Bullionisme

d’agressivité et qui est aussi le plus caricatural et simpliste. C’est parce qu’il est si simpliste qu’il va connaître le premier une forme d’échec retentissant. Il est largement dominé par la fascination pour l’or. Certains le résument par le Bullionisme. On est en pleine période de chrysohédonisme, philosophie dans laquelle le bonheur des hommes passe par l’enrichissement par l’acquisition de métaux précieux. Il cherche par tous les moyens possibles et imaginables à accumuler la quantité d’or

restrictions mises à la liberté du commerce international, aussi bien du côté des exportations que du côté des importations, à proposer la création de ports francs, une forte réduction des droits de douane ou même leur abolition. La condamnation du bullionisme est sans équivoque : « Prohiber l'e xportation de l'argent est chose à peu près impossible, et par suite toute tentative dans cette voie est en réalité futile et vaine » ®7. Les mesures protectionnistes, si fort en honneur à l'époque, ten daient

caisses. Le 1er courant : le mercantilisme (XV° ; XVI° ; XVII°) avec BODIN , COLBERT, PETTY qui avaient pour objectif : comment enrichir le Prince ? Il s’est alors défendu plusieurs recommandations appartenant à différentes écoles : * Le bullionisme espagnol : ne font pas de différence entre l’inflation et le prix de l’or, pour ce courant si les prix augmentent cela signifie que le pays s’enrichit. Ce courant favorise l’afflux d’or et d’argent et donc met l’accent sur les conquêtes pour avoir

d’entrée de métaux précieux, plus il y a des échanges et plus ça profite à la nation. Il y a une volonté de colonisation. Ce mercantilisme va prendre trois formes : - Mercantilisme (colbertisme) : tourne vers l’industrialisation, France. - Bullionisme : accumulation d’objets précieux, Espagne. - Commercialisme : le commerce est vu comme une source d’enrichissement du pays, Angleterre. Colbert n’est pas l’auteur du mercantilisme mais il va donner le moyen de mettre en œuvre le mercantilisme

Les taux d'intérêt élevé découragent l'investissement : les mercantilistes demandent donc une baisse du taux d'intérêt légal => 1650 : 6% Abondance de monnaie = fin en soi. 3. Variantes nationales Mercantilisme espagnol et italien : bullionisme. L'abondance d'or va ruiner les pays destinataires des ors des Amériques. Mesures qui visent à réduire l'inflation n'ont pas été combinées avec l'abondance d'or. => Misère, déclin. Mercado et Hartise : italiens Les autres pays vont

mois tout l’argent dont le Roi a besoin et enrichissant tout le monde, de Pierre Le Pesant de Boisguilbert (1695) ; ou encore La Dîme royale, de Vauban en 1700. Le mercantilisme est loin d'être un courant de pensée uniforme. On peut distinguer le bullionisme portugais ou espagnol, le mercantilisme industriel français dont Jean-Baptiste Colbert est la figure de proue, le mercantilisme commercial anglais et le caméralisme allemand qui se considère comme une science des choses de l'État. Les mercantilistes

éclatée apparaît, pendant laquelle les hypothèses ont évolué, rendant l'idée d'un courant unique assez vague. Il se répandra dans la plupart des nations européennes en s'adaptant aux spécificités nationales. On distingue parmi les écoles mercantilistes: le bullionisme (ou « mercantilisme espagnol ») qui préconise l'accumulation de métaux précieux ; lecolbertisme (ou « mercantilisme français ») qui est tourné pour sa part vers l'industrialisation; lecommercialisme (ou « mercantilisme britannique ») qui voit dans

espagnols Section 1- Mercantilisme ibérique et la monnaie Augmentation des prix qui démarre et se poursuit. Fondamentalement ; 2 sortes de littérature apparaissent. * Bullionisme (lingot) = toutes les recettes permettant d’enrichir l’état. * tout un ensemble d’auteur qui mettent en doute le bullionisme se sont aperçu : * arrivée or/argent * dégradation économique de leur pays * augmentation des prix * Critique classique = théologiens. Problème afflux richesse

L’objectif
est
l’enrichissement
du
roi.
Pour
cela,
la
nation
doit
s’enrichir
(car
le
roi
s’enrichit
en
taxant
ses
sujets).
 Le
point
de
départ
de
cette
approche
est
d’assimiler
la
richesse
du
pays
à
la
quantité
de
métaux
précieux
détenue.
 Aussi
appelé
le
Bullionisme.
 Les
Espagnols
vont
se
limiter
à
cela.
 En
France,
Antoine
de
Montchrestien
va
expliquer
dans
le
«
traité
d’économie
politique
»
que
l’activité
économique
se
met
 au
service
de
la
nation
et
du
roi.
 L’activité
marchande
est
bénéfique
à
la
soci

bien dans la pratique économique espagnol que dans les écrits des auteurs que sont poussé à l’extrême le chrysohédonisme et l’étatisme. Le mercantilisme espagnol est aussi parfois appelé bullionisme parce qu’il implique la défense du stock de métal précieux venant d’Amérique. Au XIX e siècle, le terme de bullionisme sera étendu aux théories pour lesquelles c’est la quantité de monnaie métallique (or ou argent) qui constitue la véritable monnaie. La législation espagnole a porté très loin l’interdiction