Cheveux de Pélé

Il y avait, vers l'an 1663, à quelques centaines de pas de Saint-Omer, une maisonnette assez bien bâtie, dont la porte s'ouvrait sur le grand chemin de Paris. Une haie vive d'aubépine et de sureau entourait un jardin où l'on voyait pêle-mêle des fleurs, des chèvres et des enfants. Une demi-douzaine de poules avec leurs poussins caquetaient dans un coin entre les choux et les fraisiers ; deux ou trois ruches, groupées sous des pêchers, tournaient vers le soleil leurs cônes odorants, tout bourdonnants

cela Marie ? Me tuer de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose ! Ah ! grand Dieu ! Pauvre petite ! Ton père qui t’aimait tant, ton père qui baisait ton petit cou blanc et parfumé, qui passait la main sans cesse dans les boucles de tes cheveux comme sur de la soie, qui prenait ton joli visage rond dans sa main, qui ta faisait sauter sur ses genoux, et le soir joignait tes deux petites mains pour prier Dieu ! […] Qui est-ce qui t’aimera ? Tous les enfants de ton âge auront des pères, excepté

des 50 dernières années selon la FIFA1. En outre, il est inclus dans le onze des meilleurs joueurs de l'histoire établi par World Soccer3, il est listé parmi les 125 meilleurs joueurs mondiaux encore vivants en 2004, dans un classement conjoint de Pelé et de la FIFA. Sportif préféré des Français en 20064, il est classé à trois reprises meilleur joueur mondial de l'année par la FIFA en 1998, 2000 et 20035 et Ballon d'or en 1998. Il est par deux fois classé second meilleur joueur français de tous les

C’est la rage luxurieuse, la lubricité forcenée, la jouissance horrible qui reste inachevée ! Vainement j’écartai ces idées ; elles mirent en un instant mon imagination en débauche. Je voyais déjà la comtesse nue, dans les bras d’une autre femme, les cheveux épars, pantelante, abattue, et que tourmente encore un plaisir avorté. Mon sang était de feu, mes sens grondaient ; je tombai comme étourdi sur un sofa. 1 Foedera, la femme sans cœur, La Peau de chagrin, roman de Bal- zac. –5– Revenu

éclatant qu’elle repassait. Mais dans la boutique où le poêle est trop rouge son sang s’est peu à peu évaporé. Elle devient de plus en plus blanche et dans la vapeur qui monte on la distingue à peine au milieu des vagues luisantes des dentelles. Ses cheveux blonds flottent dans l’air en boucles de rayons et le fer continue sa route en soulevant du linge des nuages — et autour de la table son âme qui résiste encore, son âme de repasseuse court et plie le linge en fredonnant une chanson — sans que personne

horrible des collines ! Et, pendant que la mère et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noir Avec l'avidité morne du désespoir ; Puis j'allais au champ triste à côté de l'église ; Tête nue, à pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient : C'est le père qui vient ! Les ronces écartaient leurs branches desséchées ; Je marchais à travers les humbles croix penchées, Disant je ne sais

En effet, le portrait se focalise petit à petit sur les cheveux de la fille. On voit alors que celle qui représente « la belle blonde » est loin de correspondre à cette image. Elle ne correspond pas à l'image de la fille à la longue crinière d'or que le lecteur et le client peuvent s'imaginer, et qui a été véhiculée par le personnage de Nana dans l’œuvre éponyme de Zola, publiée un an avant La Maison Tellier. Ici Fernande a peu de cheveux : « écourtée » (l.10), « lui couvrait insuffisamment le crâne »

sur la place où se tenaient les palabres, dans les ruelles tortueuses, grimpantes et chaussées de pierres, aux portes de la ville où se groupe le matin, pour le marché, la cohue mouvante des femmes aux silhouettes graciles, aux membres fins, aux cheveux plaqués par le beurre rance. Ils grattaient la terre, nettoyaient les cours, portaient le bois et l’eau, pilaient la farine de doura. Ils étaient reconnaissables au premier regard, même pour l’étranger, et après le séjour le plus bref. Toutes

compétition o 1.2 Première Coupe du monde (1930) o 1.3 Épreuves européennes d'avant-guerre et victoires italiennes (1934-1938) o 1.4 Interruption et retour de la compétition (1942-1950) o 1.5 Le Brésil et Pelé victorieux (1958-1962-1970) o 1.6 Victoires des pays hôtes (1966-1974-1978) o 1.7 Catenaccio italien (1982) o 1.8 Sacre de l'Argentine de Maradona et revanche allemande (1986-1990) o 1.9 Sacres du Brésil

râlait dans le silence comme une personne asthmatique : quelques feuilles de choux, débordant avec l'écume, indiquaient que la portion cultivée du jardin avait été prise à contribution pour ce brouet plus que spartiate. Un vieux chat noir, maigre, pelé comme un manchon hors d'usage et dont le poil tombé laissait voir par places la peau bleuâtre, était assis sur son derrière aussi près du feu que cela était possible sans se griller les moustaches, et fixait sur la marmite ses prunelles vertes traversées