Cause Psychologique De La Delinquance Juvénile

l’Angleterre, de l’Irlande du Nord et du Canada en 1908 ; celle du Portugal en 1911 ; celles des Pays-Bas et du Japon en 1922. Voir sur tous ces points, Jean TREPANIER, « Le développement historique de la justice des mineurs » in Cent ans de justice juvénile : Bilan et perspectives, 5e séminaire de l’Institut international des droits de l’enfant, 12 au 16 octobre 1996, protection des jeunes en danger et le jugement des mineurs délinquants9. Ce travail qui s’intéresse en particulier à la situation

en 1892 mais a surtout été développé et explicitement introduit par H.Hyman en 1942. Pour lui, le groupe de référence est rattaché à la psychologie sociale et peut donc expliquer les comportements politiques, mais aussi l’acculturation, la délinquance juvénile ou encore les maladies mentales. Le groupe de référence peut également être positif ou négatif. Dans le premier cas, on parle de groupe normatif puisque l’individu cherche à intégrer le groupe et suit donc les normes établies par le groupe

présumés capables de discernement. Celui-ci doit donc être démontré avant la déclaration de responsabilité pénale. Section 1. La minorité L’histoire de la délinquance juvénile permet de mieux appréhender les solutions contemporaines et celles qui sont en germe. I. L’histoire de la délinquance juvénile Deux périodes sont à distinguer : - La première période se situe entre le code pénal de 1810 et l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante

ce titre semble pouvoir plutôt revenir à Sumer et sa brillante civilisation qui s’est développée au Troisième millénaire, voire à Catal Höyük en Anatolie, Jéricho en Palestine ou Jarno en Irak. Babylone ne se trouve pour autant pas remise en cause dans sa dénomination de « première ville géante de l’Antiquité » (Paul Bairoch, 1985, p. 50). Cela ne fait que sept à huit mille ans que l’homme s’urbanise, en se regroupant au cœur de villes, représentation du cosmos. Les premières villes sont

gouvernement s’est intéressé à ces territoires car le risque de ne pas maîtriser ces populations et notamment les jeunes le préoccupe. À la vue des différentes lois sur la prévention de la délinquance, les jeunes de ces quartiers se trouvent stigmatisés et considérés comme de potentiels délinquants. Le risque de délinquance devient croissant et se trouve apparenté à un virus. Ce virus social nécessite une solution « médicamenteuse », ce que s’affère à développer le Plan Banlieue. Au niveau de l’emploi

sont grandes. L’impossibilité d’accéder aux biens et aux filles les amène, selon leurs orientations et leur profil, à rejoindre l’un de ces groupes armés. L’absence de toute opportunité économique pour ces jeunes risque de les maintenir dans la délinquance, chemin tout tracé vers le banditisme et de maintenir les filles dans leur position opportuniste aux regards de ces jeunes gens via la prostitution déguisée ou le statut de compagne officielle. Force est alors de constater que le problème de la

éducatives » (comme celui de la « dissociation familiale ») a eu longtemps les faveurs d'une certaine médecine sociale, aucune étude empirique d’envergure récente ne permet d'établir qu'une « mauvaise éducation » des familles est une cause majeure de la délinquance des enfants. Il serait donc sage de s’abstenir provisoirement sur cette question. 2. Le retour de la barbarie, la crise de civilisation. Dans sa version politique, ce deuxième type peut sembler réserver à quelques avatars des idéologies

psychologues qui, au cours des cinquantes dernières années, ayant le quasi-monopole du discours sur les jeunes, ont eu tendance à assimiler l’adolescence à la crise pubertaire et à définir la jeunesse comme cette période difficile de maturation psychologique qui devait conduire à l’âge adulte. Non que ces définition soient, dans leurs champs propres,, critiquables. Mais elles ne peuvent pas prétendre à elles seules fournir les bases d’une définition sociale de la jeunesse. De fait, même d’aborder la

portugais, le russe, le turc. Le candidat indique son choix dans sa demande d’inscription au concours. Il ne peut en aucun cas en changer au moment des épreuves. En outre, les candidats passent des tests psychotechniques destinés à évaluer leur profil psychologique et leur capacité à travailler en groupe (durée 2 heures 30). Ces tests ont lieu à l'admissibilité ou à l'admission. Les résultats de ces tests sont utilisés à l’admission, pour aide à la décision, par les membres du jury. LA SCOLARITE, LA CARRIERE

candidat indique son choix dans sa demande d’inscription au concours. Il ne peut en aucun cas en changer au moment des épreuves. durée : 15 mn ; coefficient 1 En outre, les candidats passent des tests psychotechniques destinés à évaluer leur profil psychologique et leur capacité à travailler en groupe. Ces tests ont lieu à l’admissibilité ou à l’admission. Les résultats de ces tests sont utilisés à l’admission. durée : 2h30 OFFICIER DE POLICE - CONCOURS EXTERNE 2 SCOLARITE - CARRIERE - PROMOTION SOCIALE