Cadavre exquis

Cette peur redoublée est caractéristique du fantastique. Or, le narrateur, M. Bermutier, souligne lui-même la peur qu’il ressent. Pour cela, il utilise le champ lexical de l’angoisse : il évoque le « frisson » qui le parcourt, qualifie la figure du cadavre d’« effrayante ». Par ailleurs, lorsqu’il s’aperçoit que la main n’est plus à la place qu’elle occupait auparavant, il écrit : « Elle n’y était plus », phrase brève, qui va à l’essentiel et, par sa netteté, sert à exprimer l’angoisse autant que la

qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d’où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le Christ de Mathias GRÜNEWALD mais aussi les conditions d’hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies, épidémies). Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d’obtenir de l’aide dans un univers d’où l’humanité a disparu, son

sans identité où ils avancent vers les mêmes atrocités. Sur le panneau central nous observons des corps sans vie entassés. Des entrailles et du sang se mêlent devant des ruines de maisons brulées et calcinées où aucune trace de vie n'existe. Un cadavre en hauteur pointe de l'index les horreurs et la barbarie du combat. Quasiment invisible, à gauche de l'image un unique survivant assiste à la scène, caché par sa cape qui le prive de ses bras, le visage et le regard dissimulés sous son masque; C'est

inconsidérable, je m’enfuis de cette maudite tombe quand j’entendis : -« Effectivement, Qui cherche, trouve… » Le corps fut retrouvé deux semaines plus tard dans la salle au miroir par la cousine du défunt baron de Noirépine. On dit qu’à côté du cadavre sanglant, il y avait un mot qui disait : « L’avare finit toujours par payer… »

recueilli des odeurs rappelant la mort :« qui de fait sentait moins l’homme que le cadavre » il utilise d’autre part des senteurs naturelles et vivantes « fraîches » ou encore  « senteurs de vie ». Suskind ajoute « ce mélange avait perdu l’odeur répugnante qui en était la base », on remarque ainsi que l’ajout de senteurs vivantes a permis d’améliorer le parfum. De plus, il emploie des termes antithétiques tels que « cadavre », « décomposition » qui s’opposent nettement à « fraîches » , « vigoureuse »

Les lignes: L’enfant : Sa tête est au centre du tableau et de l'ovale formé par la lumière de la lampe. Les diagonales de la toile passent par les deux mains qui soutiennent le corps et par le bas des côtes que l'on remarque ainsi(cadavre d'un enfant maigre et pitoyable). La grand-mère : Elle se trouve sur le bord du cercle de lumière, comme tous les autres personnages. Les autres personnages : Ils sont sur la périphérie de l'ovale de lumière qui passe par toutes les têtes excepté

arrive en déclarant qu'un corps est tombé du train. Les deux hommes se rendent sur les lieux. Misard part ensuite chercher de l'aide, Jacques est chargé de surveiller le corps. Flore, qui a entendu la conversation de sa chambre, arrive et retourne le cadavre : elle reconnaît le président de la compagnie de chemin de fer. Elle ne semble pas touchée par ce décès et se souvient de la réputation de Grandmorin : il collectionnait les conquêtes.

désunir les Bovary, c lui qui insiste pour que Charles Bovary s’occupe de l’opération du pied d’Hyppolite qui sera une catastrophe Suggère une analyse lorsque Mme Bovary se meurt au lieu de lui donner un vomitif Refuse de toucher le cadavre de Mme Bovary, abime le cadavre. Oublie ses querelles avec le curé pour fumer son tabac III – une ambition dévorante Critique le maire, le curé, le précepteur lorsqu’ils sont absents mais ne montre pas son animosité quand ils sont présents. Obséquieux avec

par la guerre, avec les cadavres et les entrailles. Sur le panneau de droite, ils fuient le front. Et dans la case d’en bas, ils sont soit au repos, soit morts car planches comme un caveau autour. C’est donc un cercle vicieux, ils arrivent, ils combattent, meurent ou pas, se reposent et recommencent. Les 3 panneaux sont éclairés par une lumière blanchâtre, elle créée un lien entre les trois moments de la guerre, elle représente peut-être la mort, qui éclaire plutôt le cadavre et qui accueille les soldats

I- Une méditation sur la mort Face au cadavre de son ami, Duroy le matérialiste se laisse aller à une réflexion sur la mort. Tout commence par la contemplation obstinée du corps, donc par les détails physiologiques de la mort, par ce qu’elle a de tangible : "visage décharné" que la lumière rend encore plus "creux". A partir de cette constatation, c’est le souvenir des paroles de Norbert de Varenne, mondain vieillissant, qui l’entraîne sur le terrain glissant de la méditation.  Nous remarquons