Cantique

et sous la terre Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle Mon passé se dissout je fais place au silence. Paul Éluard, Le Temps déborde, 1947 Séquence 1 – Itinéraires de l’amour : la poésie lyrique Texte 6 Support : « Ce que dit Elsa», Cantique à Elsa (1942), Louis Aragon (1897-1982) Aragon a écrit ce poème pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’Occupation. Il y donne la parole à son épouse, Elsa Triolet. (…) Si tu veux que je t'aime apporte-moi l'eau pure A laquelle s'en vont leurs

symétrie avec le roi qui « raille » du premier quatrain. Par cette symétrie, Rimbaud dresse le portrait d'un pouvoir religieux cruel et sans compassion, et d'un pouvoir politique à son image. Ce « Dieu », qui s'endort, paisiblement, bercé par les cantiques, ne se réveille que pour récolter le « sous » des mères, endeuillées, qui cherchent refuge dans la foi. La volonté de Rimbaud semble donc de renvoyer cette image ingrate, cupide et cruelle des pouvoirs religieux et politiques, qui sacrifient le peuple

Idéal apostolique et évangélique. Omniprésence des références néotestamentaires. Utilisation de la Bible, et surtout du nouveau Testament. Eucharistie 1 er paragraphe p18. Evangiles synoptiques (Luc, Mathieu et Marc), l’Epouse = l’Eglise. Cantique des cantiques, lecture de l’ancien Testament. Idéal construit sur le nouveau. Valorisation de l’office sacerdotale par l’eucharistie. Prêtre = fonction eucharistique. Aspect commémoratif, sacrificiel. Doit être pur pour les sacrifices. Un modèle, le Christ

voulaient pas de prison Tous deux vivaient au jour le jour Ne restant jamais à la même place Leurs cœurs avaient besoin d’espace Pour contenir un tel amour Son présent comme son futur C’était cet amour magnifique Qui la berçait comme d’un cantique Et perdait ses yeux dans l’azur Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchée sur le chemin… Mais son amour était trop grand Trop grand pour l’âme d’une enfant Elle ne vivait que par son cœur Et son cœur se faisait

Montaigne qui peut faire penser à la démarche spirituelle d’un Saint François d’Assise qui vivait en harmonie avec la nature : les oiseaux, le loup de Gubbio, le feu, … et attendait La mort naturelle, dans la paix. Vers la fin de sa vie, il écrira le Cantique du Soleil, chant de louange et d’admiration à l’égard de son Créateur. Chaque créature est signe de la beauté et de la bonté de Celui qui l’a créée et dans son chant, il inclura la louange à la mort. « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur

Bibliographie: Ouvrages AKCAM, Taner, Un acte honteux : le génocide arménien et la question de la responsabilité turque, Paris, Ed, Denoël, 2008, 490 p. ASSO, Annick, Le cantique des larmes : Arménie 1915, paroles de rescapés du génocide, Paris, Ed. La Table Ronde, 2005, 291 p. ALTOUNIAN, Janine, “Ouvrez-moi seulement les chemins d'Arménie...” : un génocide aux déserts de l'inconscient, Paris, Ed. Les Belles Lettres, 1990, 246 p. CARZOU, Jean-Marie, Arménie 1915 : un génocide exemplaire

aurait certainement ruiné la cause allemande. [...] C'est alors que me vint l'idée de prendre contact avec le vicaire général de la Hofkirche2 [...]. Il se déclara aussitôt prêt à nous envoyer un maître de chapelle3. Celui-ci entonnerait le vieux cantique: « Maintenant, rendez-vous grâce à Dieu » si quelqu'un dans la foule se mettait à chanter l'hymne allemand. [...] Un océan ondulant de drapeaux noir, rouge et or4 m'entourait. [...] Devant la petite estrade bricolée à la hâte, je rencontrai le maître

Jean contient des vérités enseignées de tout temps par la Tradition initiatique. Evangile du feu, il nous rappelle l'importance que le Soleil — « Monseigneur frère Soleil qu'il allume le jour pour nous » chantait François d'Assise dans son admirable cantique — avait dans le culte de ses frères Essé­niens : « Dès que le soleil paraît, écrit Flavius Josèphe, ils lui adressent leur vœux comme à un père en le conjurant d'éclairer leurs âmes de sa lumière. » Et c'est par l'aigle, oiseau de feu, oiseau de

le lyrisme, dans sa complexité, est une des orientations majeures de l'expression poétique. C’est l’un des aspects les plus anciens du discours humain, d'abord associé au religieux comme à la vie sociale, dont il reste trace dans la prière et le cantique. 10 poèmes : Ronsard, Odes amour fuite de la mort 1524 Louise Labé, Sonnets amour 1525 Lamartine, Méditations poétiques, « le Lac » ponctuation souligne l’émotion 1790 Victor Hugo, les Contemplations, « Mors » la mort 1802

essaie de se replonger dans le journal mais s'en dégoûte aussitôt. Il le replie et le laisse tomber près de lui. Ce qui restait de jour dans la rue s'en va presque totalement, pendant qu'on entend la voix très pure d'un jeune garçon qui chante un cantique latin de l'office. Un réverbère s'allume. Joseph reprend ses béquilles et se lève. Comme il va monter les marches du perron pour entrer, il s'immobilise pour regarder venir Bertha, Edouard et Armand qui paraissent dans la rue. Armand marche près