Charité

« familles déshonorées » aux frères d'Elvire (III, 4 et 5), les « parents outragés » à Dom Louis (IV, 4 ; V, 1) le père de Dom Juan, les « maris poussés à bout » à Pierrot, le fiancé de Charlotte, les « lois violées » aux lois chrétiennes dont la charité chrétienne que Dom Juan à refusé à Francisque (le Pauvre, III, 2). Ce bilan se termine par le sort de Sganarelle, le « seul malheureux » que la mort de Dom Juan n'aura pas vengé et qui, au contraire, lui nuira car il n'aura jamais ses gages.

Une lecture approfondie révèle toutefois que Rabelais n'a jamais perdu la foi en la nature humaine. Malgré la folie guerrière qui s'était emparée de son siècle entre catholiques et protestants, la pensée rabelaisienne garde l'espoir d'une vraie charité chrétienne et de l'humanisme réel. Par la suite, après avoir obtenu son doctorat en médecine de l'université de Montpellier, il exerce un temps un peu partout en France, entre au service de Guillaume du Bellay, frère de Jean et gouverneur du Piémont

 (ré) invente­t­elle  un capitalisme solidaire ?, Editions Autrement, 2009, [p. 21‐24 ; 26‐27 ;  37‐43]  La Croix, La Philanthropie, c’est l’affaire de tous, 25 octobre 2010  Les Echos, Bill Gates, une charité bien ordonnée, 12 novembre 2010  Libération, Les milliardaires se foutent de la charité, 27 décembre 2010 Philipe  Kourilsky,  Extraits  de  Le  Temps  de  l’altruisme,  Editions  Odile  Jacob, octobre 2009, [p. 145‐148 ; 179‐183]              N.B.    Toute  coquille  ou  erreur  orthographique 

(v. 77-78). Dans le même ordre d’idées, l’anaphore des vers 78 à 81, où est répété le pronom « qui », crée un rythme incantatoire indissociable de la prière. Enfin, Rutebeuf semble abandonné par Dieu parce qu’il ne respecte plus le principe de la charité chrétienne : « Que celui qui a des biens, / doit les prendre pour lui » (v. 57). La solitude spirituelle, conjuguée à l’abandon des amis, contribue dans cette perspective au malheur de Rutebeuf. Nous verrons à présent que ce malheur est relié également

selon l’objet qui l’inspire . * Affection, attachement, inclination, tendresse. Disposition à vouloir le bien d’une entité humanisée (Dieu, le prochain, l’humanité, la patrie) et à se dévouer à elle . L’amour de l’homme pour DIEU : adoration, charité, dévotion, piété * pour l’amour de DIEU , par amour pour DIEU. L’amour du prochain, d’autrui: * altruisme, dévouement, fraternité, philanthropie. Amour sacré de la patrie: Patriotisme. Affection entre les membres d’une famille. L’amour

directeur de conscience qui prétend guider tout le monde mais qui est incapable de se guider lui-même. Molière savait qu'en écrivant une satire burlesque de ce couple et en insistant sur l'aveuglement ridicule du chef de famille qui en oublie toute charité chrétienne et sur l'hypocrisie naïve d'un bon gros directeur de conscience, amateur de bonne chère et incapable de résister à la beauté de la maîtresse de maison, il ferait rire la majorité de son public, aussi bien à la Ville qu'à la Cour. À commencer

cupide ou du cynique B) Nécessité d’une certaine sagesse dans la visée téléologique Cf Simmel sur le pouvoir d’achat : « avoir les moyens » de ses finalités C) Nécessité d’une conscience de l’Autre Charité chrétienne ; charité existentielle de la princesse d’Orviedo ; solidarité envers les plus pauvres : cf Simmel et l’exemple des dons en nature en Russie « La reconnaissance du riche est-elle légitime ? » Analyse du sujet : La question porte

émotion et simplicité. Il me déplaît de voir Ruth et Noémi arpenter, comme les planches d'un théâtre, le champ de Booz (passage de la Bible où Ruth peut ramasser le blé restant de la récolte dans le champ de Booz c’est une histoire qui symbolise de la charité chrétienne). » Paul de Saint-Victor4 « Millet peint avec une austère simplicité des sujets simples. Quoiqu'il étudie la nature d'assez près pour savoir le fin du fin, il ne se laisse pas aller au péché mignon des observateurs subtils; il échappe

désir sexuel et sentimental de l’autre désire ce qu’il désire. Cette manière de désirer mène forcément à la peur et donc à la souffrance. B - Le désir ne nous fait pas souffrir viscéralement si nous cherchons en nous la liberté stoïcienne et l’amour charité. Cependant certaines souffrances ne doivent pas être évitées car elles sont souvent un chemin de maturation et de fortitude puisque ce qui ne tue pas rend plus fort ; Notre volonté et nos désirs peuvent s’aligner avec la volonté universelle (ou

avec le sujet le plus proche. La rose acquiert ici un statut exceptionnel grâce aux références mythologiques, l’idée de paix est bien suggérée par le verbe « se repose ». La Grâce est une divinité mythologique (on peut penser aux trois grâces ou Charites (en grec Kharitas), filles d’Hélios, le soleil ou de Zeus, - Aglaé, la Brillante, Thalis, celle qui fait fleurir, et Euphrosine, celle qui réjouit les cœurs ; leurs noms traduisent leur rôle actif dans le développement de la nature, elles résident