Carmen énonciation Complexe

lieu de la scène y soit fixe et marqué [...] » 12. L’action est déjà engagée quand commence la pièce (voir le récit d’Oreste). L’auteur choisit un moment de crise proche de la catastrophe finale (en grec, le mot signifie « dénouement »). La double énonciation 13. Ce sont les personnages eux-mêmes qui informent le spectateur. L’auteur imagine de les placer dans une situation où ils peuvent de la façon la plus naturelle informer à la fois un personnage et le public : ici, Oreste et Pylade, séparés par

travailler la langue pour mieux comprendre le texte. Exemple pou le livre « Mina je t’aime » Ecole des loisirs (reprise du Petit Chaperon rouge) - Carmina : il faut interroger le nom propre. Montrer que le nom est signifiant. Il évoque le rouge, Carmen, carne ? - Mots ambigus : bondit- souffle- crocs pointus- crinière fauve- membres- engloutit- - Thématique du rouge récurrente, liée au sang. (mère infirmière Wolf) - Tous ces mots, rapportés à un animal, ont un sens précis. Sens figuré

très importants. Au XVII siècle il y avait la règle, la contrainte, il y avait un modèle pour écrire. Au XVIII siècle, le centre de la culture et la littérature était la raison mais à ce moment est le « moi ». Au XIX siècle l’homme devienne plus complexe: il y a une sorte de questionnement pour l’homme. Il est aussi important la nostalgie de l’homme pour l’unité perdu. Le romantique va écrire pour se sauver de cette nostalgie, va être thérapeutique. La subjectivité est très importante. Le centre

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir

Séquence 14 L’amour dans le récit réaliste Stendhal, La Chartreuse de Parme H. de Balzac, Le Lys dans la vallée ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE Stendhal, La Chartreuse de Parme TEXTE 2 A. Dumas fils, La Dame aux camélias D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 P. Mérimée, « Carmen » ANALYSE D’IMAGE G. Verdi, La Traviata TEXTE 3 G. Flaubert, L’Éducation sentimentale D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 I. Tourgueniev, Premier amour TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS J. Losey, Don Giovanni 157 158 159 160 161 162 162 163

continue : on ne peut mieux suggérer que notre monde est un théâtre sur lequel, à l’infini, des personnages jouent plus ou moins bien leur rôle. VOCABULAIRE Au XVIIe siècle, le charme est un artifice magique, un sortilège. Le mot vient du latin carmen qui signifie : formule d’incantation magique pour guérir une blessure et, par extension, l’effet devenant la cause, philtre magique. Par extension également, le charme est une influence mystérieuse et puissante, dont la vertu suspend l’effet des

SUJET 1 SUJET NATIONAL, SEPTEMBRE 2011, SÉRIES S, ES Texte 1 Le narrateur rencontre Carmen pour la première fois et en fait le portrait à une de ses connaissances. ½¼ ½ ¾¼ J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait

semble préférer de plus en plus les forces linéaires. Le cinéaste a déclaré lui-même cette tendance esthétique choisie : « après tant de films aux intrigues complexes, aux personnages fouillés, analysés, j’ai eu envie d’une histoire toute simple, toute droite, comme celle de Mélo »1. Cette évolution remarquable vers des structures moins complexes semble substituer peu à peu l’esprit du classicisme au goût de la modernité. En outre, les thématiques des films changent au fil du temps. Comme nous l’avons

souvent au langage de la foi ou du surnaturel : le terme « charmants » qui caractérise les  « attraits » d’Elmire est un participe présent adjectivé du nom « charme », qui apparaît dans le complément « du côté de vos charmes » ; ce terme, issu du latin carmen, désigne un artifice magique, une puissance qui a trait à la sorcellerie et par laquelle on peut agir contre l’ordre naturel ; les formules hyperboliques « splendeur plus qu’humaine », « souveraine », « célestes appas », « regards divins », attribuent

souvent au langage de la foi ou du surnaturel : le terme « charmants » qui caractérise les  « attraits » d’Elmire est un participe présent adjectivé du nom « charme », qui apparaît dans le complément « du côté de vos charmes » ; ce terme, issu du latin carmen, désigne un artifice magique, une puissance qui a trait à la sorcellerie et par laquelle on peut agir contre l’ordre naturel ; les formules hyperboliques « splendeur plus qu’humaine », « souveraine », « célestes appas », « regards divins », attribuent