Chambre Civile 20 Novembre 2001

le serment décisoire. Ces procédés de preuve parfaits sont admissibles en toute matière et lient le juge, qui doit en tirer les conséquence. Au premier plan des procédés de preuve parfaite, il y a la preuve littérale, l'écrit. L'art. 1341 du Code civil dispose : « Il doit être passé acte devant notaires ou sous signatures privées de toute chose excédant une somme ou une valeur fixée par décret, même pour dépôt volontaire, et il n'est reçu aucune preuve par témoin contre ou outre le contenu aux actes

licenciement en vertu d’une jurisprudence rendue par la chambre sociale de la Cour de cassation en date du 14 octobre 1997 ( n°94-42.604P). Effectivement l’employeur qui entend se séparer d’un salarié ne peut recourir qu’au licenciement. De ce fait, l’employeur ne peut que procéder à un licenciement. Aussi l’employeur ne peut demander en justice la résiliation judiciaire du contrat de travail, cette position a été clarifiée par les juges en date du 13 mars 2001 ( n°98-46.411P). Introduction : Nos propos

dans ce cas , souligner le rejet de la vengeance ou de la possibilité de régler personnellement ce rapport contentieux avec quelqu’un d’autre. Il revient donc à l’Etat de droit d’asseoir ses institutions. Les conflits peuvent être d’ordre pénal, civil ou administratif. Et le droit processuel ne prend son essence qu’à partir de l’instant où les parties font appelle à l’institution judiciaire. En effet, la doctrine processualiste refuse d’adopter les modes alternatifs de règlement des litiges dans

société fournisseur, liées aux extensions de l’installation téléphonique litigieuse était parfaitement déterminable. La preneuse, demanderesse au pourvoi, forme alors un pourvoi en nullité du contrat, aux motifs que, en vertu de l’article 1129 du code civil,«n’est ni déterminé, ni déterminable le prix dont la fixation fait appel à des paramètres insuffisamment précisé » ; soit en l’espèce que l’extension de l’installation téléphonique faisant l’objet d’une plus value de la redevance de location initialement

L’ORDRE JUDICIAIRE 1 degré de juridiction Tribunal de grande instance Tribunal d’instance Tribunal de commerce CIVIL Conseil de prud’hommes Tribunal des affaires de Sécurité sociale Tribunal pour enfants Juges de proximité PÉNAL Tribunal de police Tribunal correctionnel Cour d’assises Appel COUR D’APPEL Composée de chambres spécialisées Chambre civile Chambre sociale Chambre commerciale Chambre pénale Pourvoi en cassation er d 2 degré de juridiction COUR DE CASSATION Elle vérifie la conformité

Dr. et patr. Dr. soc. dir. Fasc. Gaz. Pal. JCP JCP E JCP S JO LPA n° Obs. Op. cit. préc. préf. Req. RJS RTD civ. S. Soc. Archives de philosophie du droit Bulletin des arrêts des chambres civiles de la Cour de cassation Cour d’appel Conseil constitutionnel Chambre mixte de la cour de cassation Première chambre civile de la cour de cassation Conclusions Recueil Dalloz - Chronique - Informations rapides Droit et patrimoine Droit social Direction Fascicule Gazette du Palais Juris-Classeur périodique

celui de l'exploitation d'un fonds de commerce, ce qui suppose la nature commerciale de l'activité. Or, l'Assemblée plénière a ignoré ce critère, alors que l'activité de la société preneur revêtait un caractère commercial. Un arrêt de la troisième Chambre civile du 10 février 1999 a en effet considéré que le bail d'exploitation des appartements dans une résidence de tourisme est un bail commercial lorsque le locataire fournit à ses clients, dans les lieux loués, des prestations de service(5). C'était

    Droit  civil  –  Droit  des  personnes.           Cours  de  l’UBO  de  première  année  de  droit.         Avertissement  :     Ce  document  est  issu  d’une  prise  de  note  réalisée  lors  des  cours  magistraux  effectués  par   Mme  Caire,  maître  de  conférence  à  l’Université  de  Bretagne  Occidentale,  docteur

|contrat | | |Cass., 3ème civ. 24 mai 2000. |pour accueillir la demande, l'arrêt retient que |Vu l'article 1109 du Code civil ; | |  |la totalité des locaux à usage d'habitation | | | |étant vendue, l'article 10 de la loi du 31 |

jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme « La Patrie est en grand danger ! »[1] Depuis l’adoption de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales (ci-après Conv.EDH) par le Conseil de l’Europe le 4 novembre 1950 et la mise en place de la Cour Européenne des Droits de l’homme (ci-après CEDH) en 1959, le droit européen des droits de l’homme n’a cessé de se développer. Le texte de la Convention a été inspiré par la Déclaration Universelle des droits de