Caractéristiques Portrait Vautrin

développer notre étude, nous analyserons en trois parties : la première traitant du fait que le roman représente bel et bien la société, la seconde se concentrant sur le thème du « roman, miroir de l'âme » et la troisième prouvant que ces deux caractéristiques ne sont pas antagonistes (...)Plan de la dissertation:I) Un genre littéraire propice à la description de la sociétéA. Le roman se définit comme une peinture, une image fidèle au réelB. Certains romans ont pour vocation première la sociologieC

siècle la poésie, le théâtre mais surtout le roman, seront employés comme tremplin et arme politique, comme critique de la société bourgeoisie. Mais pour comprendre la magnitude de ce mouvement, il faut d’abord comprendre le sens de ce terme ses caractéristiques et les auteurs qui l’ont développé. Nous allons expliquer les trois étapes du Romantisme et l’évolution stylistique et thématique qui ont débouché en différents courants. D’abord, nous analyserons le premier romantisme, en expliquant les trois

déplacements du personnage : ainsi passe-t-on du « restaurant » à « sur le trottoir » et à la rue. Maupassant joue sur le passé simple dès le départ qui donne de la vivacité puis l’imparfait, notamment dans le dernier § consacré plus particulièrement au portrait. 2-Le caractère réaliste de cet incipit est visible dans les thématiques et les descriptions : ( L’omniprésence du thème de l’argent traité en détail grâce à ce qui peut être considéré comme le discours intérieur du personnage retranscrit

mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite : le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère. Mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre

en témoigne : les thèmes tournent selon un plan musical et un jeu de correspondances qui s’apparentent à la poésie. Proust voulait saisir la vie en mouvement, sans autre ordre que celui des fluctuations de la mémoire affective. Il nous laisse des portraits uniques, des lieux recréés, une réflexion sur l’amour et la jalousie, une image de la vie, du vide de l'existence, et de l’art. Il nous laisse surtout un style composé de phrases souvent longues[23], pareilles à une respiration dans laquelle on « s’embarque »

L’organisation de la description 2. Les techniques privilégiées de la description 3. Les fonctions de la description LE RYTHME DU RECIT 1. La scène 2. Le sommaire 3. L’ellipse 4. Le retour en arrière 5. La pause LE CHAMP LEXICAL 1. Les caractéristiques d’un champ lexical 2. Les principaux champs lexicaux 3. Les rapprochements lexicaux  L’opposition  La complémentarité QUELQUES FIGURES DE STYLE 1/3 1. Les figures d’insistance  La répétition  L’anaphore  L’hyperbole  L’accumulation

riche de promesses mais pleine de dangers pour celui qui s’y engage. Dans la pension sordide de Mme. Vauquer, au Quartier Latin, logent toutes sortes d’individus : un étudiant provincial, Rastignac, un ancien fabricant de pâtes, le Père Goriot, et Vautrin, un mystérieux personnage qui semble vouloir dominer tous les autres, nous intéressent de manière particulière. L’évolution morale de Rastignac, qui ouvre peu à peu les yeux sur la véritable nature d’une société sans scrupules, croise le destin des

l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite (le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère), mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre

point de ne pas laisser d'autre alternative que la révolte ou la mort. Cette esprit de négation trouve son incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la créature contre son créateur, contre cet « ogre

archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité[15]», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation sentimentale est directement inspiré du Lys dans la vallée, et Madame Bovary, de La Femme de trente ans[16]. Le cycle romanesque de La Comédie humaine et le