Caran d'Ache

soumis à notre analyse. Le premier est la Une particulièrement célèbre du quotidien L'Aurore, du 13 janvier 1898, publiant la lettre ouverte du dreyfusard Émile Zola au président de la République. Le second est une toute aussi célèbre caricature de Caran d'Ache publiée un mois plus tard, le 14 février 1898, dans le quotidien Le Figaro. À partir de ces deux documents, nous allons pouvoir montrer en quoi la presse a été tout à la fois le reflet et l'instrument des débats d'idées qui agitent la société française

commerciale. Arrivée de l’impression en couleurs qui supprime le coloriage à la main en pochoir. Les quotidiens commencent à publier des dessins : dessin hebdomadaire dans La Nation, en 1887, puis dans La Croix, puis dans Le Figaro et L’Aurore. Caran d’Ache et Forain fondent Psst… trois semaines après J’Accuse. Exploitation par les agitateurs antisémites « d’un arsenal d’affiches, de caricatures, de papillons et objets divers : exploitation de ces « ressorts visuels de la modernité politique ».

était Théophile Steinlen. Ses illustrations étaient des caricatures mordantes sur les hommes politiques du temps. Les illustrations provenaient d'artistes bien connus comme Théophile Steinlen, Auguste Vimar, Henri Pille, Henri de Toulouse-Lautrec, Caran d'Ache, Jules Depaquit, Charles Léandre, Roger de Valerio, Paul René Georges Hermann, Juan Gris, Lucien Métivet, Georges Meunier, Jean-Louis Forain, Adolphe Willette, Joaquín Xaudaró, Leonetto Cappiello, Albert Guillaume, Hermann Vogel, Manuel Luque et

comme Maurice Barrès ou Charles Maurras apportent leur caution aux thèses antisémites du parti antidreyfusard.La presse est omniprésente dans l'Affaire Dreyfus , du début jusqu'à après sa fin. En effet comme le montre les affiches et le dessin de Caran d'Ache dessinateur antidreyfusard, montre bien les ≠ d'opinion ,,l'immense majorité de la presse est antidreyfusarde. Des journaux comme l'intransigeant , l'anti-juif, ou encore La croix qui en 1890 se targuait d'être le journal le plus anti-juif de France

Théophile Steinlen. Ses illustrations étaient des caricatures mordantes sur les hommes politiques du temps. Les autres illustrations provenaient d'artistes bien connus comme Auguste Roubille, Auguste Vimar, Henri Pille, Henri de Toulouse-Lautrec, Caran d'Ache, Jules Depaquit, Charles Léandre, Roger de Valerio, Paul René Georges Hermann, Juan Gris, Lucien Métivet,Georges Pavis, Georges Meunier, Jean-Louis Forain, Adolphe Willette, Léonce Burret, Joaquín Xaudaró, Abel Faivre1, Leonetto Cappiello, Albert

donnant un retentissement médiatique considérable, en mobilisant l'opinion et en la divisant (même si une partie conséquente des français, encore majoritairement rurale, montre peu d'intérêt pour l'affaire). "Un dîner en famille", dessin de Caran d'Ache paru dans Le Figaro du 14 février 1898 qui illustre la division des Français (en légende, en haut: "surtout ne parlons pas de l'affaire dreyfus"; en bas: "ils en ont parlé").Par quelle moyen la presse mobilise-t-elle l'opinion ?Au-delà de l'augmentation

stimulé les débats, tout le monde peut-être troll et va y trouve un certain plaisir. Le troll à toujours était présent dans toutes les cultures. Il alimente les débats et incité les journalistes à être plus vigilant. Document 4 : Le dessin de CARAN D’ACHE illustre ce qui se passe lorsque l’échange verbal porte sur un sujet tabou peut aller jusqu’à l’affrontement physique. L’épreuve de synthèse Exercice 1 (page 123) : SUJET 1 Thème : l’entrée des jeunes dans la vie active Doc 1 roman

main, qui du gouvernement, qui des juges de Zola, pour obtenir, pour les uns, la révision du procès Dreyfus, pour les autres, la condamnation de l'auteur de "J'accuse". La France entière est divisée. C'est l'époque où le caricaturiste antisémite Caran d'Ache, transposant ironiquement le drame dans le cadre d'un dîner de famille petit-bourgeois, note la légende : "Surtout, ne parlons pas de l'Affaire, et plus loin, les mêmes personnages, vaisselle bris&eacutee, rixe générale, et la l&eacutegende

anecdotique comme engagement contre le racisme- A. Comte-Sponville, «La politesse» Petit Traité des grandes vertus * Un traité sur l’éducation des enfants ***************1) Dessin de Plantu, C’est le goulag, Le Monde 19832) Caricature de Caran d’Ache, Un dîner en famille, à propos du « J’accuse » de Zola 1898 | GROUPEMENT DE TEXTES« La peste de l’homme c’est de penser qu’il sait » Montaigne, Essais LECTURES ANALYTIQUESETUDES D’ENSEMBLELECTURES CURSIVES HISTOIRE DE L’ART :DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES

États-Unis, Thomas Nast (1840-1902) Tandis que les revues satiriques comme le Charivari (1832), le Rire(1894) ou l'Assiette au beurre (1901) se multiplient, une nouvelle génération de caricaturistes s'impose en France dès la fin du XIXe siècle : Caran d'Ache, Jean-Louis Forain, Henri Gabriel Ibels (1867-1936), Charles Léandre (18621934), Albert Robida (1848-1926), Théophile Alexandre Steinlen, notamment. Pendant l'entre-deux-guerres, la caricature politique est principalement représentée par Henri-Paul