Cass Civ 6 Janvier 2004

voisinage » (2è Civ., 19 novembre 1986). Pour qu’un trouble excède les inconvénients normaux de voisinage, deux conditions sont exigées. En premier lieu, le trouble doit être persistant ou récurrent (2è Civ., 5 février 2004) mais peut être occasionnel (3è Civ., 16 octobre 2008). En second lieu, il doit être grave dans les circonstances considérées de temps et de lieu (3è Civ., 14 janvier 2004, Bull. 2004). Le non-respect d’une réglementation ne suffit pas à caractériser le trouble anormal (2è Civ., 17 février 1993

codification se rapprochant de la loi, il semble que les deux aient de forts points de convergences. Dans quelle mesure la doctrine influe sur la codification tant en amont qu’en aval ? I. la codification publique et la doctrine La codification publique[6], avant d'être le triomphe de la loi, est celui de la vision doctrinale du droit. A. la doctrine à l’origine de la codification publique La conception doctrinale[7] du droit est au cœur de notre système juridique. La codification[8] est

CORRECTION DU TD N°6 : MARDI 19 NOVEMBRE LE CONTENU DES DROITS SUBJECTIFS I. Vocabulaire et questions Afin de clarifier la présentation du TD, le vocabulaire et les questions seront traités simultanément au travers de quatre axes : la notion classique du patrimoine (A), la distinction des droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux (B), la nature des obligations patrimoniales (C) et enfin le dépassement de la théorie classique du patrimoine (D). A. La notion classique du patrimoine

Pourtant, les sociétés commerciales n’ont connu un début de réglementation que dans l’ordonnance de Colbert de 1653[5]. Elle sera plus tard complétée par les œuvres législatives napoléoniennes, à savoir le Code civil de 1804 et le Code de commerce de 1807[6]. Mais ce dispositif était loin d’être contraignant à tel enseigne que « jusqu’en 1935[7] il n’y avait aucune sanction contre les dirigeants sociaux qui se réclamaient uniquement mandataires de la société ». La personnalité morale de la société constituait

Une deuxième condition essentielle doit être appréhendée et vérifiée par tout praticien expert ou juriste, savoir le consentement express du propriétaire : la simple tolérance ou connaissance ne pouvant remplir les conditions requises. ( C.Cass Civ 3 : 10 juillet 1996 n° 94-21.351). Il en sera mêmement que précédemment pour la poursuite de notre étude. Ces conditions admises comme acquises, l’expert doit s’interroger avant tout chiffrage et analyse sur les relations des parties en fin de bail

judiciaire » Section 1 : Le champ d’application de ces compétences § 1 : La définition de l’expertise judiciaire § 2 : L’expertise encadrée par le droit Section 2 : Le contrôle de ces compétences § 1 : Critiques sur le recrutement des experts § 2 : Loi 2004 et amélioration de la sélection Chapitre 2 : Missions de l’expert dit « judiciaire » Section 1 : Le rôle de l’expert § 1 : Eclairer le juge § 2 : Rédiger un rapport Section 2 : Le déroulement de la mission § 1 : La décision ordonnant expertise § 2

RAPPORT POUR LE MINISTRE DELEGUE A L’EMPLOI, AU TRAVAIL ET A L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES APTITUDE ET INAPTITUDE MEDICALE AU TRAVAIL: DIAGNOSTIC ET PERSPECTIVES JANVIER 2007 HERVE GOSSELIN Conseiller en service extraordinaire Chambre sociale de la Cour de cassation Remerciements Que soient ici remerciés . tout particulièrement, les docteurs Monique LARCHE-MOCHEL et Jacques DANAN, respectivement chef et adjoint au chef de l’Inspection médicale du travail, ainsi que toute

MARIE Mémoire présenté en vue de l’obtention du master droit recherche spécialité droit des personnes et de la famille par Karine HENRY Sous la direction de Mademoiselle Delphine AUTEM, Maître de conférences à Lille 2 Année universitaire 2004-2005 Mémoire publié après autorisation du jury sur http://edoctorale74.univ-lille2.fr Mes plus vifs remerciements à Mademoiselle AUTEM, pour ses précieux conseils, sa rigueur et sa disponibilité. Merci à Dhaou, à ma famille, et à mes ami(e)s

d’abord (I), l’efficience incertaine de tous ces droits ensuite (II). I- La permanence certaine de quelques droits A- La protection du corps du défunt La dignité de la personne humaine survit à la mort de celle-ci depuis l'affaire Erignac (Cass. 1re civ., 20 déc. 2000, Gridel, D. 2001, Chroniques p. 872). S'allonge ainsi la liste des quelques attributs extra-patrimoniaux qui, contrairement à la majorité des droits de la personnalité, ne disparaissent pas avec le décès de leur titulaire. Cette

prévaloir que de dommages et intérêts sur le fondement de l’article 1142 du Code civil. C’est d’ailleurs ce qui a été retenu dans l’arrêt de la Chambre commerciale du 28 avril 1987(5). Un second arrêt de la Cour d’appel de Paris du 13 novembre 1998(6) précise que le bénéficiaire de la promesse ne peut se prévaloir des dommages et intérêts qu’au titre d’un préjudice matériel et non d’un préjudice moral. Au stade de la conclusion du contrat, le consentement peut être vicié ou simulé. Le consentement