Britannicus Problématique

pouvoir malgré la rivalité entre celui-ci et Britannicus, mais Britannicus vrai fils de l’empereur Claude, donc premier héritier au trône. Malgré cette forte opposition, Néron réussit à devenir empereur en 54, à l’âge de 17 ans, proclamé par la garde prétorienne qui n’est autre que la garde personnelle de l’empereur romain et soutenu par ses précepteurs Sénèque et Burhus. Afin de ne plus avoir d’embûches sur sa route, Néron donna l’ordre d’empoisonner Britannicus en , ce qui eu été fait en 55. Néron trouva

pudeur et faisant régner une maitrise des passions. Mais à ceci s’ajoute une vision tragique de ces sentiments évoqués. Les trois textes de corpus mettent bien en scène ces procédés tout à fait emblématiques de leur époque : Ces extraits, Bérénice, Britannicus et enfin L’aveu d’une passion maudite sont tout trois issu de Jean Racine, illustrant bien le mouvement classique de l’époque. Ces extraits de théâtre une éloquence et à la fois une esthétique posent l’effet tragique en littérature. Nous nous demanderons

Britannicus, Jean Racine (1669) GENRE : Pièce de Théâtre RESUME : Junie est détenue par Néron, l’empereur. Celui-ci tombe amoureux de Junie, mais ce n’est pas réciproque puisqu’elle est l’amante de Britannicus. Néron décide de tout faire pour la conquérir, et organise une rencontre entre les deux amants pour qu’elle déclare à Britannicus qu’elle ne l’aime plus. Ceci ne marchant pas, Néron emprisonne Britannicus ainsi qu’Agrippine. Elle arrive à obtenir une entrevue avec son fils, et celui-ci

gloire avec ses six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). La dernière partie de sa carrière est marquée par son travail d’historiographe du roi. Cependant, en 1689 et 1691 Racine écrit deux nouvelles tragédies d’inspiration biblique : Ether et Athalie. Jean Racine est mort le 21 avril 1699 et est inhumé selon ses vœux, à Port-Royal. Britannicus Britannicus est une tragédie écrite par Jean Racine en

Ecriture d’invention: Britannicus (Racine) Scène 5, acte 1. Junie, burrhus Junie En êtes-vous certain ? Est ce vraiment lui ? Burrhus Oui malheureusement Britannicus est mort. C’en est fini de lui, vous ne le reverrez plus et tout cela par la faute de son demi-frère. Je n’ai vu aucune tristesse, aucunes larmes, aucune pitié, non ! Il est resté là, indifférent à la vue de son corps inanimé. On pouvait voir de la satisfaction, un sourire en coin. Je…je suis désolé de vous l’annoncer comme

Préfaces Britannicus 1) Préface n°1 : Introduction : Différents avis à propos de son œuvre (L.1 à 6) Partie 1 : Critique de l’œuvre A) La personnalité des personnages principaux critiqués (L6 à 67) B) Critiques sur l’aboutissement de l’histoire (L.68 à 92) Partie 2 : Réponses aux critiques A) Explication et choix de Racine (L.93 à 122) B) Racine défend son œuvre (L.123 à 135) Conclusion : (L.135 à 160) Préface n°2 : Introduction : Avis de Racine à propos des critiques

propulser son fils Néron, fils d'un officier, à la place de Claude, heureux père d'un petit Britannicus... Pour ce faire, après avoir séduit Claude et fait "reconnaître" Néron par lui, elle lui donne une platrée de champignons magiques (magie noire) qui propulsent Claude au royaume de Pluton (ad patrès)... C'est là que ça se gâte... Agrippine obtient le pouvoir pour Néron, oui, mais Britannicus subsiste. Néron, en fils unique ingrat à qui on a tout donné en veut à sa mère pour n'avoir

surtout l'empoisennent de Britannicus dont il était jaloux "aemulatione" l9-10, et les stratagèmes atroces auxquels Néron a eu recours: il demanda à la fameuse "Locusta" l12 de l'empoisonner "venenorum" l12. Néron, trouvant le processus inefficace: " verberavit mulierem sua manu" l14. Ainsi, "coegit" l16 Locuste à faire cuire un poison "praesentaneum" l17 puis l'essaya sur un "haedo" l18 ainsi que sur un "porcello" l19. Une fois satisfait, il ordonna de le faire boire à Britannicus qui succomba. Dans sa

L'extrait que nous allons traiter est tiré d'une tragédie en cinq actes intitulée Britannicus. C’est en 1669 que Racine fait représenter cette pièce de théâtre qui ne remportera de succès que lors de sa reprise, grâce à l’estime manifestée par le roi Louis XIV. Pour la première fois, l'auteur prend son sujet dans l'histoire romaine. L’empereur Claude a eu un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude

cette mère, sous l’influence de laquelle il a grandi. Il garde en lui une peur, que l’accusation sévère de celle-ci va accentuer. Elle se montre, en effet, violente, avec l’impératif, « Arrêtez », et la brièveté des hémistiches en gradation : « Britannicus est mort : je reconnais les coups ; / Je connais l’assassin. ». Face à cette accusation, la réaction de Néron, feindre l’innocence, ressemble à celle d’un enfant grondé : « Et qui, madame ? […] Moi ! ». De même sa défense est très puérile