Chute Edenique

appelle le « code édénique » (Barthes, 1972: 149), c’est-à-dire les manifestations diverses de la « Nature gratifiante » de l’île (ibidem) – un code auquel Mercure fait 79 toutefois subir quelques détournements. Ainsi, si la configuration de l’île est parfaite du point de vue de Loncours, c’est en raison de l’aridité et du peu d’attrait de Mortes-Frontières, qui servent exactement le dessein du vieillard en lui garantissant l’isolement. Barthes indique encore que le code édénique se traduit par

appelle le « code édénique » (Barthes, 1972: 149), c’est-à-dire les manifestations diverses de la « Nature gratifiante » de l’île (ibidem) – un code auquel Mercure fait 79 toutefois subir quelques détournements. Ainsi, si la configuration de l’île est parfaite du point de vue de Loncours, c’est en raison de l’aridité et du peu d’attrait de Mortes-Frontières, qui servent exactement le dessein du vieillard en lui garantissant l’isolement. Barthes indique encore que le code édénique se traduit par

là-bas » et « là », synonymes d’ailleurs, qui s’opposent à l’ « ici », soit le spleen. Par ailleurs, elle est caractérisée par trois aspects : *lieu de pureté originelle En effet, « tout y parlerait à l’âme en secret », comme dans le monde d’avant la chute, le monde primordial où l’âme n’était pas souillée par le corps. C’est l’occasion d’une anamnèse (terme de neuropsychologie : malade qui évoque ses propres souvenirs), une rêverie progressive. *lieu de plénitude C’est un lieu dans lequel les sens

les arbres profonds ? », vv. 4 et 8. Il n’hésite pas non plus à prendre à parti le lecteur et à l’associer à son expérience commune du désir et de la beauté vaincue « quand nous en triomphons » (v. 6). 2. La danse du désir amoureux dans un cadre édénique L’intensité du regard et la beauté sauvage de cette « fée » envahissent presque toute la scène de la troisième strophe (vv. 9-11), faisant monté le suspense évoqué plus haut et poussant alors le poète à l’exclamation de son désir (v. 12), comparé

7l: 28). Il y a une sortie du paradis céleste au paradis terrestre d’Éden (8: 4). Bien que l’arbre de vie soit au paradis dans le troisième ciel, sa racine est à la sortie de la terre (8: 4). Les jets dans le paradis céleste coulent dans le paradis édénique (8: 6). De même, le paradis terrestre est ouvert au ciel (42: 3 L; 71: 28). Quand Adam et Eve étaient dans le jardin, ils pourraient contempler les anges depuis le paradis céleste (31: l-2). Le fait que le paradis soit entre le corruptible et l’incorruptible

les hommes et l’Emile (traité sur l’Education). Cette théorie du bon sauvage pose que l’état de nature, antérieur à la civilisation, est bon et naturel pour l’homme. Dans l’état de nature, l’homme serait heureux. La civilisation correspondrait à la chute de l’homme, une perversion de sa nature: L’homme naît bon, c’est la société qui le déprave selon Rousseau. Dans l’état de nature, l’homme, ce bon sauvage, arrive à pourvoir à ses besoins puisqu’ils sont peu nombreux, il est libre et stupide. Sa morale

Table des matières 1/ Avant-propos 1 2/ L’espace le clézien 5 2. 1 Lieux originels 6 2.1.1 Désert 6 2.1.2 Mer 16 2.1.3 Fleuve 19 2.2 Lieux édéniques 25 2.2.1 Mananava 25 2.2.2 Le Boucan 29 2.2.3 L’île Saint Brandon 31 2.2.4 L’Anse aux Anglais 33 2.2.5 Les lacs de vie 38 3/ Rencontre entre l’espace et les personnages – effet de miroir 41 3.1 Animation des éléments 42 3.2 Incarnation de l’espace 46 4/ Effet de contraste 53 4.1 La ville 55

Dispensationalisme : La théologie de l’alliance Brève définition de la théologie de l’alliance. Il s’agit d’un courant de pensée qui conçoit la Bible comme étant une alliance de grâce post édénique, conclue entre Dieu et les élus. Par cette alliance, Dieu s’est simplement engagé à sauver les élus ; toute l’histoire en aval de la chute originelle constitue les annales de cette famille de Dieu continuelle et pour laquelle s'accomplit l’alliance. Distinctions entre théologie de l’alliance et dispensationalisme

comme il le précise. C’est cette observation qui mène à l’association qu’on a qualifiée d’exclusive du Négro-africain avec l’émotion, d’où la formule : « L’émotion est nègre, la raison hellène ». Reprenant la définition de Sartre de l’émotion, « une chute brusque de la conscience dans le monde magique », Senghor a voulu montrer que cette faculté de la conscience permettait au Négro-africain de dépasser le monde des apparences pour s’infiltrer dans le surréel. Ainsi, « les rapports entre les hommes sont

– valorisée ÈVE positivement, donc, pendant la traversée, avant la visite des « délices » –, apparaît comme une émanation de Ceylan ou un signe avant-coureur de l’Île Fortunée, l’île enchanteresse, dont elle est l’Ève d’avant la Faute et la Chute : « Ève des paradis merveilleux, fleur elle-même, fleur d’ivresse, et fruit savoureux de l’éternel désir, je la voyais errer et bondir, [...] non plus dans ce moderne costume de piqué blanc, [...] mais dans la splendeur surnaturalisée de sa nudité