Chômage Et Précarité

pays développés. Au début de l'industrialisation, la situation de ces salariés était caractérisée par la précarité de l'emploi, du revenu et des conditions de vie. Puis la situation des salariés s'est améliorée du fait de l'augmentation des salaires rendue possible par l'accroissement de la productivité, la mise en place d'une protection sociale qui stabilise le revenu en cas de maladie, chomage, retraire,... Et le developpement d'un droit du travail qui a une double origine: législative et contractuelle

compte que les compétences qui répondent au maintien des structures mises en place. Les qualifications les plus recherchées sont celles qui sont les plus rentables économiquement parlant. P. Bourdieu semble sous-entendre aussi comme source de précarité les injustices sociales liées à d’autre facteurs tels que le milieu culturel (famille, origine, privilèges héréditaires, etc,…) et qui ne favorisent pas l’accès aux postes hauts placés. Dans ce cas-là, l’opposition maître/esclave aurait une cause

d’éclatement. - L’hétérogénéité des classes moyennes pose des problèmes d’analyse, leur expansion numérique a accentué la tendance. - Aujourd’hui, risque de prolétarisation pour les couches inférieures des classes moyennes, sous l’effet du chômage, de la précarité de l’emploi, de la faible hausse du niveau de vie et de la remontée des inégalités de revenus. B – Un risque de déclassement accru pour les enfants des classes moyennes. - Une certaine dévalorisation des diplômes sous l’effet de la

socialisé) lui assurant un revenu en cas de maladie, de fluctuations économiques (assurance chômage) et à la fin de sa vie active (retraite). Les catégories non-salariales elles-mêmes ont progressivement été pourvues de dispositifs analogues, qui rapprochent leurs conditions de celles des salariés proprement dit. […] Pourtant, ce modèle salarial apparaît indiscutablement en crise. Le maintien d’un fort taux de chômage depuis un quart de siècle a fait naître des inquiétudes sur la pérennité de ce modèle

Les femmes sont plus exposées au risque de chômage. Le taux de chômage est plus élevé pour les femmes que pour les hommes, et ceci quel que soit l'âge. Cela s'explique par leur forte proportion dans les emplois peu qualifiés et donc plus fortement confrontés au risque de chômage: c'est également à relier à l'importance des femmes dans les secteurs en déclin ou fortement concurrence. Elles sont également victimes de préjugés qui considèrent que le chômage d'une femme est moins grave que celui d'un

flexibilité du travail, à la fois une caractéristique clef pour les entreprises contemporaines obligées de s’adapter aux évolutions incessantes de leur environnement et une mesure indispensable selon certains économistes pour abaisser le taux de chômage. On se demandera donc, après voir définit le terme, quel sont les conséquences d’une recherche de flexibilité ? Et enfin, comment les pays d’Europe s’en sorte à côté de la France ? I- La flexibilité de l’emploi 1) Vers une flexibilité du

frontières en ce qui concerne la classe ouvrière... Aujourd’hui, elle est très marquée par l’individualisme et par la recherche d’un lendemain stable face à la précarité et au chômage. Il se trouve que les ouvriers sont beaucoup plus touchés par le chômage que les cadres ( En 2002 : 11% d’ouvriers au chômage contre 4.7 % de cadres ), et qu’ils souffrent de grosses inégalités de revenus en comparaison avec ces derniers. La hiérarchie perdure, de nouvelles disparités remplacent

noyés par un surplus d'information. Mais cependant des jeunes se battent pour briser cette idée en se battant sur différents fronts : -lutte contre le chômage -différence de salaire sénior/junior -augmentation du chômage chez les jeunes -difficulté à devenir propriétaire principalement dans les grandes villes -lutte contre la précarité précarité : forte incertitude de conserver ou de récupérer une situation acceptable dans un avenir proche -pas de modèle : la génération Y n'a pas de connu

L'auteur cite l'expression de Paul Krugman, “l'Age des illusions perdues” (The Age of diminished expectations) :« Le chômage n'y a pas cru, mais le sentiment de précarité induit par les salaires stagnants n'y a pas été moindre. Dans les pays de l'Europe communautaire - où l'indexation des salaires s'est continuée jusqu'au milieu des années 1980, la même précarité s'est répercutée en chômage plutôt que sur les salaires.»

CDD règne en maître (80.8% contre 72.2% pour les sociétés employant 1 à 9 personnes). Enfin, sans surprise, ce sont les postes les moins qualifiés qui souffrent le plus de la précarité. 84.3% des ouvriers embauchés en 2011 ont eu droit à un CDD contre 79,9% pour les EMPLOYÉS et 65.2% pour les cadres. A l'heure où le chômage est au plus haut depuis plus de 10 ans en France , les emplois précaires se multiplient.Les grandes entreprises recourent davantage à ces contrats à durée déterminée que les autres