Bullionisme

moralisantes de la pensée scolastique sont oubliées . Alors que la théorie économique n'existe pas, à partir du XVI° s va émerger un corps de doctrine qui va se formaliser progressivement dans les différents pays où le mouvement émerge : Espagne ( avec le bullionisme ) , France ( avec le colbertisme ) , Hollande et Angleterre ( avec le commercialisme ). Cette pensée est pré-capitaliste: elle se soucie davantage de la puissance de l'État que du développement de la richesse privée. Toutefois, parce qu'elle contribue

Economie politique). On a alors une interdépendance entre le politique et l’économique comme dans les politiques bellicistes. Ce mercantilisme va prendre trois formes : - Mercantilisme (colbertisme) : tourné vers l’industrialisation, France. - Bullionisme : accumulation d’objets précieux, Espagne. - Commercialisme : le commerce est vu comme une source d’enrichissement du pays, Angleterre. 1.2.3. L’ordonnance du commerce de 1673 Texte de Louis XIV en réponse aux marchands qui se plaignent d’un manque

monnaie chasse la bonne". Textes 1. The Table of Gresham’s Law, Richard Dutu, Ed Nosal et Guillaume Rocheteau, disponible à l’adresse : http://www.clevelandfed.org/Research/Com2005/1001.pdf 2. Les principales versions du mercantilisme, bullionisme, industriel et commercial, Giancarlo Giannini, disponible à l’adresse http://giannini.club.fr/shuttle/macro/chap1p11.htm 3. La physiocratie, Giancarlo Giannini Disponible à l’adresse http://giannini.club.fr/shuttle/macro/chap1p11

apparaît, pendant laquelle les hypothèses ont évolué, rendant l'idée d'un courant unique assez vague. Il se répandra dans la plupart des nations européennes en s'adaptant aux spécificités nationales. On distingue parmi les écoles mercantilistes: le bullionisme (ou « mercantilisme espagnol ») qui préconise l'accumulation de métaux précieux; le colbertisme (ou « mercantilisme français ») qui est tourné pour sa part vers l'industrialisation; et le commercialisme (ou « mercantilisme britannique ») qui voit

l’époque est assez osé. C’est une rupture vis-à-vis de la morale catholique qui condamne la cupidité. 1.1) L’or est le fondement de la richesse. Pour les mercantilistes espagnols, la richesse est fondée sur l’accumulation de métaux précieux. (Bullionisme). Le 16ème siècle est pour l’Espagne le « Siglo de Oro » : L’exploitation des mines aux Amériques fournit à l’Espagne de considérables quantités d’or et d’argent massifs. Mais cet afflux massif d’or génère aussi des déséquilibres. En 1568, Bodin

(inventeur du multiplicateur)rd Cantillon, Condillac • Développements : • Néo-keynésiens (J.P. Bénassy, E. Malinvaud…) • Post keynésiens (Davidson, Weintraub…) • Nouveaux économistes keynésiens (Yellen, Stiglitz…) Précurseurs mercantilistes • Bullionisme ou Chrysohédonisme (Portugal et Espagne), c'est-à-dire croire que la richesse consiste à détenir de l’or • Agrarianisme (Sully) : la seule chose dont on ne peut pas se passer est la nourriture • Colbertisme : augmenter les exportations et limiter

mercantilisme. La définition classique du mercantilisme est la théorie de l'enrichissement des nations par l'accumulation de métaux précieux. D'abord, les mercantilistes croient en la prééminence de la richesse monétaire. On parle de chrysohédonisme ou bullionisme. Cette idée de l'or constituant la richesse sera critiquée par Smith qui affirme que la richesse dépend de la monnaie et du capital. La deuxième idée est que l'État doit jouer un rôle actif dans l'activité économique. Il doit diriger la nation

les hypothèses évoluent et se diversifient, rendant l'idée d'un courant unique assez vague. Il se répand dans la plupart des nations européennes en s'adaptant aux spécificités nationales. On distingue parmi les écoles mercantilistes: 1. le bullionisme (ou « mercantilisme portugais ou espagnol ») qui préconise l'accumulation de métaux précieux ; 2. le colbertisme (ou « mercantilisme industriel français ») qui est tourné pour sa part vers l'industrialisation et dont Jean-Baptiste Colbert est

catholicisme, en particulier du calvinisme, pour comprendre la genèse du capitalisme, la formation de « l’esprit capitaliste ». Le succès dans les affaires et vu comme un signe de l’élection divine. II) Les politiques mercantilistes 1) Le bullionisme Forme politique la plus grossière : Interdiction de toute sortie de métaux précieux d’un pays. L’Espagne s’y est accrochée le plus longtemps, du XIIème au XVIIIème, et le plus vigoureusement, puisque l’exportation d’or espagnol fut punie pendant

constitue plus qu’un système commercial. On peut repérer 3 grandes caractéristiques : La défense d’un nationalisme autarcique (se débrouiller seul, pas besoin de l’extérieur, produire à l’interne) Système qui promeut l’interventionnisme de l’Etat Le bullionisme, c’est la croyance que l’accumulation de métaux précieux est la seule forme de richesse Les éléments importants que l’on peut relever sont liées a la Renaissance c’est à dire que la réflexion politique et économique se laïcise contrairement