Calas

fictif où il met en scène des personnages appartenant à des religions différentes : un imam pour les musulmans et un talapoin (moine bouddhiste de Thaïlande ou de Birmanie). Puis il écrit le discours d’un inquisiteur (en rapport direct avec l’affaire Calas). Voltaire écrit au conditionnel, ce qui confère au texte une certaine irréalité. Le texte est une fiction qui implique la vérité et l’ironie. Le traité sur la tolérance dénonce l’intolérance religieuse (révocation de l’édit de Nantes [henri

ce cas, on dit que son art est engagé. Il inviteses lecteurs à la réflexion ou à l'action . La naissance de l'écrivain engagé commença avec Voltaire. En effet , il imposa cette nouvelle forme d'écriture entre 1763 et 1765 avec l'affaire Calas (Jean Calas fut condamné et exécuté injustement pour infanticide) . Voltaire avait lui-même connu l'intolérance du fanatisme . Il décide donc de prendre position face aux injustices des tribunaux en interpellant l'opinion publique . C'est alors que

la religion catholique. Il y a également, à chaque fois, une censure de la part du roi, car le roi est garant de la religion. xviiie siècle ⇒ Voltaire - Traité sur la tolérance Engagement, de la part de Voltaire, dans l'affaire Calas. L'auteur y défend Jean Calas, accusé d'avoir tué son fils, qui voulait se convertir au catholicisme (alors que lui était protestant). ⇒ Montesquieu - De l'esprit des lois : De l'esclavage des nègres Texte ironique présentant les arguments absurdes des esclavagistes

préférés. Lutte contre l'injustice : Calas, Sirven et La Barre (1761-1765) À partir de l'affaire Calas, le mot d'ordre « Écrasez l'Infâme » apparaît sous sa plume. Le 22 mars 1761, Voltaire est informé que, par ordre du parlement de Toulouse, un vieux commerçant protestant, nommé Calas, vient d’être roué, puis étranglé et brûlé. Il aurait assassiné son fils, qui voulait se convertir au catholicisme. Voltaire apprend bientôt qu’en réalité Calas a été condamné sans preuves. Des témoignages

pessimisme découragé. Les hommes sont incorrigibles et il faut sans arrêt les amener à la raison et à l’ouverture d’esprit, mais Voltaire ne désarme pas comme en témoignent ses nombreux combats. L’affaire Calas en est un exemple flagrant où il lui a fallu de nombreuses années pour réhabiliter Jean Calas en faisant reconnaître bien après sa mort son innocence.

fin des années 1750, se fait le défenseur de la tolérance. Dans son combat, il dévoile toutes ses facettes : il est journaliste, avocat, historien, humaniste. Ses nombreux écrits, sa correspondance, son investissement dans de nombreuses affaires (Calas, Sirven, La Barre...), témoignent de sa lutte contre: «l'Infâme » (lettre à Damilaville), c‘est-à-dire le fanatisme, notamment religieux. Dans la pensée de Voltaire, le fanatisme religieux est aux origines de l'intolérance. Voltaire, qui fut surnommé

philosophes percevaient entre foi et raison. Pour le déisme, une fois que Dieu a achevé la création, il n’est plus intervenu dans le cours de l’histoire. 4) L’affaire Calas est un scandale éclatée en 1761 qui a beaucoup ému Voltaire, il s’est même engagé à défendre le père de famille qui été accusé a tort d’avoir tué son fils. Malheureusement, Calas sera exécuté en 1762. En 1765, il est reconnu innocent. 3/ La science « L’instruction et la liberté de la contradiction sont les armes dont il faut se servir

manifeste par son intolérance. Le fait que le catholicisme soit religion d’Etat conduit les Protestant à l’exclusion et à l’élimination de ceux qui affichent leur incroyance : la condamnation du jeune chevalier de La Barre en 1766, ou du protestant Calas, en 1763, en sont des exemples révélateurs. Les philosophes combattent cette intolérance. * Les inégalités sociales : liées aux trois ordres qui composent la société française : noblesse (130 000 personnes), clergé (300 000) et le Tiers Etat (24

de la propagande de Voltaire : diffusion de l'Extrait de Meslier et du Sermon des cinquante. 10 mars : exécution de Jean Calas à Toulouse. 22 mars : Voltaire en est informé. 4 avril : il lance l'affaire Calas. Avril : Sirven se réfugie à Lausanne. Voltaire ajourne le lancement de l'affaire Sirven, jusqu'au succès de la campagne en faveur de Calas. 19 juin : Emile et le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau sont condamnés à Genève ; Voltaire assure qu'il n'y est pour

l‘affaire Calas de 1761 ), sociaux ou politiques. Parfois, la logique de l’affaire pourra être perçue différemment ( l’exemple de l’affaire de Rosalie Doize en 1861) par le magistrat concerné dans l’enquête. Dans toutes les accusations présentées par l‘auteur, l’enquête part d’une hypothèse, plus ou moins fondée, sans aucune preuve de leur culpabilité. De plus, on peut remarque que souvent les accusées appartiennent à des groupes minoritaires ( Dreyfus est juif ; Daalouche est toxicomane ; Calas est