Caractéristiques Spleen Baudelairien

LECTURE D’ENSEMBLE : « SPLEEN ET IDEAL » BAUDELAIRE, LES FLEURS DU MAL Tous les titres en gras correspondent soit à des poèmes étudiés au cours de la séquence, soit à des poèmes de la section qui peuvent venir illustrer vos propos dans l’entretien. I) SPLEEN ET IDEAL A= Le spleen ( Lecture analytique « Spleen » + « La Cloche fêlée » + 3 autres  « Spleen »+ « Au lecteur ») ► Le spleen n’est pas une invention de Baudelaire. Le mot emprunté à l’anglais, vient du grec « Splên » et désigne

par Charles Baudelaire, La vie antérieur est un extrait des poèmes Les Fleurs du Mal. Il se situe dans la partie '' Spleen et idéal ''. Le poète a trouver son inspiration lors d'un voyage en Indes et ses paysages féeriques qui a permis à Baudelaire de transmettre son mal-être à travers des descriptions doté d'une incroyable beauté. Quels sont les caractéristiques de l'idéal Baudelairien ? Nous analyserons en premier les éléments exotiques de l'endroit pour étudier le reflet de l'harmonie régnante à

prose par sa langue imagée, sa musicalité : ces caractéristiques servent l’ex-pression (faire sortir de soi) d’une douleur, d’un mal qui hante le poète. La poésie aurait donc un pouvoir libérateur qui exorciserait de l’angoisse du temps qui passe. Pour exprimer cette angoisse, le poète doit traduire ce mal-être souvent difficile à saisir : il s’agit d’un sentiment existentiel abstrait. Baudelaire, dans Les Fleurs du Mal (1861), lutte contre le spleen : cette mélancolie profonde naît du sentiment

inspirations dans des lieux bucoliques, Baudelaire se complaît à la contemplation de la ville : il est attiré, fasciné par son dynamisme, son agitation, mais ressent également un certain dégoût. Paris est duelle, à la fois source de distraction et de spleen. Localisation : A une passante fait partie de la section des Fleurs du Mal intitulée « Tableaux parisiens ». On trouve dans les poèmes de cette section l’évocation des rues de la capitale, des rencontres qu’on peut y faire. Il s’agit du récit d’une

ce recueil de poèmes, le thème des animaux est assez prépondérant. En effet,il y a huit poèmes dont le titre est un animal : L’albatros, Le serpent qui danse, Une charogne, Le chat, Le chat 2, Les chats, Les hiboux, Le cygne. Et que ce soit dans Spleen et Idéal, Tableaux Parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte ou la Mort, chaque section possède au moins un poème ayant un rapport avec les animaux. Pour être plus précis, Baudelaire cite 125 fois un animal. Cela va des insectes (ver, araignée,

c'est donc plonger au coeur même de l'ambiguïté baudelairienne. La mort est d'abord présente, de manière grotesque, sous la forme du cadavre grouillant de vers et exhibant l'atrocité de sa décrépitude. Au-delà de ces images choquantes mais classiques, la mort est aussi perçue comme un any where out of the world, un lieu hors du monde qui ouvrirait des perspectives nouvelles et pleines d'espoir. Mais elle est simultanément la cause de l'angoisse, du spleen, du doute : la mort fait-elle accéder à un monde

Baudelaire - Spleen Rappel : Le spleen est le grand mal qui préoccupe les Romantiques. Il renvoie au mal-être causé par la condition humaine, sorte de fatalité propre à l'homme et à la vie. L'homme est étouffé par le monde qui l'entoure, et s'engouffre. Chez Baudelaire, le spleen devient une des composantes essentielles de l'angoisse d'exister. « Les Limbes », second titre envisagé pour Les Fleurs du Mal, visait à « représenter les agitations et les mélancolies de la jeunesse moderne ». Baudelaire

de charles baudelaire, ce poème est le dernier de la section « Spleen et Idéal ». Il occupe donc une place importante et explicite un thème récurrent dans la poésie baudelairienne et dans celle de ses contemporains : le Temps. Tout au long du poème, on se rend compte de son rôle de discours, d'avertissement à l'attention du lecteur. Il s'agit en effet des paroles du Temps au détour desquelles on peut discerner ses caractéristiques et la manière dont le voit le poète. Ce poème permet en outre de

parfois métaphore du Spleen, cet état qui s’empare du poète lorsque, rongé par l’Ennui, il souffre. Le Spleen a souvent pour cause un paysage soumis à un climat peu clément, et la pluie dans le tableau peut en être l’illustration. Néanmoins, il s’agit d’une pluie fertilisante : car au Spleen succède l’Idéal, et le poète est parfois gagné par l’enthousiasme. Cette tension entre Spleen et Idéal, présente dans l’oxymore du titre « Fleurs du Mal » est omniprésente et caractéristique de la condition humaine

perpétuellement en contradiction, en conflit avec la société. Dans « Le goût du néant » extrait de Les fleurs du mal paru en 1857 l’auteur traite de sujets qui lui étaient chers : le temps qui passe, le spleen qui en découle. Comment le poème met-il en évidence ces thèmes proprement baudelairiens ? C’est ce que nous verrons en analysant comment le poète se détache du passé, puis quel nouvel état d’esprit résulte de ce changement avant d’étudier comment est mis en évidence le temps