Caudillo

les a conduit à une telle arrogance et une telle vanité, qu’en mille lieux dix hommes ne peuvent pas 84 légitime de contrôler et de monopoliser le pouvoir que n’importe quel autre. Notons aussi que c’est précisément cette lutte entre les « caudillos » qui va conduire au morcellement des structures des Vice-royautés. Le cas du Mexique est à ce niveau là très significatif. En 1836, les États-Unis du Mexique vont perdre l’Amérique Centrale, en 1848 le Texas est annexé par les États-Unis et en 1848

général ont une vision plus paternaliste de leur rapport avec leur propre société. Ceci fait que ces Etats sont moins qu’avant un instrument de prédation d’un groupe sur les autres. Ce que l’on appelle en Amérique du sud le Caudellisme de l’espagnole caudillo = chef. Ce caudelisme relativement populiste permet un certain progrès économique et social, un certain affermissement de l’Etat et de l’administration publique même s’ils demeurent modestes dan ses ambitions de réforme. Dans la 2° moitié du XX è

forme de pouvoir sont données dans le despotisme oriental, analysé par Karl Wittfogel, dans l'Antiquité romaine par Marius et Jules César, au Japon par les shōgun Tokugawa des xviie et xviiie siècles, et, au xxe siècle, par le duce, le Führer, le caudillo, le « génial père des peuples de l'U.R.S.S. », le ra'ïs... L'individualisation du pouvoir ainsi définie ne saurait être confondue avec ce qu'on a récemment désigné par l'expression de « personnalisation du pouvoir » : celle-ci consiste à mettre en

lever plus tôt que lui, le devancer]. “Celui qui tire le premier tue le premier. La politique mexicaine, politique du pistolet, ne sait conjuguer qu’un seul verbe : A madrugar”, écrit Martín Luis Guzmán dans son roman La sombra del caudillo [L’ombre du caudillo], formidable portrait des généraux révolutionnaires reconvertis en politique dans les années 1920. Office des ténèbres, l’exercice du pouvoir s’est fondé pendant près d’un siècle sur la valeur politique de l’impénétrable. Quand le monopole

Autriche le régime austro-fascisme en 1934 … Ils sont gouvernés par un homme fort, une sorte de président doté des pleins pouvoirs. Ces gens là on les dôte d’un épithète hyperbolique. Mussolini : le duce (le chef) , Hitler Führer (le guide), Franco Caudillo (le chef) L’une des images de la politique est l’image d’un navire, il faut un capitaine. Les différentes façons dont on peut imaginer e principe de gouvernement. III La typologie traditionnelle des formes de gouvernement Cicéron fin

les espagnols et on accueille aussi les enfants de réfugiés. Francisco Franco marque le début de la guerre civile, mais ce n'était pas lui qui était le plus chaud pour faire le putsch. Une fois qu'il va rentrer en guerre, il va devenir le chef, "le Caudillo" du mouvement nationaliste. Il va diriger les opérations militaires durant la guerre, notamment le siège de Madrid. En 1939, la ville tombe. Le 1 er avril, Franco déclare que la guerre est finie. a) Bilan de la Guerre civile Guerre traumatisante:

ses qualités de tous ordres, parées d'une vertu exceptionnelle, rejaillissent sur l'amant(e). Sur la scène sociale, ce type d'autorité n'est pas du tout rare même si, sous ses formes !cs plus pures, il est voué à un certain éphémère. En réalité, le caudillo sud­ américain ne compte pas seulement sur son « machisme », et l'étalage des signes extérieurs de sa virilité, pour conquérir et surtout conserver l'appareil d'Etat. De même dans les pays occidentaux, si, avec la personnalisation du pouvoir, les

poder el Consejo de Regencia, formado por un teniente general, un arzobispo y un miembro del Movimiento Nacional, hasta que dos días después, el 22 de noviembre de 1975, el Príncipe de España Juan Carlos de Borbón, designado en julio de 1969 por el Caudillo como su sucesor «a título de rey», fue proclamado con el título de Juan Carlos I ante las Cortes franquistas. Tras la intervención «desde la emoción en el recuerdo de Franco» del presidente de las Cortes Alejandro Rodríguez de Valcárcel, Juan Carlos

poder el Consejo de Regencia, formado por un teniente general, un arzobispo y un miembro del Movimiento Nacional, hasta que dos días después, el 22 de noviembre de 1975, el Príncipe de España Juan Carlos de Borbón, designado en julio de 1969 por el Caudillo como su sucesor «a título de rey», fue proclamado con el título de Juan Carlos I ante las Cortes franquistas. Tras la intervención «desde la emoción en el recuerdo de Franco» del presidente de las Cortes Alejandro Rodríguez de Valcárcel, Juan Carlos

évidemment une abstraction, mais il doit s’incarner dans quelque chose, prendre chair, dans un personnage qui va le représenter en même temps qu’il le dirige, c’est le Chef, qui n’est pas seulement un chef, mais aussi « un guide » (duce, führer, caudillo). Il est charismatique, il doit sa légitimité à lui-même, et non pas au peuple, la conception fasciste de l’Etat s’oppose à l’idée que le pouvoir peut venir d’en bas. Le guide ne tire sa légitimité que de lui-même, le peuple n’a « qu’à croire et