Chant Pour La Belle Saison

de dénoncer un malaise des sociétés contemporaines (Trougnou « Le veilleur du mal »). Commençons par aborder les poèmes de Ronsard et de Queneau. Pierre de Ronsard, chef de file de « La Pléiade » fut principalement un auteur d’Ode (venant de odé =chanter). En conséquence, une ode a une forte résonance musicale, et j’ai remarqué que le poème de Queneau, pastiche de « Ode à Cassandre » a été repris en musique par Juliette Greco. Mais, revenons-en à Ronsard. Ses souhaits, les mêmes que les 7 autres

« L’Amour la poésie » est le titre d’un poème de Paul Eluard, où « la terre est bleue comme une orange » et où « les guêpes fleurissent vert ». L’amour est entendu parfois dans un sens plus large : Hugo évoque son amour de la République. La poésie doit chanter la liberté et insuffler l’esprit de révolte, ce que fait Aragon notamment quand il convoque les résistants aussi bien chrétiens (« celui qui croyait au ciel ») que communistes (« celui qui n’y croyait pas ») dans la Rose et le Réséda. Enfin, la poésie

le voir devenir Ambassadeur, seulement lui voulait devenir poète. Son beau-père voulant le persuader, l'emmène sur le « Paquebot des Mers du Sud », en 1841, cependant, le voyage ne dura que sept mois pour Baudelaire. Il gardera pour souvenir « la belle Dorothée » qui lui inspira plusieurs poèmes tels que L'albatros ou bien Parfum exotique. En 1842, Baudelaire dépensera l'héritage de son père dans l'alcool, l'amour et l'art, dans cette période sombre de sa vie, il rencontrera « la vénus noire » :

innovants, qui questionnent la société, ses meurs, ses évolutions : les artistes sont souvent porteurs d’une parole politique exprimée avec force, conviction, et radicalité. » Il crée ARTDANTHE dès sa première saison à Vanves, en 1997. Selon ses mots, son mandat à Vanves fut « la plus belle aventure artistique de sa vie. » Son enthousiasme et sa ténacité sont récompensés en 2012 par une médaille des arts et des lettres. A cette occasion le maire de Vanves résume sa crrière ainsi : « il a développé

errants au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j’enviais jusqu’au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l’humble feu de broussailles qu’il avait allumé au coin d’un bois. J’écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays, le chant naturel de l’homme est triste, lors même qu’il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré

que celle-là même que j’aime ne m’appartient pas ? –4– Une clef, Lucile, vous m’ouvriez les yeux sur un monde plus beau. Votre charme sur moi a laissé, entendez-moi bien, comme un rai de lune qui œuvre en secret. Quand vous m’aurez quitté, belle, me disais-je déjà, et que, évanouie, le songe de vous se subtilisera, n’oubliez pas que je serai à vos côtés. Vous connaissez, je crois, mes facultés à m’abstraire, et vous souvenez comme je vous visitai quelquefois. Sachez alors discerner dans la

m’ébattais comme un dauphin en gaieté. Je venais de chanter en nageant une mélodie que j’ai composée ce matin même sur un poëme en vieux français de Lamartine, que l’aspect des lieux où je suis m’a remis en mémoire. Ces vers me ravissent. Tu en jugeras ; Enner m’a promis de traduire le Lac en allemand. Que n’es-tu là ! nous courrions ensemble à cheval ; je me sens plein de verdoyante jeunesse, de force, d’intelligence et de joie. La nature est si belle autour de moi ! Cette plaine où fut Messine est

Les Fables de Jean de La Fontaine, Livre I (1668) À MONSEIGNEUR LE DAUPHIN. Je chante les Héros dont Ésope1 est le Père. Troupe de qui l’Histoire, encore que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons. Ce qu’ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes.

Fourmi La cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'oût, foi d'animal, Intérêt et principal." La fourmi n'est pas

La nuit (BANVILLE) A cette heure où les coeurs, d'amour rassasiés, Flottent dans le sommeil comme de blanches voiles, Entends-tu sur les bords de ce lac plein d'étoiles Chanter les rossignols aux suaves gosiers ? Sans doute, soulevant les flots extasiés De tes cheveux touffus et de tes derniers voiles, Les coussins attiédis, les draps aux fines toiles Baisent ton sein, fleuri comme un bois de rosiers ? Vois-tu,