Casquette

style : métaphore, comparaison, périphrase... Voici en exemple la fameuse description de la casquette de Charles dans « Madame Bovary » de Flaubert qui est une vraie merveille en matière de description. Tout y est : nombreux adjectifs, métaphores, comparaisons, expansion du groupe nominal, etc.. De plus cette description a une vraie fonction symbolique puisque Flaubert, en décrivant une simple casquette, nous permet de cernercomplètement la psychologie du personnage, Charles. Ex :« C’était une

la force collective de la classe face au nouveau qui entre en scène en même temps que le lecteur. Ayant été auparavant présenté par le proviseur, par son allure physique et vestimentaire « donne l’idée d’un arlequin, d’un pantin) et enfin par sa casquette, objet indescriptible et hautement symbolique. Le passage que nous allons étudier précise la première impression en mettant le personnage en situation de se présenter lui-même. Thème et démarche Cette scène comme une petite scène de comédie

début il y a le jeu avec la casquette qui déclenche le rire des élèves (« toute la classe se mit à rire »). Il ne veut pas s’intégrer « c’étais la le genre » ce qui provoque les moqueries des élèves et des rires ce qui rend Charles encore plus ridicule puis il est incapable de prononcer son nom « comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé. », malgré le calme revenu, le rire reprend le dessus, comme incontrôlable et interminable. Charles veut encore récupérer sa casquette « Attire les foudres de

désignés par des pronoms à la troisième personne du pluriel : « Toute la classe » (l 30), « Des écoliers » (l 34), « la classe » (l 40) Le narrateur est omniscient car il lit dans les pensées de Charles « il ne savait pas síl fallait garder la casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. II) Charles un anti-héros 1) Aspect physique - Première description faite par le narrateur : Ce portrait physique comporte des connotations péjoratives qui donnent une mauvaise première

quíil regarde du regard le plus étranger. Le roman síordonne ainsi en un mouvement qui va de líextérieur à líintérieur, de la surface au coeur, de líindifférence à la complicité, puis revient de líintérieur à la périphérie. » Madame Bovary – La casquette de Charles     • SITUATION : Début du roman (incipit) La présentation de Charles Bovary encadre, dans le roman, l’histoire d’Emma. On a considéré comme une maladresse le fait que Flaubert commence par Charles. Mais deux raisons à cela :

bien plus que ridicule mais imbécile ; le personnage de Charles Bovary. Ce portrait péjorative est dresser notamment avec la synecdoque de la casquette de Charles Bovary : ‘ chapeau rond’ (l.22) + ‘bonnet’ (l.22) qui représentent la casquette et ‘habille en bourgeois’ (l.8) + ‘gars de la campagne’ (l.8) qui représentent Charles Bovary. Ici tout comme sa casquette, Charles essai de se donner une apparence de quelque chose qu’il n’est pas. Un ridicule accentué par la comparaison a la ligne 28 ‘ comme

à peine ». Description générale ensuite : « une quinzaine d'année environ […] plus», « les cheveux coupés droit », description de l'habit-veste. - Description d'une attitude : « Il les écouta de toutes ses oreilles… » - Description de détail : casquette - Prise de parole du personnage. Caractère épique et pittoresque des descriptions : longues énumérations, jeu sur les couleurs (« vert », « noir », « rouge », « jaunâtre », « bleu »). II. La fabrication d'un imbécile Un personnage

« une quinzaine d'année environ (…) plus haut de taille qu'aucun de nous tous » (…) « les cheveux coupés droit »(…) description de l'habit-veste. - Description d'une attitude: « Il les écouta de toutes ses oreilles… » - Description de détail: La casquette - Prise de parole du personnage. F. Caractère épique et pittoresque des descriptions: longues énumérations, jeu sur les couleurs (« vert », « noir », « rouge », « jaunâtre », « bleu »)   1.La fabrication d'un imbécile A. Un personnage qui n'est

livre de Mme Bovary qu’écrit Gustave Flaubert en 1857, qui participe à l’évocation d’une réalité sociale affligeante : le fameux moment avec la casquette de Charles Bovary. C’est un pauvre garçon décontenancé par les rires des écoliers après l’intervention de son professeur. Il avait posé sa casquette sur ses genoux, ne savant pas s’il fallait garder sa casquette à la main, la jeté par terre ou la mettre sur sa tête alors qu’il fallait la jeté. Les Misérables de Victor Hugo paru en 1862 est un roman

sa médiocrité. À la page 20, le narrateur s’intéresse aussi particulièrement à la casquette de Charles. Dans la description qu'il en fait, on sent du dédain, puis il précise qu’« elle était neuve. La visière brillait. » Cet élément apporte beaucoup à l’image que l’on se fait de ce personnage, car on a alors l’impression que malgré tous les efforts qu’il fournira pour être accepté, il n’y arrivera pas. Sa casquette est peut-être neuve, mais elle ne satisfait toujours pas le milieu qui accepte déjà