Cent Et Cent Fois Le Jour Ronsard

notion très complexe que tout le monde cherche à comprendre. C'est un sentiment que chacun cherche à ressentir. Ainsi à la gloire de la femme aimée, Aragon, le dernier poète courtois, a composé ses plus merveilleux poèmes. Pétrarque a chanté Laure, Ronsard Hélène, Lamartine, Elvire, c'est à Elsa qu'Aragon donne ses poèmes qui sont au nombre des plus beaux chants d'amour qu'un poète ait écrits d’où mon choix, Les yeux d’Elsa. Je pense que la poésie est également une beauté complexe et recherchée comme

T'ai-je déjà dit Que le parfum fruité De ton absence Embaume chacun de mes poèmes T'ai-je déjà dit Je t'aime (Bérège) Jacques Prévert CET AMOUR Cet amour Si violent  Si fragile  Si tendre  Si désespéré  Cet amour  Beau comme le jour  Et mauvais comme le temps Quand le temps est mauvais Cet amour si vrai Cet amour si beau Si heureux Si joyeux Et si dérisoire Tremblant de peur comme un enfant dans le noir Et si sûr de lui  Comme un homme tranquille au milieu de la nuit

verrons donc d’abord, à l’instar de Celaya, comment le poète s’engage dans son époque en tant que messager des hommes et fait de son œuvre une arme. Il est ensuite nécessaire de prouver que l’engagement n’est pas le seul rôle du poète qui se fait à la fois artiste, prince lyrique ou encore messager divin. D’un côté, le poète se doit de s’engager dans son époque, concerné, devant les événements historiques qui le poussent à témoigner, à dénoncer, à inviter à l’action et à la réflexion. D’abord, et

qui le veulent et font appel à leur sensibilité. Ces multiples thèmes abordés par le poète essayent de donner un sens à la vie en traitant des principales préoccupations de tout homme, tel que l’amour, sentiment que chacun a connu un jour, sentiment à la fois agréable mais qui détruit tellement il est fort. Ce sentiment rend les choses plus belles et le poète lui rend hommage ainsi qu’à la beauté, perpétuelle recherche du poète. Selon moi ces deux thèmes représentent le mieux le poète, quel

le « bonheur » au quotidien qui nous entoure que l’on ne voit même plus et notre vision de la vie est donc en conséquence décalée sur beaucoup de point de vue. Le but étant donc de reprendre conscience de ce confort de vie dont nous disposons chaque jour et de s’en réjouir. Ce thème nous permettra également de nous intéresser aux problèmes majeurs qui freinent le développement humain dans le monde et d’en avoir un aperçu suffisamment large pour pouvoir en tirer des conclusions. Ce thème intègre bien

révélation. En effet les deux premières strophes nous font penser que le soldat n’est autre qu’un déserteur profitant de ce « trou de verdure » pour protéger sa fuite. Mais la menace se précise lorsque Rimbaud signale a son interlocuteur par trois fois que le soldat dort, au sens littéral, les pieds devant («les pieds dans les glaïeuls», v. 9), comme un cadavre. Enfin ses soupçon se précise lorsque l’auteur lui dévoile la révélation final en deux temps : le soldat ne respire plus, il porte une blessure


De son front virginal arrosé de pudeur,
De sa bouche où nageait tant d'heureuse indolence,
Mon souffle aurait terni l'éclatante candeur.

Par instants j'espérais. Bonne autant qu'ingénue,
Elle me consolait du sort trop inhumain ;
Je l'avais vue un jour rougir à ma venue,
Et sa main par hasard avait touché ma main. 

17eme Paul Scarron (1610-1660) faites voir des os quand vous riez, Heleine,
Dont les uns sont entiers et ne sont gueres blancs ;
Les autres, des fragmens noirs comme de l'ebene
Et

monde. J’ai ensuite décidé de présenter dans un même ensemble deux poèmes de deux auteurs ne s’étant jamais connu mais dont les poèmes se rattachent à deux thèmes qui bien qu’opposés sont indissociables. Le premier, de Paul Eluard est une ode à la fois lancinante et poétique à une Liberté perdue par l’esclavage qu’Aimé Césaire montre et dénonce dans ses Cahiers d’un retour vers le pays natal. Il n’aurait pas été convenable d’oser proposer une anthologie de la poésie engagée sans y inclure un seul

partout : journaux , television, livres … Debut de l’anthologie: Comme on voit sur la branche au mois de Mai la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose : La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur : Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt feuille à feuille déclose : Ainsi en ta première et jeune nouveauté

période : Thématique : La poésie amoureuse de Ronsard. Questionnement : Lecture de vingt-deux poèmes d’amour composés par Ronsard. Découvrir des poèmes exprimant les variations du discours amoureux ; distinguer les nuances du sentiment amoureux et les raisons qui en font un thème majeur de l’expression littéraire et artistique de Ronsard ; s’interroger sur le rôle des images et des références dans le lyrisme amoureux. Odes et Sonnets de Ronsard (Classiques et Cie Lycée, Hatier, 2018)