Chevaliers de la Foi

s'engagent par des gestes et des paroles vus et entendus de tous. Ces rites sont constitués par l'hommage et la foi. • Le vassal, sans armes, tête nue, s'agenouille devant son seigneur en signe de soumission et place ses deux mains jointes dans celles du seigneur en disant : « je deviens ton homme ». C'est l'hommage. Puis le vassal se relève et, debout, jure fidélité à son seigneur. Il prête foi. Un dernier acte complète le rite : le seigneur remet à son vassal une motte de terre, un bâton ou un étendard

dans celles de son seigneur qui referme les siennes sur elles. Le vassal exprime la volonté de se donner en disant, comme en France au XIIIe siècle : « Sire, je deviens votre homme ». Puis il prononce un serment de fidélité dans lequel il engage sa foi. Le seigneur redresse alors son vassal en face de lui. La cérémonie se conclut en France par un baiser sur la bouche, qui fait du vassal un « homme de bouche et de mains », une sorte d’égal. Les deux contractants ont dès lors des droits et devoirs

Commentaire de Texte Commentaire de Texte Le 27 novembre 1095, le pape Urbain II profite d'un concile à Clermont pour lancer un appel aux chevaliers afin qu'ils fassent le voyage à Jérusalem pour repousser les infidèles. Ceux-ci sont des Turcs qui menacent d'abattre l'empire chrétien d'Orient et multiplient les obstacles aux pèlerinages en Terre Sainte, sur le tombeau du Christ. Ce document est donc un discours écrit en 1095 par le pape Urbain II, dans le but de faire appel à la croisade

religieuse et anticléricale : Diderot s'oppose au caractère divin de la monarchie. Dans les années 1760, Voltaire défend les victimes de l'intolérance religieuse?: les protestants Calas et Sirven, et le jeune chevalier de la Barre. LA FOI DANS LE PROGRES Cette observation critique est liée à la foi dans la perfectibilité intellectuelle et morale de l'humanité : le progrès des sciences et des techniques est censé améliorer le sort de l'homme et contribuer à son bonheur. L'ASPIRATION AU BONHEUR

se montre plus respectueux des règles courtoises de la société médiévale anglo-française.    L’histoire se déroule en Cornouailles, en Bretagne et en Irlande. Elle met en scène deux jeunes gens : Tristan de Loonois (le pays de St-Pol-de-Léon), chevalier et neveu de Marc, vieux roi de Cornouailles et Yseut la blonde, jeune fille noble d’Irlande, épouse de ce même Marc. Tout le roman relate les amours contrariées autant qu’irrésistibles de ces deux jouvenceaux.    Tristan, comme si c’était une prédestination

Manon Lescaut Littérature - XVIIIème siècle - Romans, nouvelles et autobios Samedi, 15 Janvier 2011 16:35 Écrit par Enola | | | | [pic]Manon Lescaut est le titre abrégé du roman. Les titres d'origine sont : Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut : Mémoires et Aventures d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde. Composition : En deux parties numérotées mais non titrées. Date : La dernière version révisée et augmentée date de 1753. Genre et registre

Romilly pose la question de l’utilité du détour. Ainsi se dessine la problématique : quelle est la nécessité du détour ? Chacun à sa façon, les documents de notre corpus apportent une réponse à travers une analyse symbolique du labyrinthe par Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, un texte narratif tiré d’un roman policier de Fred Vargas, Salut et Liberté, et enfin une case de Persepolis, une bande dessinée de Marjane Satrapi, détournant la Pietà de Michel-Ange. Nous verrons d’abord comment le détour

combattants, les chevaliers. Ils quittent dès leur plus jeunes âges pour être élevé par un seigneur. Cette classe va structurer le régime féodal et plus exactement par le suzerain et le vassal. Le plus grand suzerain est Dieu son vassal est le roi d'un pays, ce roi, ne sachant pas diriger un vaste territoire, celui-ci est divisé en plusieurs contées diriger par des nobles qui sont eux vassaux du roi ,mais chacun suzerain d'un écuyer. Le vassal est lié à un suzerain par obligation de foi et hommage

et : « Dessous un pin il est allé courant » v3/ « Le comte Roland git dessous un pin ». Ces répétitions forcent le lecteur à s’imaginer Roland souffrir, allongé sous un pin, en train de mourir. En lisant ces vers, on ne peut pas s’empêcher de se figurer le Chevalier à l’agonie. De cette manière, le narrateur renforce le pathétisme du tableau. De plus, cet effet de style permet au narrateur de préparer son public à la fin du récit, en renforçant le rythme du poème. Il ne faut pas oublier que les chansons de

c'est-à-dire la forme de latin véhiculaire utilisée pour la communication de tous les jours). au nord et en langues d'oc au sud. Pour l'essentiel, chronologiquement, on retient d'abord le genre épique des chansons de geste qui exaltent les exploits des chevaliers (ex. la Chanson de Roland, XIe siècle), puis la littérature courtoise, apparue au XIIe siècle, qui voit trouvères et troubadours chanter l'amour parfait dans leurs poèmes et Chrétien de Troyes écrire les Romans de la Table Ronde, alors que la fin