Chute Edenique

incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la créature contre son créateur, contre cet « ogre appelé Dieu » (Pétrus Borel), qui se voit parfois repoussé au profit de la prière (Hugo) : Seigneur,

bien faits » (l. 12-13), avec des corps harmonieux et de très beaux visages. L’accumulation des détails montre la fascination de Colomb, étonné par la diversité, la fantaisie des peintures dont se parent les Indiens. Il offre ainsi une description édénique et hyperbolique. Il évoque ensuite leurs armes et par là leur comportement pacifique  : ce qui caractérise les Indiens c’est leur ignorance qui ressemble à de l’innocence : ils n’ont pas d’armes seulement des sagaies et ils ne connaissent même pas

modèle des «petites histoires à vignettes des journaux pour enfants». Elles s'organisent en effet autour d'un seul et même scénario de bande dessinée. Le caractère stéréotypique de la structure narrative, la répétitivité de l'effet produit par la « chute » finale, la brièveté des séquences fondées sur un comique de situations, autant d'éléments en effet qui renvoient, morphologiquement, à la bande dessinée. C’est une série de croquis satiriques du comportement urbain où le fantastique n’est jamais

sortant de la femme, Les petits morceaux blancs, chassés en tourbillons, De tous les billets doux, devenus papillons. Les Contemplations, I, 51-52 xn): (I, Les papillons blancs sont souvent comparés aux flocons de neige, qui, dans leur chute lente, tour- billonnent au gré du vent et semblent voltiger Autour de ces touffes flottait sans cesse une : neige vivante de papillons blancs. Le Rhin, I, 262 (XVIII). LES INFLUENCES Les petites DETERMINANTES blanches ailes Sur les

coudes, presque à pic, et meilleur pour les chèvres que pour les hommes, aboutissait à la plate−forme où était la planche. Les sentiers de falaise sont habituellement d'une déclivité peu tentante; ils s'offrent moins comme une route que comme une chute; ils croulent plutôt qu'ils ne descendent. Celui−ci, ramification vraisemblable de quelque chemin dans la plaine, était désagréable à regarder, tant il était vertical. On le voyait d'en bas gagner en zigzag les assises hautes de la falaise d'où

coudes, presque à pic, et meilleur pour les chèvres que pour les hommes, aboutissait à la plate−forme où était la planche. Les sentiers de falaise sont habituellement d'une déclivité peu tentante; ils s'offrent moins comme une route que comme une chute; ils croulent plutôt qu'ils ne descendent. Celui−ci, ramification vraisemblable de quelque chemin dans la plaine, était désagréable à regarder, tant il était vertical. On le voyait d'en bas gagner en zigzag les assises hautes de la falaise d'où

coudes, presque à pic, et meilleur pour les chèvres que pour les hommes, aboutissait à la plateforme où était la planche. Les sentiers de falaise sont habituellement d’une déclivité peu tentante ; ils s’offrent moins comme une route que comme une chute ; ils croulent plutôt qu’ils ne descendent. Celui-ci, ramification vraisemblable de quelque chemin dans la plaine, était désagréable à regarder, tant il était vertical. On le voyait d’en bas gagner en zigzag les assises hautes 33 de la falaise

la ville leur a refusé - à savoir la liberté et l’épanouissement de leur individualité l’espace rural le leur offrira. L’espace villageois est typiquement africain et est investi par des personnages qui, habituellement, le fuient pour un ailleurs édénique. Dans l’imaginaire des villageois, atteindre la ville c’est se mettre à l’abri et prolonger sa vie. Magamou Seck, à l’instar de tous les jeunes ruraux, rêve de modernité et de luxe. Comme tous les candidats à l’exode rural, il aspire à une vie meilleure

absolue. Il était tentant de se perdre, je l’ai fait. Comme un cheval emballé, je n’ai pu m’arrêter. Le précipice était au bout des mots et je n’avais plus de mots. Les acteurs sont comme les enfants. Ils rêvent de territoires interdits. J’ai chuté, j’ai eu un trou affreux, ce fut terrible. Je balbutiais des syllabes, cherchant désespérément un mot, n’importe lequel accroché à un sens, mais plus rien n’avait de sens, sinon le regard terrifié de Fanny. Après une éternité, je me suis éloigné

des signes : l'art, l'amour et la mondanité. La juxtaposition de ces trois domaines et les effets de causalité entre eux font ressortir plusieurs relations. D'une part, l'identification des signes de l'art dans ceux de l'amour engendre la chute du personnage. Ainsi Swann amoureux d'Odette, voit en elle un Botticelli, d'où le signe de l'idolâtrie qui fait dégrader l'art au dilettantisme et l'esthétisme (faire le point sur De la lecture, Montesquieu, Ruskin…). D’autre part, les signes