Carmen De Mérimée

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. ½¼ ½ ¾¼ J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait

l'Histoire =>Chateaubriand : « Tout prend aujourd'hui la forme de l'histoire, polémique, théâtre, roman, poésie. »(Études et discours historiques, 1826) - roman : Walter Scott, Cinq Mars de Vigny (1825), Les Chroniques du règne de Charles IX de Mérimée(1828), ND de Paris de Hugo (1831) -les historiens contemporains ne cessent de se référer au théâtre->vie de Cromwell est un « gd spectacle », conquête de l’Angleterre par les normands fut « un gd drame qui eut pr théâtre l'île de Bretagne » etc.

for the modern counterpart of the sunny world of the ancients. Thus the novel continues a tradition established by earlier nineteenthcentury writers such as Theophile Gautier, Prosper Merimee, and others who had popularized the Spain of orange trees, guitars, castanets, and dark-haired sensual women-the Spain of Carmen. Of this type of woman Louys wrote: "One felt that even though her face was veiled, it was possible to guess her thoughts, for she smiled with her legs and spoke with her torso. Only

révolutionna la musique de jazz, Charlie Parker, dit "Bird". Une mise en scène simple et belle, au service de la musique. Cote: DVD BIR. Carmen / réalisé par et scénario de Rosi ; Migenes-Johnson et Domingo et Raimondi , acteur ; scénario de Guerra ; Bizet , compositeur ; adapté de Mérimée. - Columbia Tristar Home Vidéo, 2000. Résumé : Le destin tragique de la belle et sauvage Carmen. Une réussite totale du film-opéra adaptant "la plus cinématographique des oeuvres lyriques". Cote: DVD CAR. La Dolce vita / Prova

toute point touchées par le fléau de description. Il en sera de même des œuvres de Prosper Mérimée dont la Colomba, le Mattéo Falcone, la Carmen, écrites avec une singulière puissance d'expression^ un don d'évocation et un pitto- resque remarquables^, s'éloignent fort de l'exo- tisme romantique. Le cadre est peint sobrement. Les personnages sont sains^ vivants. Stendhal, Mérimée, sont des auteurs intelligents ils ont : échappé à la contagion « d'humanitairerie » du siècle. Grandes

type (« Un type [...] est un personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent plus ou moins, il est le modèle du genre », dit Balzac dans sa préface d'Une ténébreuse affaire), voire un mythe (la Carmen de Mérimée). Le personnage peut encore être cerné par le truchement d'une caractérisation implicite : il se révèle en effet au lecteur par ce qu'il fait (actions, comportement) et par la façon dont il agit (mimiques, gestes, apparaissant notamment

ainsi amplifié) raconte l'histoire du héros voyant s'animer les tableaux de sa chambre et tombant amoureux de sa cafetière. Autres nouvelles « Le pied de Momie » ; « La morte amoureuse » ; « Arria Marcella » (1852, voir extrait) • Prosper Mérimée (auteur de Carmen, adaptation de Biset) : « La Venus d'Ille » Tzventan Todorov, critique intéressé par le fantastique, écrit que le fantastique est souvent lié à la sexualité ou a des perversions diverses. Il trouve donc son untérêt au 19e siècle car il

est également la « vitre » qui sépare la femme de l’Autre, du monde extérieur, une solution de facilité pour accéder de l’autre côté, tout en restant masquée : « Dans le miroir, les yeux verts de Carmen rencontrèrent durement les miens. »[11] La glace empêche donc tout affrontement direct entre Carmen et Colettevili et préserve ainsi pour chaque femme sa liberté d’agir, sans créer de lien d’amitié entre elles. Le miroir en tant que « réflecteur », permet au personnage de se situer et de faire le

citer les nouvelles de l'écrivain italien Cesare Pavese (Le Bel Été) qui rend, en un « flash » d'une soixantaine de pages, le moment fort d'une existence. La frontière entre roman et nouvelle peut-elle être floue ? Carmen, La Vénus d'Ille, Mateo Falcone sont des nouvelles de Mérimée ; mais Colomba, du fait peut-être de sa longueur, est présentée par son auteur comme « mon roman ou ma nouvelle » : cette hésitation montre que les frontières entre la nouvelle et le roman sont assez floues. De même