Calliclès La Liberté

6- Calliclès : Justice selon la loi et selon la nature Justice selon la loi : Invention humaine Tous sont égaux A l’avantage des faibles (majorité) selon callicles Injustice= voler les droits égaux des autres Pire de commettre que de subir l’injustice Mal de vouloir plus que les autres On éduque les forts pour qu’ils se croient égaux aux faibles Justice selon la nature : À l’œuvre chez les animaux Visibles dans l’égoïsme instinctif des humains Loi du plus fort (le fort domine le plus faible) Pire

auxquels nous sommes confrontés. Pourtant, le fait même de remettre en jeux tous les biens accumulés durant son existence, dans un jeu de casino par exemple, ne veut-il pas dire que le bonheur dépend en partie de l’homme : qu’il dispose de cette liberté contradictoire de provoquer son propre bonheur. Alors, le bonheur n’est-il qu’une question de chance ? Il s’agit ici de s’interroger sur la présence même du bonheur dans notre vie : c’est cet état de satisfaction durable, globale qui provient d’un

discours idéologique, la morale, la justice... Les hommes forts seront ceux qui deviennent des icônes, ceux qui auront réussi à accomplir leur désir de puissance. C'est ce que l'on retrouve dans les paroles de Calliclés dans Les sophistes : toute passion est bonne. Dans ce texte, les propos de Calliclés rejoignent ceux de Nietzsche, il met en avant le besoin de toute puissance exprimé ici par la nécessité de l'homme de tyrannisé ses semblables, d'accomplir tous ses désirs. On retrouve cette idée de loi

La liberté désigne la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est définie différemment selon la psychologie de chaque être humain. Pour la plus part des individus, elle est perçue comme une absence de soumission, de servitude et de contrainte. Elle s'oppose donc à l'obéissance à des régles extérieurs à soit même, c'est à dire l'hétéronomie. Cette notion de la liberté donne à l'homme la possibilité de poser par soit

insatiable du désir, qui s’éteint dès que la femme désirée est séduite, mais jouit de l’excitation suscitée par le désir d’une nouvelle femme : « comme Alexandre, je souhaiterais qu’il y eût d’autres mondes, pour pouvoir étendre mes conquêtes ». Calliclès, dans PLATON, Gorgias, prétend que le bonheur réside dans l’assouvissement de tous nos désirs. Ce sont les faibles prétendent qu’il faut modérer les désirs, car ils n’ont pas la force de les réaliser. LEIBNIZ, Nouveaux Essais sur l’entendement humain

comprise comme une métaphore : la métaphore d’une certaine opposition (il existe d’ailleurs d’autres métaphores qui renvoient à cette opposition, comme celle de l’inné et de l’acquis). La nature peut aussi s’opposer à l’artifice, à l’histoire, à la liberté, à la raison, tous termes qui sont d’autres métaphores de ce à quoi renvoie le mot culture. Mais alors (2ème grande idée), puisqu’elle est métaphorique, l’opposition nature / culture est par elle-même culturelle puisqu’elle est posée par l’homme

corporels dans une recherche spirituelle. Il faut pour ainsi dire purifier les désirs. Mais les personnages de Platon sont nombreux et divers. Dans le Gorgias, Calliclès entend réaliser tous ses désirs, vivre avec intensité. Socrate lui répond qu'il est semblable à un tonneau percé, au tonneau des Danaïdes, qui jamais ne pourra être rempli. Mais Calliclès répond tout aussi bien à Socrate que celui qui veut ainsi maîtriser ses désirs est semblable à une pierre froide, sans vie. Faut-il mieux être un tonneau

réaliser nos désirs, la levée de tous les obstacles qui entravent leur satisfaction. Et Calliclès, dans le Gorgias semble avoir raison, lorqu’il déclare absurde le comportement du sage qui s’auto-limite et modère ses désirs : n’y a t-il pas déjà assez d’obstacles et de contraintes extérieures ? Faut-il encore en rajouter ? On ne peut pas croire, déclare Calliclès, qu’un homme veuille authentiquement cela, et Calliclès de penser qu’il ne peut s’agir que d’une ruse de faible pour rabaisser tout le monde

l’art de la séduction en toute liberté. Dans le Gorgias (dialogue de Platon traitant de « l’art de bien parler », mettant en scène Socrate, Gorgias et deux de ses élèves, Polos et Calliclès), un des thèmes abordés est la question de la justice : influencer les gens, les manipuler, est injuste, car c’est choisir de satisfaire son besoin de supériorité et de puissance sur les autres, et de les écraser. Exemple : Lors de la discussion entre Socrate et Calliclès, ce dernier dit que celui qui a

Ma liberté est-elle absolue ? La liberté est un concept abstrait, à première vue, dont l'étymologie latine 'liber' sous-entend une absence de contrainte qui s'oppose au terme 'servus', désignant l'esclave. L'homme face à la société est conditionné à se soumettre aux lois en vigueur dans son pays mais il peut choisir d'exprimer sa liberté en passant outre les lois pour devenir un hors la loi. Pourtant, l'homme est-il totalement 'libre' de faire ce qu'il veut sans empiéter sur les valeurs fondamentales