Cass Civ 7 Juin 1990

lui reconnaissaient jusque-là », ils peuvent du jour au lendemain, et de façon rétroactive, lui donner un sens différent. C'est ainsi que le Professeur Béatrice BOURDELOIS résume cette position : « la prohibition des arrêts de règlement (art. 5 C. civ.) s'oppose à ce qu'on puisse soutenir que la solution donnée dans une autre affaire constitue un droit acquis à pour le plaideur dont le dossier présenterait des faits similaires ; la possibilité que se reconnaît la jurisprudence de changer d'avis -

arrêt précise qu'il s'agit d'un régime de faute lourde. L'arrêt maintient l'exclusion de la responsabilité d'Etat pour ce qui résulterait du contenu d'une décision de justice devenue définitive, au nom de “ l'autorité de chose jugée ”. CE, Ass, 28 juin 2002, Garde des sceaux c. MAGUIERA : le Conseil d'Etat admet un régime de faute simple dans le cadre d'une affaire qui opposait le ministère de la justice et un requérant. le Conseil d'Etat cite les articles 13 et 6 §1 CEDH, puis considère que “ la

Pourtant, au-delà de ce cadre statutaire, l’exercice même du métier reste très mal connu, en particulier par le monde judiciaire. Mais depuis quelques années celui-ci découvre et reconnaît de mieux en mieux la richesse du rôle de l’expert-comptable : 7 ¾ d’une part, la première confusion possible est celle qui tendrait à mettre à la charge de l’expert-comptable les obligations comptables, fiscales et juridiques des entreprises alors que celui ci ne fait qu’assister les entreprises qui conservent

années, appliqué une de ses dispositions édictant que les actes de procédure doivent être rédigés en langage maternel français (il s’agissait d’une assignation déclarée nulle parce que comportant des passages en anglais non traduits en français : Cass., 2ème civ., 11 janv. 1989). 2) l’ordonnance d’avril 1667 : elle fut l’œuvre du Chancelier LAMOIGNON ; le Code de 1806 s’en est fortement inspiré. 3) Le Code de Procédure Civile de 1806 : élaboré par 5 praticiens (quatre magistrats et un avocat)

renaissance" de cette forme de sûreté immobilière dont les premiers effets avaient déjà été notés et commentés par la doctrine dans les années 1980,[6] devait par la suite s'amplifier tant par l'apparition d'une forme nouvelle d'antichrèse, l'antichrèse-bail,[7] qui cumulait "les avantages du droit de rétention et d'une possession corpore alieno, en accordant un bail au débiteur; la situation des parties est semblable économiquement à celle du lease-back ou cession-bail ",[8] que par l'usage qui devait en être

cassation, pour MM. D. et W., enregistrées le 17 juin 2010 ; Vu les observations produites par la SCP Nicolaÿ, de Lanouvelle, Hannotin, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, pour Mmes L. et P. et MM. Z., B., Z., M., S., I., B., K., H., P., C., T., S., M., G., E., K., K., N., S. et Z., enregistrées le 17 juin 2010 ; Vu les observations produites par Me Molin, avocat au barreau de Lyon, pour MM. M., A., S., G., S. et F., enregistrées le 18 juin 2010 ; Vu les observations produites par

chose, c’est la rescision pour lésion qui ne s’applique qu’aux biens immobiliers. Le vendeur d’un immeuble pourra demander la nullité de la vente en cas de lésion significative quant à sa valeur économique. Techniquement, il devra être lésé de plus des 7/12ème de la valeur de l’immeuble. C’est l’hypothèse où il a touché un prix qui n’atteint pas 5/12ème de la valeur économique réelle de l’immeuble. Le Code civil va traiter différemment les meubles et les immeubles, s’agissant des pouvoirs répartis entre

............................................................67 Table des matières.....................................................................................................................72 3 Table des sigles et abréviations BTL Cass. CA CAMP CDMT CMI CMR CNUDCI DMF ISM Code ISPS Code OMI UE Bulletin des transports et de la logistique Cour de cassation Cour d’appel Chambre arbitrale maritime de Paris Centre de droit maritime et des transports Comité Maritime International Convention

mécanismes de reconnaissance mutuelle au détriment des procédures nationales La convention de Dublin du 15 juin 1990, signée en complément de l’accord de Schengen du 4 juin 1985, a ainsi posé le principe d’un visa uniforme, délivré en fonction de critères harmonisés et permettant aux étrangers extra-européens de circuler librement au sein de l’espace Schengen. De même, l’accord d’application du 19 juin 1990 a conduit à une profonde européanisation du droit d’asile. Aux termes de cet accord, l’examen des demandes

l’administration, la détermination de la nature administrative ou de droit privé d’un contrat est du ressort du juge. La qualification donnée par les parties ne saurait ni lier ce dernier, ni même faire présumer de la nature administrative du contrat (TC, 9 juin 1986, Fabre). Les critères de de qualification d’un contrat sont, en conséquence, principalement, jurisprudentiels, et en l’espèce le juge a célébré le critère organique (A), mettant ainsi en orbite le critère alternatif (B). A- LA CELEBRATION DU