Boutros Boutros Ghali

internationale »,  Notre justice. Le livre de la justice française, éd. Robert LAFFONT, 2002, p. 385 ; Gilbert GUILLAUME : « La Cour internationale de justice à l’aube du XXe siècle. Le regard d’un juge », éd., A. PEDONE, 2003, p. 26.  [141] B. BOUTROS GHALI, «  Agenda pour la paix », 2° éditions, N.U., New York, 1995, pp. 64-66. [142]Ibidem, p.65 ; voir dans le même sens, O.Paye, « Les opérations de maintien de la paix et les nouveaux désordres locaux » ; dans A. Daen et al. A la recherche du nouvel

nécessité). Une nécessaire remise en cause des moyens d'action Les échecs répétés des actions menées par l'ONU ont cependant conduit à mettre en doute cette philosophie. Dès juillet 1992, le nouveau secrétaire général de l'organisation, Boutros Boutros-Ghali, dans son rapport, Agenda pour la paix a recommandé une approche plus "musclée" des problèmes. Il a préconisé notamment la constitution d'"unités d'imposition de la paix qui seraient plus lourdement armées" que les "casques bleus" traditionnels

le seul moyen de responsabiliser les gens et d'éviter une situation de pénurie qui peut être fatale pour la stabilité à moyen terme de la Méditerranée occidentale. 3- L'eau : facteur conflictuel « La prochaine guerre sera une guerre de l’eau ». Boutros Ghali-1991 Il existe de nombreux Etats, sur tous les continents, pour lesquels la question de l’eau est cruciale et peut déboucher sur des situations conflictuelles. Mais le cas du Proche et du Moyen-Orient est révélateur de l’enjeu stratégique que constitue

(Suédois) de 1953 à 1961 (2 mandats ; le second est interrompu par une fin tragique liée aux évènements au Congo) ; U Thant (Birman) de 1961 à 1972, Kurt Waldheim (Autrichien) de 1972 à 1982 (2 mandats), Perez De Cuellar (Péruvien), de 1982 à 1992, Boutros Ghali (Egyptien), 1992 à 1996, Kofi Annan (Ghanéen) (deux mandats 1997-2006), Ban Ki-Moon (coréen) –mandat en cours. Attributions : à la fois adm et pol : - sur un plan administratif, le SG dirige le Secrétariat et son personnel. (50 000 au total)

collaboration de tous les organes des NU et toutes les institutions rattachées aux NU (OMC, OIT…). On considère que le SG embauche 44 000 personnes. Secrétaires : Kofi Annan de 1997 à 2006, en charge d’une mission pour la Syrie récemment après Boutros Ghali, égyptien qui a fait une refonte de l’administration des NU. Le secrétaire général est nommé par le CS. Ban a été mis là par les USA car il pensait qu’il était fade et qu’ils pourraient en faire ce qu’ils veulent. Le secrétaire général doit parler

qui est unanimement admis depuis l’affaire des « activités militaires et paramilitaires ». Parce qu’elle est « le critère décisif de l’existence d’un ordre juridique international »143, la CIJ a un rôle clé à jouer pour que le 141 142 B. BOUTROS GHALI, « Agenda pour la paix », 2° éditions, N.U., New York, 1995, pp. 64-66. Ibidem, p.65 ; voir dans le même sens, O.Paye, « Les opérations de maintien de la paix et les nouveaux désordres locaux » ; dans A. Daen et al. A la recherche du nouvel ordre

organisations soit compatible avec les buts des nations unies. Lorsque ces organisations régionales entreprennent des actions coercitives, elles sont subordonnées au CS c’est-à-dire qu’elles doivent recevoir l’autorisation du CS. Le secrétaire général Boutros-Ghali a mis l’accent sur la nécessité d’une opération entre l’Onu et ces OI. L’Onu donne le relai à ces OI et cela a été réaffirmé dans la déclaration sur le millénaire.

généraux : -Trygve lie de 1946 à 1953. (Norvégien) -Dag Hammarskjöld de 1953 à 1961. (mort en mission au Congo, Suédois) -U Thant de 1962 à 1971 (Birman) -Kurt Waldheim de 1971 à 1981 (Autrichien) -Javier Perez De Cuellar de 1981 à 1992 (Péruvien). -Boutros Ghali de 1992 à 1997 (Egyptien) -Kofi Annan de 1997 à 2006. -Ban Ki Moon (Coréen) C’est un personnage qui doit être impartial. L’élection du secrétaire général est un enjeu politique important. En 1981, les Etats n’étaient pas d’accord sur la succession

affaire compromettant la paix s'est accru considérablement depuis qu'il a été chargé de missions diplomatiques et de l a direction de forces armées de l'ONU . Titulaires successifs : Trygve Lie , Hammarskjôld, U Thant, Waldheim, Perez de Cuéllar, Boutros Ghali, Kof i Annan . A Personnalité propr e Les Institutions spécialisées ne sont pas des organes subsidiaires de l'ONU , mais des organisations internationales autonomes . Cela se remarque au x traits suivants : 1. Chaque Institution spécialisée

- et l’arrêt de la coopération russe avec l’Iran. L’hégémonie américaine pousse les Etats-Unis à vouloir imposer leur politique : - ils n’hésitent pas à poser leur véto à l’ONU sur des sujets comme le renouvellement du mandat de Boutros-Ghali comme secrétaire général (ils imposent le leur : le Ghanéen Kofi Amman) - sur le plan économique, ils ont d’avantage de mal à faire passer leurs projets (par exemple : la loi Helms-Burton de mars 1996 vise à pénaliser les sociétés étrangères