Chômage Et Précarité

sur le marché du travail. Chômage au zénith, salaire en berne, déqualification à l’embauche…Les perspectives sont très moroses. Mais la crise économique n’explique pas tout. » Liaisons sociales septembre 2010 Introduction Au cours des dernières années, le taux de chômage des jeunes à grimpé en flèche, pour arriver à 25%. La France comme tout les pays de L’OCDE, est actuellement confrontée à une grave crise économique et l’on assiste à une montée très rapide du chômage, particulièrement chez les

main-d’œuvre et disparation des emplois peu qualifiés). Cette crise économique, associé à l’augmentation de la population active (génération du baby-boom sur le marché du travail, augmentation du travail des femmes) entraine un accroissement considérable du chômage. Durant cette période, le travail intérimaire, les contrats précaires se développent. I-1 Le RMI (Revenu Minimum d’Insertion) * Contexte Au début des années soixante-dix, alors qu'il s'agit d'améliorer la qualité de la vie dans un contexte

de la pauvreté en France Il existe une pauvreté traditionnelle qui repose essentiellement sur des critères économiques ( A). Cependant aujourd’hui en France, nous devons faire face à une nouvelle sorte de pauvreté qui est marquée par la précarité (B). A. La pauvreté traditionnelle Traditionnellement en France, la pauvreté concerne essentiellement les personnes qui n’ont pas de revenus ou qui perçoivent de faibles revenus. Le critère de pauvreté repose alors essentiellement sur

terre et l’argent. Le droit du travail va désormais protéger la force de travail pour sortir le monde ouvrier de la précarité et du dénuement dans lequel l’a plongé le capitalisme du 19ème siècle. L’état construit se système de protection sociale à partir de lois sur les retraites, le chômage, les accidents du travail et l’assurance maladie. Les salaires, l’emploi et le chômage, l’activité par profession, les budgets ouvriers, l’indice des prix à la consommation font désormais parti des grandeurs

discriminations subies ................................................................................................................. 10 Des femmes davantage exposées à la précarité ................................................................................ 11 Des écarts de salaires et de plus forts taux de chômage ................................................................... 11 1) 2) 3) Des obstacles difficilement surmontables..............................................

syndicats sont à leur apogée(années 1970). Ils sont plus puissants que jamais et de ce fait, obtiennent des droits capitaux. Pour protéger le statut des salariés, un salaire minimum est déclaré, la sécurité sociale voit le jour ainsi que l'assurance chômage(…). Ces différents acquis permettent aux salariés de ne pas être exploiter injustement. Des années 1990 jusqu'à aujourd'hui, le travail va changer de celui des cols bleus et cols blancs du taylorisme. Les tâches seront multiples et moins répétitives

pour contraindre physiquement, psychiquement et socialement ces personnes. La sous-traitance en cascade est mise en lumière par C.DEJOURS lorsqu’il dénonce l’exposition de ces salariés a des risques sanitaires et(ou) accidentels du fait de leur précarité d’emploi, ceux-ci se soumettent à des pratiques qui leurs sont préjudiciables. 4- Les personnels de services : L’auteur nous informe que les 1eres victimes de la violence au travail et ayant bénéficiés des conséquences Psychopathologiques

Problématiques sociales : les notions de base 1. Distinction entre Pauvreté et Précarité          ·            Pauvreté : situation financière ne permettant pas à une personne de subvenir pleinement à ses besoins. Elle est caractérisée par une insuffisance de moyens  financiers par rapport à la norme de la société dans la quelle l’individu vit. Le seuil de pauvreté est le montant en-deçà duquel une personne seule est considérée comme pauvre. En France, en 2010, le salaire médian est d’environ

entre 13 et 15 heures. Les seuls jours de repos sont le dimanche et les fêtes religieuses. Ils gagnent peu et le complément de ressources qu'apportent femme et enfants est indispensable à la survie de leur famille. La première difficulté (maladie, chômage, accident) plonge la famille dans la misère. La majeure partie du budget d'un ouvrier est consacrée à l'alimentation (entre 62 % en 1905 et 50 % en 1939), puis à l'habillement et au logement. La seconde révolution industrielle a engendré une catégorie

inégalités Doc 15 les inégalités sur le marché du travail Renouvellement des inégalités par la montée de la précarité. FPE (CDD, intérim, temps partiel subi, contrats aidés, chômage) Segmentation du marché du travail. Doc 16 Le chômage renforce les inégalités (polarisation ≠ moyennisation) Facteurs plus sociologiques à la montée des inégalités Augmentation de la durée du chômage L’homogamie L’évolution des structures de la famille (la monoparentalité). Une famille monoparentale comprend