Bourreau

sentiment de culpabilité, s’éloigne alors peu à peu des standards moraux et se rapproche peu à peu des comportements violents de ces dits standards. L’homme devient bête par une autojustification de ces actes en se portant comme victime et non comme bourreau. Son groupe le dit victime, son environnement le dit victime, l’appartenance réelle ou illusoire aux camps des vaincus, des humiliés, des damnés, accentuera son sentiment d’être une victime. Ce sentiment ajouté à la peur de redevenir une victime

entortillages sonores du parquet, brutalement mise au jour, et posée où il faut qu’on la voie, où il faut qu’elle soit, où elle est réellement, dans son vrai milieu, dans son milieu horrible, non au tribunal, mais à l’échafaud, non chez le juge, mais chez le bourreau. Voilà ce qu’il a voulu faire. Si l’avenir lui décernait un jour la gloire de l’avoir fait, ce qu’il n’ose espérer, il ne voudrait pas d’autre couronne. Il le déclare donc, et il le répète, il occupe, au nom de tous les accusés possibles, innocents

à la porte mais là encore personne ne l'entend. Il n’y a pas de dialogue dans cette scène. Scène III : Inès entre. Elle demande à Garcin où se trouve Florence mais Garcin ne le sait pas. Inès prend son absence pour une punition et Garcin pour un bourreau. Garcin rit et donne sa vraie identité à Inès et lui explique la situation et affirme qu'il n'a pas peur. Il propose aussi à Inès de ‘conserver entre eux une extrême politesse’ ce qui ne marche pas car Inès se dit impolie et ils ont peur. Ils veulent

mangent les agneaux - La Fontaine décrit ici le comportement odieux de celui qui, non content d'exercer sa violence sur plus faible que lui, prétend la justifier par des arguments spécieux, inverse les rôles et se prétend victime pour pouvoir être bourreau.  I. L'argumentation du Loup  1) Des arguments matériels...  2) ... aux assertions calomnieuses  3) Une conspiration anti-Loup  4) Des valeurs aristocratiques  II. L'argumentation de l'Agneau  1) Une petite plaidoirie, des éléments à décharge 

héroïques », « sale âme héroïque ». Dans ces deux textes, l'auteur critique les soldats. Tandis que dans La mort du roi Tsongor, Gaudé montre bien la vision de la guerre « on entendait les hurlements plaintifs de Bandiagara mêlées aux rires de son bourreau carnassier » « le corps de Bandiagara était une plaie mastiquée qui suintait de pleurs ». Tout comme Piccasso, dans Guernica, qui montre les dégâts de la guerre, les soldats morts qu’on retrouve en bas du tableau, la souffrance des familles. Commentaire :

guerre était là, steady, prête à nous avaler. » Devenir la guerre, se prendre au jeu et devenir le bourreau Ici, il sera question d’un revirement de situation, notre personnage passera du rôle de victime à celui de bourreau. La guerre et la vengeance dans les trippes déclenchée par la perte, par la douleur de perdre une partie de ce qui reste de bon dans un monde décadent. De victime à bourreau, c’est un deuil, une perte, un désespoir qui se transforme en une haine profonde, en une vengeance soumise

de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir de ménageries ?   Pas de bourreau où le geôlier suffit.    Mais, reprend-on, – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu.      Victor Hugo, Le Dernier jour

complexe d’alternances, notamment dans le 3ème § : un moine qui expirait / couché dans la cendre des agonisants 7 11 une jeune fille qui se débattait / pendue aux branches d’un chêne 11 7 et moi que le bourreau liait / échevelé sur les rayons de la roue (synérèse sur liait = 1) 7 11 • le parallélisme est en outre grammatical puisqu’on peut observer cette récurrence : S + prop. relative/ participe passé + CC. de Lieu

s’enfuir après avoir battu le policier et rejoint alors le Parti Libéral. Cependant il refuse de se battre contre le Parti Autonomiste et est exécuté. La légende raconte que ses dernières paroles adressées au bourreau furent « Priez pour moi et votre fils guérira ». Celui-ci étant très malade le bourreau exécuta ces paroles et son fils se rétablit miraculeusement. Depuis ce jour, le Gil Gauchito est considéré comme un saint en Argentine. 

balle « Un long filer de sang rayait de son visage, il éleva ses deux bras en l’air, regarda sur le coté d’où été venu le coup, et se mit à chanter » ; Jean Moulin quand à lui dessine la caricature de son bourreau alors qu’il est sous la torture « Jean Moulin dessine la caricature de son bourreau » et le jeune étudiant chinois se moquent des chars en s’amusant devant eux. On constate donc que les trois personnages que nous avons cités sont tous des héros à leur façon et qu’ils présentent plusieurs