Britannicus Registre Tragique

suit l'acte d'exposition. Pendant tous l'acte 1, Néron est le centre de toutes les conversations. Racine utilise donc le ressort du portrait détourné. Trois personnages interviennent : Aggripine, Burrhus et Britannicus. Aggripine parle d'un fils ingrat, Burrhus parle du maitre du monde et Britannicus parle d'un traitre. La première appartion de Néron, très attendue par les lecteurs, montre qu'il est un tyran. Il déclare à Pallas : « Qu'il s'éloigne, qu'il parte – Je ne veux je l'ordonne » V368 puis

personnage est obligé de voir tous les regards qui le regardent, d'où l'idée de se cacher, d'abolir la lumière, le regard qu'on subit. Impossibilité de rejoindre l'ombre, l'obscurité. En cela, le personnage racinien connait peut-être un sort plus tragique encore: Oedipus Rex. Il se crève les yeux, il s'aveugle pour ne plus voir sa propre faute, pour se soustraire à cette lumière qui le juge et qui lui renvoie l'image de sa faute. L'obscurité elle-même est transparente, elle est peuplée d'images terribles

(1664) par la troupe de Molière puis confia Alexandre (1665) aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne. Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter sa gloire. Cette même année , et malgré les succès remportés auprès du public et de la Cour, Racine renonça

dans chacun des quatre textes du corpus suivants : - Médée (1635) de P. Corneille - Andromaque (1667) de J. Racine, -Rodogune (1664) de P. Corneille et Britannicus (1669) de J. Racine. Pierre Corneille et Jean Racine sont tous les deux...1237 Mots 5 Pages Disserte DISSERTATION SUR LE THEATRE CORPUS : 1- CORNEILLE : Médée (1635) 2- RACINE : Phèdre (1677) 3- BECKETT : Fin de partie 4- Bernard-Marie Koltès : Roberto Zucco (1988) QUESTION (4 pts) Qu’est-ce qui fait l’unité du corpus ? Attention, ce

pose une question telle que: “Il y a-t il toujours une bonne raison de se faire la guerre ?”. Nous pouvons parler de registre tragique, registre visant à toucher et instruire le spectateur par la terreur et la pitié. Dans Romeo et Juliette de William Shakespeare, nous appercevons un amour naissant en plein milieu d’une haine croissante. Cette haine est la cause d’une fin tragique. Le fait que malgrés cette haine soit née cet amour peut répondre à la question à la question précédente négativement

principales notions d’analyse du texte théâtral ; •  • Apprendre à commenter un texte théâtral ;  la notion de genre (tragédie et comédie) de • Distinguer celle de registre (comique et tragique).  groupement de textes comiques • Un  groupement de textes tragiques • Un  cursive : Jean Racine, • Lecture Britannicus (1669) Objet d’étude La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Présentation de la séquence Présentation des objectifs Avant de commencer… quelques

Acquérir les principales notions d’analyse du texte théâtral ; • • Apprendre à commenter un texte théâtral ; • Distinguer la notion de genre (tragédie et comédie) de celle de registre (comique et tragique). • Un groupement de textes comiques • Un groupement de textes tragiques • Lecture cursive : Jean Racine, Britannicus (1669) Objet d’étude La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Présentation de la séquence Présentation des objectifs Avant de commencer… quelques repères

la Comtesse. - Hugo, Angelo, tyran de Padoue : extrait de la 2ème journée, scène 5 où Catarina a caché son amant Rodolfo dans son oratoire. Elle y est surprise par la maîtresse de son mari, la Tisbe. - Racine, Britannicus, II, 6 Néron assiste caché à l’entretien entre Junie et Britannicus. - Edmond de Rostand, Cyrano de Bergerac, III,7 : la scène du balcon. Ces textes comportent presque tous de nombreuses didascalies permettant de suivre le jeu, les déplacements, les intonations de voix des personnages

comme un personnage tragique. Le lexique du désespoir et du malheur émane de ce texte: « Il sanglote »; « gémissement »; « courage »; « il gémit » (lignes 55, 60, 69, 85). Il y a la présence de termes évoquant l’idée d’accablement: « … Caroline, quand elle est née (…) C’est moi qui l’ai tuée » (lignes 67-71). De plus, le texte est doté de nombreuses interjections et interpellations (lignes 67-71). Il y a donc de nombreuses caractéristiques, qui appartiennent au registre tragique. Romand est tel un

oeu_id=17 Dossier pédagogique à consulter en ligne ou à télécharger gratuitement sur le site des Classiques Bordas.  Britannicus, Racine (Ac Créteil) http://www.ac-creteil.fr/lettres/pedagogie/lycee/britannicus.htm Séquence proposée sur le site de l'académie de Créteil. Objectifs : croisement axes/rubriques. Etude : - d'un genre : le théâtre - d'un registre : le tragique - du théâtre à l'époque classique - des effets sur le destinataire Compétences visées : - Savoir reconnaître