Bulle spéculative japonaise

capital et la fréquence des crises bancaires. Peut s’expliquer à partir des théories keynésiennes : caractère incertain, et non pas seulement risqué, de la finance, d’où résulte la généralisation de comportements mimétiques à l’origine de bulles spéculatives. Ces tendances se manifestent d’autant plus vigoureusement que les réglementations encadrant la finance sont réduites. On peut expliciter les divers canaux à travers lesquels la libéralisation financière a suscité une recrudescence des crises

la sidérurgie, l’automobile, de l’électronique grand public, de l’agroalimentaire, du ciment, chantiers navals ... Va également fournir des services : transport, grands magasins, bâtiment, immobilier, mines, médias... Bâtisseur de l’industrie japonaise. La Banque est actionnaire à hauteur de 10-20 % de toutes les entreprises du groupe. Existence d’actions croisées : l’entreprise d’électronique possède des actions du groupe agro-alimentaire, etc. Permet le contrôle total du groupe avec une faible

7 changé durant cette période. L’endettement hypothécaire (qui atteint plus de 70% du PIB, pour un endettement total des ménages de 93% du PIB) est en effet la source principale de la hausse de la consommation à partir de 2000. En effet, la bulle spéculative immobilière qui gonfle à partir de 2002 permet aux ménages de constamment réamorcer leurs hypothèques pour obtenir de nouveaux crédits20. Ce mécanisme, que l’on appelle le home equity extraction va jouer un rôle déterminant dans la croissance

représente toujours un risque moyen, voire faible, même si la proportion d’émetteurs les moins bien notés et les encours de dette qui leur sont associés tendent à augmenter depuis 2004. Seuls 12 % d’entre eux et 8 % des encours sont classés en catégorie spéculative. - Les dégradations ont particulièrement touché le secteur bancaire, qui a représenté jusqu’à 60 % des abaissements de notes en 2008. Pour autant, en 2009 notamment, les dégradations ont également affecté de manière significative le secteur

L’approche germano-nippone : un système orienté banque 37 Définition : 37 Les déterminants du modèle Allemand : 37 Structure de capital des entreprises Allemandes 38 Les déterminants du modèle Japonais : 39 Structure du capital des entreprises Japonaises: 39 Les Caractéristiques : 40 Les modalités de contrôle 42 Un système d’approche hybride : le système français. 42 Les déterminants : 43 Structure du capital 44 Caractéristiques : 45 Les modalités de contrôle : 46 Les avantages et

économique à la fin des années 20 avait provoqué un mouvement de spéculations boursières (cela ne touche plus beaucoup la réalité économique) et un recours excessif aux crédits aux Etats-Unis. On est dans une bulle spéculative (on spécule indépendamment de l’économie). Cette bulle spéculative augmente constamment notamment par un nouveau système d’achat qui permet d’acheter à crédit depuis 1929. Les taux d’intérêts vont augmenter et les cours de la bourse stagner. Les emprunteurs comptaient sur

à l’instrument financier auquel ils souscrivent. Les notes classent les émetteurs et les produits selon leur profil de risque dans deux catégories principales : Investment Grade (Risque Faible) et Speculative Grade (Risque Elevé). Page 14 www.cdvm.gov.ma INVESTMENT GRADE NON INVESTMENT/SPECULATIVE GRADE Moody's Standard & Poors Fitch Rating Prime: Securité Maximale Aaa AAA AAA Investment/High Grade: Qualité Haute Aa1 Aa2 Aa3 AA+ AA AA- AA+ AA AA- Upper Meduim Grade: Qualité Moyenne

La concentration croissante des activités à forte valeur ajoutée exerce une pression permanente à la hausse des salaires comme des prix et les coûts de la vie y sont devenus souvent exorbitants ; ces éléments sont certainement liés à un effet de bulle caractéristique de ces agglomérations. Mais, indéniablement, cette donnée est également le reflet d’une productivité supérieure de leur économie. Dans l’économie d’aujourd’hui, les facteurs clés de prospérité ne sont plus les coûts ou la situation

relient les places financières 24 heures sur24. A partir de centres d’impulsions, on investit où l’on veut et où l’on trouve le meilleur profit pour les placements (c’est la déréglementation). 2. La logique financière La logique financière et spéculative domine la mondialisation, avec une exigence de rentabilité au détriment d’objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Les états font tous pour retirer et retenir les capitaux dont le départ brutal peut déstabiliser des économies fragiles

......................................... 87 BANQUES CENTRALES ET STABILITÉ FINANCIÈRE 3 4. Stabilité financière ............................................................................. 88 4.1. Avant la crise : politique monétaire et bulle immobilière ......... 90 4.2. Après la crise : principaux défis et questions ............................ 97 4.3. Conclusion ............................................................................... 105 Lecture 2 ............................