman. En donnant toutefois les bases de cette suite, comme par exemple lide dune reconversion de Duroy dans la politique ( il semblait quil allait faire un bond du portique de la Madeleine au Palais de Bourdon ), ou encore la projection du schma de ses relations amoureuses dans le futur ( Mais il ne les voyait point, sa pense revenait maintenant en arrire, et devant ses yeux blouis par lclatant soleil flottait limage de Mme de Marelle rajustant en face

superstition A) Dénonciation des procédés employés pour impressionner les foules. L’autodafé est présenté comme un spectacle alors que c’est à l’origine une cérémonie religieuse « l5 spectacle, bel autodafé orna fessé en cadence, belle musique en faux bourdon ». Le narrateur semble détaillé, admiré de la suptilité des distinctions aux ornements. Les défenseurs de la vraie foi. Le narrateur feint d’admirer la qualité du spectacle. Tous les jugements portés sont esthétiques alors qu’il s’agit d’une condamnation

* Onomastique Onomastique est une étude des noms propres. Donner un nom à un personnage, c’est lui donner une sorte de définition comme dans le livre au bonheur des dames avec Bourdoncle Dans Bourdoncle on peut en déduire les mots : * Bourdon ; pour moi, c’est le faite d’aller d’un endroit à un autre. * Bourge ; quelqu’un qui fait partie de la bourgeoisie. * Oncle ; il a peut-être des neveux et nièces * Le personnel historique …  « C’était à l’encoignure de la Rue de la

« Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle peut être loi parce qu'elle est injuste. ». Montesquieu (philosophe) _Dura lex sed latex_ (La loi est dure mais extensible) La loi est une toile d'araignée : le bourdon s'y fraie un passage, la mouche s'y empêtre. Proverbe russe Rien que la loi, tout pour elle. : évoque la tradition légicentriste de la France. Carré de Malberg « Ceux qui aiment les lois et les saucisses seraient

voisin cimetière Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Agite sans repos son corps maigre et galeux; L'âme d'un vieux poète erre dans la gouttière Avec la triste voix d'un fantôme frileux. Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Accompagne en fausset la pendule enrhumée, Cependant qu'en un jeu plein de sales parfums, Héritage fatal d'une vieille hydropique, Le beau valet de coeur et la dame de pique Causent sinistrement de leurs amours

habitants du voisin cimetièreEt la mortalité sur les faubourgs brumeux. Mon chat sur le carreau cherchant une litièreAgite sans repos son corps maigre et galeux;L'âme d'un vieux poète erre dans la gouttièreAvec la triste voix d'un fantôme frileux. Le bourdon se lamente, et la bûche enfuméeAccompagne en fausset la pendule enrhuméeCependant qu'en un jeu plein de sales parfums, Héritage fatal d'une vieille hydropique,Le beau valet de coeur et la dame de piqueCausent sinistrement de leurs amours défunts

griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites ». Une arrivé théatrale est aussi mise en scène « Ils marchèrent en procession ainsi vêtus » avec une présence musicale « une belle musique en faux-bourdon », « fessé en cadence, pendant qu’on chantait ». Cet extrait souligne aussi une déshumanisation. En effet, l’absence d’humanité des instances religieuses qui ne se soucient pas des individus, ce qu’accentue l’utilisation du déterminant indéfini «

"principes d'erreur" (41) ; "maîtresse d'erreur et de fausseté" (41), elle est toute puissante ("cette maîtresse d'erreur et de fausseté" (41), elle est toute-puissante ("cette maîtresse du monde", 41), et il suffit d'un rien, d'"une mouche [qui] bourdonne à nos oreilles" (44) pour que l'homme perde toute raison, à laquelle l'imagination oppose "une puissance ennemie" (41). Son pouvoir est tel qu'elle a une emprise sur l'homme en dehors même de tout support, au point que les rois lui paraissent puissants