Chimène

Une bataille est alors proclamée : celle de retrouver sa place, sa grandeur d'âme dans une cité intolérante en matière de religion (comme dans Polyeucte), ou démolie par la guerre (Horace) ou encore dominée par des moeurs obsolètes (les pères de Chimène et Rodrigue). Avec Le Cid, nous assistons à la naissance du éros, à cette métamorphose d'un être ordinaire en être extraordinaire, et Corneille nous dévoile toute la difficulté de cette transformation. Dans Horace, le éros se trouve confronté à la

scène 2 nous plonge dans l’intimité de la princesse et nous apprenons qu’elle aime Rodrigue : le trouble qui l’anime est mis en évidence par le découpage de l’alexandrin : «Je l’aime. - Vous l’aimez ! » v. 83  Mais elle favorise l’union entre Chimène et l’homme qu’elle aime malgré la souffrance qu’elle en éprouve car Rodrigue n’est pas de son rang et le sens de l’honneur et du devoir de l’Infante ne lui permet pas de laisser libre cours à ses sentiments : « Il m’en souvient si bien que j’épandrai

par exemple une option affective ou amoureuse contre une option morale ou religieuse. Père de Don Rodrigue vielleuse, passé Chimène jeunesse, futur. 1ère partie : Chimène est répété à chaque fin de strophes ce qui montre qu’il a de la peine elle est au centre de ce dilemme. 2nde partie : Don Rodrigue est du coté de Chimène 3ème partie : Il décide de venger son père Il y a une absence du « je » tant que la décision n’est pas prise, le « je » reviens en force lorsqu’il

inspiré » d’un auteur espagnol retraçant l’histoire d’un héros espagnol : Le Cid de Campeador. Ne répondant pas aux codes des trois unîtes du théâtre classique, elle subit une querelle. Le Cid est une tragédie qui raconte l’amour douloureux entre Chimène et Rodrigue. Corneille raconte l’histoire d’une jeteuse que ses ainées condamnés au renoncement et dont les senIents poussent à la révolte. Nous découvrons ici, la scène I à l’acte 6. Celui-ci

infâme » (v. 305-306), « laisser un affront impuni » / « punir le père de Chimène » (v. 309310). – Strophe 3 : « Noble et dure contrainte / aimable tyrannie » (v. 312), « plaisirs […] morts » / « gloire ternie » (v. 313), « l’une » / « l’autre », « malheureux » / « indigne » (v. 314), « Cher et cruel espoir » (v. 315)/ « Digne ennemi » (v. 317), « M’es-tu donné pour venger mon honneur » / « M’es-tu donné pour perdre ma Chimène ? » (v. 319-320). • Les strophes 2 et 3 se terminent par une double interrogation

L’unité d’action C’est bien l’amour menacé de Rodrigue et Chimène qui constitue presque tout le sujet de la pièce. Cependant, la « tragédie de l’infante est une intrigue secondaire venant se greffer, sans nécessité absolue, sur l’intrigue principale. Corneille d’ailleurs le reconnaîtra dans un passage du Discours : « Aristote blâme fort les épisodes détachés et dit que les mauvais poètes en font par ignorance et les bons en faveur des comédiens pour leur donner de l’emploi.» La « tragédie de l’infante

en recherchant désespérément une solution que Rodrigue vient à des pensées suicidaires. Les anaphores interrogatives qui clôturent les strophes 2 et 3 tels que « Faut-il laisser un affront impuni ?/Faut-il punir le père de Chimène ? »(v.22-23), « Mets-tu donné pour perdre Chimène ? »(v.32-33) démontre l’indécision du héros, son incapacité de choisir entre l’amour et l’honneur et annonce la nécessité d’une délibération, la mort lui vient à l’esprit comme solution. De plus, les répétitions, les redondances

personnages finissent divinisés. Le Cid : Inspiré d’une comédie espagnole de Guillen de Castro - Rodrigue et Chimène s’aiment, seulement, après une violente dispute entre leurs pères, celui de Rodrigue demande à son fils de tuer celui de Chimène, ce qu’il fait par devoir. Chimène, pourtant amoureuse de Rodrigue, se voit obligée de le haïr. Combattant pour le roi, il devient héros national, et Chimène l’accepte s’il bat son autre prétendant, le don Sanche. Rodrigue gagne et ils finissent heureux. → Tragi-comique

parlement de Paris. À la fin de l'année 1637, l’Académie présente un texte mis au point par Jean Chapelain : Les Sentiments de l’Académie sur la tragi-comédie du Cid, qui contient un certain nombre d’observations de style. La plus connue fait référence à Chimène, qui n'hésite que très succinctement à défaire la promesse de mariage accordée à Rodrigue, assassin de son père. La promesse étant respectée, les moralistes se trouvèrent choqués de ce manque de bienséance et de vraisemblance. Toutefois, Corneille

 Elle a donné lieu à un événement majeur de l'histoire de la littérature : la  querelle du Cid . Le début de la pièce de Corneille nous apprend que Don Diègue et Don Gormas veulent marier leurs enfants, Rodrigue et Chimène, qui sont amoureux l’un de l’autre. Mais le roi choisit Don Diègue comme précepteur de son fils, ce qui attise la colère de Don Gormas. Il gifle le vieil homme. Ce dernier confie à Rodrigue le soin de le venger de cet outrage. A la scène 5 de l’acte