Les erreurs judiciaires Le livre que j’ai étudié est la 1ère édition de « Les erreurs judiciaires ». Il a été écrit par Jacques Vergès, un avocat du barreau de Paris, connu comme l’avocat des causes indéfendables. Il a été publié en novembre 2002, par les Presses Universitaires de France. Dans son livre, l’auteur montre comment l’erreur devient un crime. Pour cela, il utilise l’exemple de 20 affaires qui ont marquées l’Histoire ; où un témoignage évincé, une intuition hâtive ou un aveu sous la torture sont devenus « les preuves d’une erreur judiciaire ». Le livre est composé de quatre chapitres que nous étudierons tels que Jacques Vergès nous les présente. Préface L’erreur judiciaire est « une condamnation pénale prononcée à tord » ou « une erreur sur la culpabilité ». Jacques Vergès s’est basé sur ces deux définitions, tirées des dictionnaires. Il caractérise ensuite l’erreur judiciaire de deux manières. Son universalité : l’erreur touche tout le monde, dans tous les pays. J’ajouterai une phrase de René Floriot : « L'homme le plus honnête, le plus respecté, peut être un jour victime de la justice. Vous êtes bon père, bon époux, peu importe. Quelle fatalité pourrait un jour vous faire passer pour un malhonnête homme, voire un criminel ? Cette fatalité existe, elle porte un nom : l'erreur judiciaire. » Sa rareté : en effet, il y a très peu de révision puisqu’il s’agirait d’une remise en question du juge. Apres quelques recherches, j’ai trouvé que seulement 6 cas d' "erreur judiciaire" ont été reconnus par la justice depuis 1945 en matière criminelle. Chapitre 1 : La faute originelle L’erreur judiciaire est souvent, dès le départ une erreur sur l’opinion qu’a l’enquêteur. On parle d’intuition ou de pré-jugement. Mais le regard, parfois hâtif, porté sur l’affaire est subjectif. Si ce n’est pas le cas de tous les magistrats, quelques uns préféreront condamner un innocent plutôt que de remettre en cause leur préjugés religieux ( comme