Cass Civ 1ère 21 Mars 2006

compensatoires. Il y a la multiplication des fonds d’indemnisation comme l’ONIAM qui est intervenu dans l’affaire du sang contaminé (VIH, Hépatite C). Notre droit de la responsabilité montre que la notion de réparation a évoluée et elle est devenue une exigence 1ère balayant les autres exigences du droit. La faute c’est une notion d’imputabilité, on recherche l’auteur de celle-ci. Droit des obligations 2 1 Dans la responsabilité délictuelle, par définition, il n’y a pas de lien de droit prédéterminé

conserver ou d'établir la preuve dépendant de la solution ». De plus, j'ai assisté à de nombreuses audiences dans les différents pôles du palais de justice : tribunal d'instance, tribunal de proximité, mais surtout tribunal de grande instance en sa 1ère et 4ème chambre. Je suis aussi allez au tribunal de commerce. Les litiges relevant pour la plupart du droit des affaires, mais plus précisément, des conflits entre groupes financiers et particuliers, ou encore entre sociétés et organismes financiers

ou de ne pas contracter. C’est également la liberté de choisir son contractant mais également de déterminer le contenu et la forme du contrat. Ce principe n’apparaît pas dans le code civil. Quantité de JP atteste de cette liberté contractuelle : 1ère 20/05/2010 09-65.045, il s’agissait d’une société ayant conclu un bail commercial dont les locaux étaient situés dans les locaux Val d’Europe Disney land paris. Le preneur devait verser une cotisation d’adhésion obligatoire à une association de commerçant

irrésistible et extérieur. Ces 3 critères sont cumulatifs. Mais la jpdce a été fluctuante : certaines exigeant les 3, ou 2 voire 1 seul, voir un autre critère l’insurmontabilité. Il y avait donc une grande insécurité juridique. AP 14 Avril 2006 : Cass essaye de clarifier les choses. A. La critique des critères classiques de la FM 1. L’extériorité Ce critère est apparu en même temps que les responsabilités objectives afin de ne pas permettre à celui qui est responsable du fait d’autrui

étrangère. D’autre part, le recours à un ordre national reste nécessaire pour qualifier les faits juridiques, interpréter les actes et obtenir l’exécution des contrats. La théorie du « contrat sans loi » n’a ainsi ni été retenue par la Cour de cassation ( 21 juin 1959, Société des Messageries Maritimes, « Tout contrat est nécessairement rattaché à la loi d’un Etat ») ni par les conventions internationales de conflit de loi. Rechercher la volonté implicite ou induite de désignation de loi applicable peut

suivants : Arrêt, jugement, jurisprudence, pourvoi (en cassation), moyen (d’un pourvoi), infirmation, confirmation, cassation, rejet, dispositif, visa, juges du fond, assemblée plénière. 2/ Lire les documents de la séance 3/ Faire la fiche d’arrêt, Cass. ass. plén. 29 juin 2001 (document 2)Conseils pour la fiche d’arrêt Première lectureElle consiste à rechercher la nature juridique de la décision :- Décision de première instance ?- Arrêt de cassation ou d’appel ?- Se solde-t-elle par un rejet, une

qu’une règle de preuve du cautionnement. 1ère Civ. 30 juin 1987 : revirement : les exigences relatives à la mention manuscrite ont pour finalité la protection de la caution (conditions de validité du cautionnement). => très forte augmentation du contentieux. => critiques de la doctrine : moyen pour certaines cautions averties d’échapper assez facilement à leur engagement. => La chambre commerciale n’a pas suivi l’opinion de la ch. civile. 1ère Civ. 15 nov. 1989 : exigences relatives à la

Document 1 : Cass. 1re civ. 20 juin 2000, Bull. I n° 191 ; D. 2000, p. 699, note M.-L. NIBOYET ; JCP 2001.II.10454, note A. GOURIO ; RTDCiv. 2000.670 obs. N. MOLFESSIS ; RTDCiv. 2000.676, obs. R. LIBCHABER.  Document 2 : Cass. 1re civ. 29 avril 2003, Bull. I. n° 100 ; Def. 2003.37810, p. 1183, note E. SAVAUX ; RDC 2004.453, obs. A. DEBET ; RDC 2004.527, obs. J.-F. SAGAUT.  Document 3 : CEDH, 14 février 2006, Lecarpentier et a. c./ France, RDC 2006.289, obs. Th. REVET (reproduites) ; RTD civ. 2006.261

délictuelle, l'incapable (mineur ou majeur) engage sa responsabilité (ou celle de ses parents si mineur). En ce qui concerne l'incapable majeur, cela résulte de la réforme du 3 janvier 1968 sur les incapacités, non modifié par la réorganisation du 5 mars 2007, article 414-3 du Code civil. -En matière contractuelle, l'incapable (mineur ou majeur) peut sous certaines conditions invoquer son incapacité pour obtenir l'annulation du contrat et échapper à sa responsabilité contractuelle : articles 1305

qui n’existait pas à l’époque des faits reprochés. Le médecin doit, donc, donner des soins « conformes aux données actuelles de la science », mais il est aussi « obligé de délivrer des informations conformes aux exigences futures de la jurisprudence »21. En l'occurrence, la Cour expose les médecins à une certaine insécurité juridique, à laquelle elle a hier soustrait les notaires22. Dans l'un et l'autre cas, les intéressés ne se prévalaient pas d'un « droit acquis à une jurisprudence figée », qui