Calliclès La Liberté

être de désir qui semble destiné à chercher continuellement son être manquant ne se prépare-t-il pas aux pires souffrances ? De plus, la quête du désir est infinie. En effet, Dans le Gorgias, Platon met en scène un dialogue entre Socrate et Calliclès. La question est de savoir s’il est possible de satisfaire tous ses désirs sans limite pour être heureux. Selon Socrate, chercher toujours un objet de satisfaction à son désir, c’est se préparer aux pires souffrances. En effet, une fois un désir

une association d'individus qui constitue le milieu où chacun s'intègre. Les sociétés humaines sont organisées selon des institutions mobiles comme les lois que les individus se doivent de respecter sous peine de se voir retirer une partie de leur liberté. De plus la société diffuse une culture aux hommes qui la constitue. Qu'est ce que signifie « un intérêt » ? C'est ce qui est utile à un homme pour bien vivre, c'est pourquoi on peut se demander si finalement les hommes ne se serviraient pas de la

pas bonne presse, et c’est normal, mais nous avons tendance à oublier qui ils étaient avant, l’origine de leur action, tout comme nous avons tendance à oublier la partie Calliclés du Gorgias et que nous cédons la victoire une fois de plus à Socrate, une victoire théorique s’il en est, car face au dernier grand recours de Calliclés qu’aurait pu faire Socrate ? Se battre ou s’il s’y était refusé mourir ? Tout comme nous oublions souvent la théorie du noble mensonge de Platon qui n’est pas bien plus

profession particulière. Certaines passions sont plutôt jugées négative- –7– ment : elles visent l’argent (et les jeux d’argent), le pouvoir, l’alcool, la drogue… D’autres se prévalent d’une certaine noblesse : la passion de la vérité, de la liberté, de la justice ; ce sont les passions religieuses (la mystique, passion de Dieu) et politiques (la passion révolutionnaire, par exemple), avec cependant leurs dérives possibles vers les travers du fanatisme et de l’intolérance. Cette diversité d’objets

LA NOTION DE LIBERTE Latin LIBERTAS : CONDITION DE L'HOMME LIBRE Raison commune : Le fait de pouvoir faire ce qui nous plait I-liberté et lois A- En faveur des lois - Montesquieu + Rousseau = les lois sont la condition de l'homme libre. Pour ce faire ,elles doivent être l'expression de la volonté générale, celle ci vise le bien commun - Rousseau = la société existe sous forme de contrat social. La majorité doit être éduqué pour ne pas être trompée, Condorcet conforte la thèse

cherchent la vérité). Le personnage de Calliclès y défend un « hédonisme débridé ». (Hédonisme : doctrine faisant du plaisir le souverain bien ; aime les plaisirs des sens de façon immodérée). Selon ce personnage, il faut « vivre dans la jouissance, éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir », « pour bien vivre il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible au lieu de les réprimer », « le luxe, l’incontinence et la liberté quand ils sont soutenus par la force constituent

philosophe des Lumières a sa philosophie, mais toutes sont fondées sur la raison. Raison = présente chez chacun (égalité des hommes devant la loi) ce qui permet de parvenir à la vérité par nous-mêmes (pas d'école -> pas d'éducation -> pas de liberté -> pas d'autonomie) doit être éduquée (école pour tous) => progresser (= s'améliorer, aller vers qqe chose de meilleur) progrès : connaissances, politique, morale La philosophie est une

témoigne de ce souci d'autrui sans lequel il n'est pas de relation possible entre les hommes. Le dialogue est fondé sur le respect. On ne peut pas dialoguer avec autrui sans le respecter. Le "dialogue" entre Socrate et Calliclès dans le Gorgias tourne court parce que Calliclès méprise Socrate. Il ne peut donc pas "entendre" ses arguments. 2/ Les limites du respect : Respecter autrui, est-ce toujours, forcément et dans toutes les circonstances, s'interdire de le juger ? L'amitié, par exemple

que le droit du plus fort ? Dans une première partie nous verrons l’apologie de la force qui est véhiculé par Thrasymaque et Calliclès, puis dans une seconde partie nous approfondirons la pensée de Platon, pour enfin aborder la généalogie de la morale de Nietzsche. I) L’apologie de la force selon Thrasymaque et Calliclès A travers ce passage, Thrasymaque et Calliclès développe l’idée selon laquelle la véritable justice serait celle de la nature, où s’observe le droit du plus fort. C'est-à-dire

que sujet, liberté dépasse essentiellement la naturalité et que l’homme s’affirme comme liberté en étant prêt à risquer sa vie. En effet, si on imagine la rencontre entre deux consciences : chacune voudra affirmer sa liberté en imposant sa liberté et réciproquement, chacune refusera d’être déterminer par la volonté de l’autre comme un simple objet déterminé, contraint. C’est pourquoi d’après Hegel, la lutte pour la reconnaissance devrait être une lutte à mort. Je m’affirme comme liberté quand je suis