Charles Baudelaire Les Tenebres

Juliette Drouet. Les Contemplations : œuvre multiforme donc comme il convient aux « mémoires d'une âmenote 19 ». Enfin, la Légende des siècles, son chef-d'œuvre, synthétise l'histoire du monde en une grande épopée parue en 1859 ; « L'homme montant des ténèbres à l'Idéal108,109 », c'est-à-dire la lente et douloureuse ascension de l'humanité vers le Progrès et la Lumière110. Place à part dans son siècle Tantôt lyrique, tantôt épique, Hugo est présent sur tous les fronts et dans tous les genres: il a profondément

marquent d’une empreinte profonde. L’actualité, si pressée de brasser le pire, oublie ceux qui feront la grandeur de leur siècle, à qui ils apportèrent une contribution essentielle à l’histoire de la littérature. La nuit de l’oubli enfouit dans ses ténèbres l’éphémère du discours politique et les petitesses dérisoires qui forment le fretin du quotidien. Le poète, lui, renaît chaque fois qu’un homme puise dans les beautés que recèle sa pensée des raisons de s’enthousiasmer, de chasser l’espace d’une

SEQUENCE 1 : BAUDELAIRE, L’ALCHIMISTE MAUDIT Explication linéaire n°2 : « Parfum exotique » Introduction ▪ Ce poème est extrait du recueil Les Fleurs du Mal de Baudelaire paru en 1857. Baudelaire est un célèbre poète du milieu du XIXème siècle. Il est considéré comme l’héritier des romantiques et le précurseur du symbolisme. ▪ Le poème se rattache à la section « Spleen et Idéal » et fait partie intégrante du cycle « Jeanne Duval », une des muses du poète et une artiste d’origine afro-caribéenne.

 1ère STI2D 3 SEQUENCE I – POESIE ET QUETE DU SENS Problématique Quel sens peut avoir la création poétique ? Que cherche le poète ? Textes étudiés en lecture analytique 1 – Hugo, « Le mendiant », Les Contemplations, 1856 2 – Baudelaire, « Correspondances », Les Fleurs du mal, 1857 3 – Jaccottet, « Le travail du poète », L’Ignorant, 1957 4 – Jaccottet, « Je sais maintenant que je ne possède rien … », L’Effraie, 1953 4 groupements de textes ○1er corpus. C’est le corpus que nous avons

sans nul doute le mouvement artistique le plus important du 19e siècle. Il est vrai qu'à partir de 1848, avec l'effondrement de la monarchie en France, le courant s'essouffle, ne se survivant plus qu'à travers quelques génies comme Hugo; mais avec Baudelaire, puis chez les symbolistes, l'influence romantique s'est prolongée jusqu'à la toute fin du siècle. | L'adjectif « romantique » était au dix-septième siècle synonyme de « romanesque ». Rousseau l'employa plus tard dans Les Rêveries du promeneur

gratuits ou arbitraires. Au nombre des admirateurs d’Hoffmann, on compte, par exemple, outre Charles Nodier*, Théophile Gautier* et Gérard de Nerval*. Tous se mettent au fantastique, qui devient vite un genre obligé (Honoré de Balzac*, Prosper Mérimée*, etc.). 1.4 Evolution du fantastique Vers 1850, le genre se renouvelle sous l’influence de l’Américain Edgar Allan Poe* (1809-1849). Charles Baudelaire traduit ses histoires et les fait connaître en France. Poe part de la tradition fantastique

autre (hyperbole), car il est blessé d’une flèche meurtrière (flèche de l’amour ou le regard de la dame). Puisque dans la douleur, il éprouve la joie de son amour, que la beauté de la dame (qui est lumière) le retire de sa prison (où règnent les ténèbres), les antithèses prolifèrent de plus en plus. Lyon est le foyer culturel le plus vivant du pays car la ville est en contact direct avec l’Italie, pays de la première Renaissance. Pétrarque est un poète italien du XIVème siècle qui a exercé

Stratégie romantique de la rime * Conclusion Introduction: le vers et le poème Le vers est une forme du signifiant qui n'est pas absolument nécessaire au poème comme nous le montrent beaucoup de poèmes modernes depuis les Petits poèmes en prose de Baudelaire jusqu'aux Calligrammes d'Apollinaire ou aux poèmes à contraintes de Georges Perec. Cependant il existe des affinités entre le vers, qui, dans sa forme métrique, repose sur un parallélisme de forme, et la forme sémantique du poème, le plus souvent

d’amertume en elle, Lorsque, remémorant la douceur maternelle, Hier, j’étais penché sur ma couche d’enfant. Quant je n’étais qu’au seuil de ce monde mauvais, Berceau, que n’as-tu fait pour moi tes draps funèbres ? Ma vie est un blason sur des murs de ténèbres, Et mes pas sont fautifs où maintenant je vais. Ah ! que n’a-t-on tiré mon linceul de tes langes, Et mon petit cercueil de ton bois frêle et blanc, Alors que se penchait sur ma vie, en tremblant, Ma mère souriante avec l’essaim des anges ! 11 Le

mélancolie profonde. Il aborde le temps qui passe en utilisant les lois de la nature comme le bouquet qui fane, typique du mouvement littéraire en question. [pic] Sculpture de Charles Baudelaire exposée au jardin du Luxembourg, réalisée par Pierre Félix Masseau. La chevelure, tiré des Fleurs du Mal, 1851, Charles Baudelaire Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette