Candide Est Un Conte Divertissant

La fable et le conte philosophique relèvent de l’argumentation indirecte. Le conte philosophiques à l’origine est oral puis devient un genre littéraire. Il en existait dès l’Antiquité gréco-latine et en Orient. Il avait une double vocation, divertir et instruire. Evolution au cours du temps Moyen Age | Fabliaux | Renaissance (16ème s) | Heptaméron | 17ème s | Contes (les contes de Charles Perrault) | 18ème s | Contes philosophiques (Voltaire : Ingénu, Zadig, Candide, Micromégas) |

des genres : - poésie = poésie engagée - théâtre - l’apologue (forme d’argumentation indirecte ; conte filo. De voltaire, Zadig, candide ; la fable de la fontaine, les obsèques de la lionne ;l’utopie de rabelais, abbaye de thélènne= gargentua) conte utopie : g.orwekk, 1984 la ferme des animaux. - efficacité : est-ce que les textes atteignent leur but ?par quels moyens ? Est-ce qu’ils sont toujours

Et selon La fontaine, « L’apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable, l’âme la moralité » (préface des Fables). Dans ce genre de littérature, la fiction rend l’histoire plus divertissante et lui assure un aspect ludique. Il est vrai que l’auteur des fables à vite compris que pour montrer le monde tel qu’il est, il convient de persuader le lecteur en l’amusant grâce à une histoire intéressante plutôt qu’en lui tenant des discours

philosophiques et historiques, de contes, de tragédies, de poésies ainsi que des lettres et des essais. Ses œuvres les plus connues sont Lettres philosophiques (1734), Zadig (1747) et Candide (1759). Le texte qui nous intéresse ici est un extrait de La Princesse de Babylone parut en 1768 écrit par Voltaire, c'est un conte philosophique d'inspiration Orientale. Cet extrait raconte l'histoire de Formosante qui est la princesse de Babylone. Son père veut trouver un époux digne d'elle, toute la noblesse

|  | | |« Une morale nue apporte de l'ennui : |L’histoire capte l’intérêt du lecteur, elle le | | |Le conte fait passer le précepte avec lui. |divertit. Les gens aiment qu’on leur raconte des | | |En ces sortes de feinte il faut instruire et |histoires (cf. la fable : Le pouvoir des fables). | |

Qu’est-ce qu’un conte philosophique ? Un conte philosophique est une histoire fictive, produite par l’auteur dans le but de peindre une critique de la société et du pouvoir, le plus souvent fustigée dans toutes ses dimensions (mœurs de vie mondaine/rurale, pouvoir politique, arts, intolérance religieuse). Ce texte est rédigé en s'inspirant de la structure d'un conte, dans le but de se soustraire à la censure, tout en restant compréhensible. En effet, sous le voile de la fiction se profile la plume

mais vraisemblablement active, qui se suit d'une réflexion. Par exemple dans Candide ou l'optimisme, un autre conte philosophique de Voltaire, la dernière phrase du récit « Il faut cultiver notre jardin » représente la thèse de l'auteur, seulement elle est exprimée implicitement. Ainsi elle n'est pas à prendre au premier degré mais bien à déchiffrer. L'interprétation la plus répandue cette phrase finale du conte de Candide, est qu'il faut s'appliquer à faire évoluer la société et à la rendre meilleure

analytique : « Le nègre de Surinam », Candide de Voltaire Candide est un conte philosophique, tout d'abord un « conte » car c'est un récit imaginaire et que certains éléments de l'intrigue sont invraisemblables et merveilleux, et « philosophique » parce qu'il propose des sujets de réflexions sérieux en relation avec la réalité et s'interroge notamment sur l'origine du mal. De l'Allemagne à la Turquie en passant par le Portugal et le Nouveau Monde (= l'Amérique), Candide ne croise que malheurs et désolation

Introduction Le conte est généralement un récit fantaisiste, divertissant. La philosophie, une matière sérieuse et exigente. Voltaire invente un genre qui emprunte à l’un et à l’autre : le conte philosophique. Le principe consiste à exposer les idées des Lumières au travers d’un récit plaisant accessible à tous. Ainsi, dans Candide, paru en 1759, Voltaire, au chapitre XIX, transporte son héros à Surinam où il fait la rencontre d’un esclave atrocement mutilé. Lecture L’extrait surprend

de donner un enseignement religieux. On la trouve notamment dans les Evangiles et les sermons chrétiens. Pour poursuivre, le conte est également une forme de l’apologue, qui lui, est souvent destiné aux enfants, qui a une valeur pédagogique mettant en scène des personnages face à des épreuves ou un parcours initiatique. On peut citer par exemple Zadig (1747) et Candide (1759) de Voltaire. Enfin, dernière forme connue, qui n’est autre que l’utopie, ayant pour cadre des territoires, des sociétés