Cestuy Là

COMMENTEE DE POEMES EN LANGUE FRANCAISE Décembre 2011 LA RENNAISSANCE DU BELLAY, Joackim, «  Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage « , Les Regrets, 1558 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison

mélancolique s'appela donc "Les regrets". Du Bellay meurt en janvier 1560, à l'âge de 37 ans. Joachim du Bellay, Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, les regrets, 1558 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison

certaine familiarité car c’est un humaniste et ils les fréquentent suffisamment pour ne plus avoir à les honorer. Le poète se compare aux héros de ses textes. L’Odyssée est réduite à un «beau voyage », tout comme Jason au vers suivant est désigné par «cestuy-là ». En pointant du doigt ces personnages, l’auteur se place au même niveau qu’eux, et il se considère comme leur égal. En ce sens, comme eux, il est audacieux et emblématique. Ulysse mettra dix ans pour rentrer chez lui et Jason devra affronter

plaisant entretien Qu'elle m'a faict ? Je servirai si bien Que de ma part l'amour sera durable A tout jamais. Jean Marot (1463 - 1526) Œuvres  1536 Heureux qui, comme Ulysse... Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre

constituée seulement de sonnet qu’il écrit lors de son voyage à Rome de 1553 à1557. Dans ce poème l’auteur regrette sa ville natale. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison

château ainsi que la verdure qui l’entour. Ce qui pour le poète est une qualification nostalgique se rapportant à la campagne de l’Anjou. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d'usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge !Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m'est

parfumé d’une gousse D’ail, - et m’emplit la chope immense, avec sa mousse Que dorait un rayon de soleil arriéré. Arthur Rimbaud Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison

haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite ! Jean Pierre Claris de FLORIAN Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d'usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge !Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m'est

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage – Joachim du Bellay (16è) Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d’usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,Que des palais Romains

individuelle originale.  Voici un poème de Joachim Du Bellay (1522-1560), l’un des principaux poètes représentatifs de la Pléiade. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d'usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui