Chambellan

des proches du roi qui prennent en charge ces fonctions (des nobles) indispensables au quotidien. C’est ce qu’on appelle des services domestiques. On les appelle grand officiers ou officiers. Celui qu’on appelle le chambellan est en charge du trésor et de la comptabilité. Le chambellan va être entouré de clercs, qui vont rédiger les actes. Il est entouré d’un sénéchal dirige la maison du Roi. Il a un rôle d’administrateur : souvent c’est lui qui va gérer les prévôts des seigneuries royales. Mais

cette singulière clarté ; mais le roi l’arrêta. « Je veux aller moi-même dans cette salle », dit- il . En achevant ces mots on le vit pâlir, et sa physionomie exprimait une espèce de terreur religieuse. Pourtant il sortit d’un pas ferme ; le chambellan et le médecin le suivirent, tenant chacun une bougie allumée. Le concierge, qui avait la charge des clefs, était déjà couché. Baumgarten alla le réveiller et lui ordonna, de la part du roi, d’ouvrir sur le champ les portes de la salle des États

pour laquelle, à côté du personnel aristocratiques apparaissent des techniques du droit. Il y a toujours des aristocrates. L’aristocratie conserve les grands offices prestigieux, des offices qui se spécialisent. Le chandelier devient peu à peu un chambellan. La gestion du trésor royal est confié à des spécialistes le connétable devient le vrai chef de l’armée du roi. Le connétable est assisté de collaborateur, se sont les maréchaux, les lieutenants, les prévaux et les archers. Assez rapidement le maréchal

ridicules, avaient le mérite d’en démentir d’autres plus véridiques, et elles plaisaient. Aussi, peu de temps avant l’arrivée de Fabrice au château, le marquis avait-il reçu la plaque d’un ordre renommé : c’était la cinquième qui ornait son habit de chambellan. A la vérité, il avait le chagrin de ne pas oser arborer cet habit hors de son cabinet ; mais il ne se permettait jamais de dicter une dépêche sans avoir revêtu le costume brodé, garni de tous ses ordres. Il eût cru manquer de respect d’en agir

pour assurer la continuité du pouvoir au-délà de la disparition physique du pouvoir, que les légistes de l'Ancien Régime ont inventé une formule célèbre « Le Roi est mort, vive le Roi » → sitôt le dernier soupir rendu par le Roi régnant, le grand Chambellan ouvre les portes et crie cette formule pour annoncer à tous qu'avant même toute réunion d'un quelconque conseil, toute délibération politique, la continuité du pouvoir est assurée. Il y aura un nouveau Roi. Vive le Roi : le nouveau Roi. Cette question

pour lui comme pour le courtisan. Par où s'éclaire le médiocre pamphlet de Renan ; car c'est un scandale aux yeux du courtisan si le roi abdique, j'entends d'esprit, sans y être contraint. « C'est, dit le chambellan, trop peu me respecter. » Or le chambellan en espoir est pire, et le chambellan d'imagination encore pire. L'ambition est petite, et cela est sans remède. Qui n'a point pouvoir, noblesse, richesse, gloire, s'il les désire il est vaincu. Il faut les avoir si on veut les mériter ;

depuis votre expédition contre la flotte de Blefuscu : comme amiral, il est jaloux de ce grand succès. Ce seigneur, de concert avec Flimnap, grand trésorier ; Limtoc, le général ; Chapitre VII 40 Les Voyages de Gulliver Lalcon, le grand chambellan, et Balmaff, le grand juge, ont dressé des articles pour vous faire votre procès en qualité de criminel de lèse-majesté et comme coupable de plusieurs autres grands crimes.» Cet exorde me frappa tellement, que j'allais l'interrompre, quand il

l’origine ; mais sa haine s’est fort augmentée depuis votre expédition contre la flotte de Blefuscu : comme amiral, il est jaloux de ce grand succès. Ce seigneur, de concert avec Flimnap, grand trésorier ; Limtoc, le général ; Lalcon, le grand chambellan, et Balmaff, le grand juge, ont dressé des articles pour vous faire votre procès en qualité de criminel de lèse-majesté et comme coupable de plusieurs autres grands crimes. » Cet exorde me frappa tellement, que j’allais l’interrompre, quand

ridicules, avaient le mérite d’en démentir d’autres plus véridiques, et elles plaisaient. Aussi, peu de temps avant l’arrivée de Fabrice au château, le marquis avait-il reçu la plaque d’un ordre renommé : c’était la cinquième qui ornait son habit de chambellan. A la vérité, il avait le chagrin de ne pas oser arborer cet habit hors de son cabinet ; mais il ne se permettait jamais de dicter une dépêche sans avoir revêtu le costume brodé, garni de tous ses ordres. Il eût cru manquer de respect d’en agir

contribue-t-elle à en révéler ou à en atténuer le comique ? | | |Invention : Comment faire comprendre le personnage d’Ondine ? Elle paraît « insupportable » au chambellan, qui la traite d’ « enfant » et | | |conclut ici d’un « C’est infernal ! ». Est-ce une telle impression que doit avoir le public ?