Chant D Automne

Chant d'automne Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal * Recherche Chercher une analyse de texte : ------------------------------------------------- Top of Form Bottom of Form * Rubriques Aidez-moi ! Forum Avertissement Liens * Oral du bac de français Méthode Déroulement de l'oral Matériel à apporter Texte officiel * Autres rubriques Les TPE Ecrit du bac de français Maths première Biologie première * Pour aller plus loin Biographie Figures de style Histoire

Chant d'automne I Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus

n’ai pas, hélas, le temps de me rendre à Saint-Charles et à Luminy ni même au Laboratoire d’astrophysique de Marseille. En m’accompagnant de Saint-Jérôme au GLM, d’Aix-en-Provence à Saint-Michel-l’Observatoire, Richard n’a CAESmagazine n° 76 • automne 2005 15 toutefois aucune difficulté à me faire apprécier la vitalité et la diversité du CAES sous le soleil de Provence. « Partager, c’est fabuleux ! » Brigitte Colme et Bernadette Veyssière, qui nous accueillent à la Maison méditerranéenne

.......................59 Lul de Faltenin ....................................................59 La tzigane ............................................................61 L'ermite .............................................................. 62 Automne............................................................. 66 L'Émigrant de Landor Road .............................. 66 Rosemonde ........................................................ 68 Le brasier .........................................

La vie d’un solitaire. * La Nature est envisagée contre un miroir de l’âme. * La Nature – permet l’expression des sentiments. Le héros Romantique – Solitude sensibilité. « Masochiste » - aime la mélancolie. Deuxième paragraphe : Automne c’est la saison monotone, reposante, calme. Tempête = arrivé dans l’hiver et rentre avec ravissement dans l’hiver. Tantôt il veut se battre contre sa mélancolie si ont prend en compte les vents et les nuages ainsi que les fantômes. Cela nous montre

le berger qui « chante tout doucement ». Image bucolique du pastoureau, du bonheur, à l'unisson des bêtes qui mugissent dans le vers pénultième (« Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent»). La douceur , presque monotone, du décor est accentuée par les assonances en [an) que le poète laisse en javelle tout au long de ses vers (« lentement », « s'empoisonnent », « vent dément », « chante tout doucement », « lentes et meuglant », « grand pré »...). Tout le monde chante, ici, sauf le poète

nuit d’amour A. La nuit d’automne « les deux yeux fermés » : Evoque la mort, le sommeil, l’imaginaire ; expression pléonastique, où le déterminant numéral vient renforcer l’idée des yeux clos. « soir » > intimité, atmosphère nocturne, couche. « automne » > déclin, crépuscule ; a priori source de mélancolie et de spleen. Mais ici cette nuit d’automne est « chaud[e] » : idée que l’été est en train de s’en aller, mais il en reste encore l’empreinte, comme des survivances, des regains de vie… B. Un

utilise t'il un mythe ancien, le mythe de la femme fleur déjà utilisé par Ronsard? Lecture Les colchiques Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s'empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violatres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne Les enfants de l'école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica Ils cueillent

| | |Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, | | |Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde; | | |Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, |

ce qu'il décrit comme de la musique. Ce poète propose à l'Âme mélancolique d'assoupir son chagrin à l'aide de cette mélodie (v.26-28 ): « Veux-tu que, remontant ma harpe qui sommeille, Comme un David assis près d'un Saül qui veille, Je chante encore pour t'assoupir ? » L'Âme quand à elle, représente le côté plus féminin du poète : sentimental, mélancolique et passionnée elle exprime le regret de la mort à travers des champs lexicaux très sombre. Elle reproche au poète de l'avoir ramener