Cinéma iranien

outre ses affinités avec les Etats Unis. Le Shah célèbre son pays de manière grandiose, démesurée, et la colère commence à gronder lorsqu’il s’agit des dépenses du souverain. Cependant les manifestations sont réprimées par la force, le gouvernement iranien censure l’opposition et un couvre feu est mis en place. L’armée se divise et certains soldats rejoignent le groupe révolutionnaire, la fin est proche… En 79, l’Ayatollah Khomeiny, chef religieux, prend le pouvoir. Le pays est en fête mais pour peu

éditées en un seul volume en 2007. En 2007, la série a été adaptée en un long métrage d’animation réalisé parVincent Paronnaud et Marjane Satrapi. Persepolis est donc une œuvre traitée sous différentes formes d'art : La bande-dessinée et le cinéma (considérés comme respectivement le neuvième art et le septième art). L’auteur retrace les étapes marquantes qui ont rythmé sa vie, de son enfance à Téhéran à son entrée difficile dans la vie adulte. Il s'agit donc d'une œuvre autobiographique et

vignette comportent du dialogue, elles montrent plus de vie. Les petites filles à l’école jouent avec leur foulard de façon insouciante. Elles ne comprennent pas l’enjeu de cette loi. Marjane Satrapi a choisi d’adapter sa bande dessinée au cinéma par la technique de l’animation. Le dessin animé atteint un niveau d’abstraction qui permet de donner une portée universelle à des événements et des souvenirs personnel. Cette abstraction permet à chacun de s’identifier. La dimension critique

d’animation Persepolis permet d'entrer dans l'intimité d'une adolescente iranienne, ses états d'âme, ses craintes, ses amitiés et ses amours. Le tout dans une atmosphère de privation de liberté qui l'incite à se révolter. Un long métrage autobiographique de Marjane Satrapi qui est d’abord paru sous forme d'une bande dessinée en quatre tomes (aux éditions de l'Association à Paris, entre 2000 et 2003), avant d'être adaptée au cinéma, en 2007, par elle-même avec l'aide de Vincent Paronnaud et de toute une

artistique A) L’adaptation de la bande dessiné au cinéma b) L’effet comique des images V ) Piste d’observation : espace historique et personnel………………….. a) L’histoire de l’Iran : un espace historique . b) L’autobiographie : un espace personnel . VII - Piste d’exploitation …………… A ) La présence de la voix off VIII- Etudes de séquence …………. Fiche technique et artistique 1ere sortie en France : 27 juin 2007 Durée au cinéma : 1h 30 Réalisateurs : Marjanne Satrapi et Vincent

II. La multi modalité des médias permet de contrer la manipulation D'une part, il existe dans le monde et notamment en France une pluralité de moyens d'information: la presse écrite (journaux, revues, livres), le web, la radio, la télévision, le cinéma... Cependant, les médias émettent sans cesse ou presque des informations subjectives. Si on prend le domaine politique, beaucoup de journaux par exemple, donnent des avis différents sur la politique à mener en France. Libération, positionné à gauche

hostile à la publicité et à son emprise croissante sur la vie de tout un chacun. C’est le cas par exemple dans la fin des années 1980, Toscani et Benetton fondent leur publicité sur la diversité ethnique et raciale en mettant en scène des duos irakien-iranien. Cette audace leur permettra d'acquérir une notoriété et d'obtenir le titre de "United Colors" par un responsable de l'UNESCO en 1985. Mais, à partir de là, le produit deviendra secondaire dans les publicités de Benetton, pour mettre en avant le message

l'être humain. Ils jouent de grands rôles dans notre vie sociale et dans notre psychisme individuel. En plus des mythes religieux et politiques, on compte de nombreux mythes véhiculés par les médias de communication modernes, dans la publicité, le cinéma, la musique populaire et la télévision. Les sémiologues, (comme Roland Barthes et Umberto Eco) ont étudié ces mythes contemporains véhiculés par des personnages comme James Bond, la poupée Barbie, la voiture sport et les motos Harley Davidson. Chacun

les images de ces pratiques sociales. Dans l’immédiat après-guerre, valorisé par la publicité et le cinéma, ce modèle se propage dans l’ensemble du monde occidental. Les publicités parviennent à créer de nouveaux besoins en banalisant les produits de la modernité (réfrigérateurs, machines à laver, Tupperware, automobiles, coca-cola, télévision…) et en mettant en avant leurs bienfaits. Le cinéma diffuse lui aussi l’American Way of Life : les films, mais aussi les personnalités hollywoodiennes

marquent également les jeunes qui les vécurent. Le film Persepolis (2002-2003), réalisé avec Vincent Paronneau en 2007, a reçu le prix Lumière silencieuse au Festival de Cannes de cette même année. Il raconte l’enfance et la jeunesse d’une jeune Iranienne appartenant à une famille de gauche confrontée à une révolution qui mit en place en 1980 le régime des ayatollahs. La jeunesse s’impliqua aussi dans des mouvements d’opposition politique dans divers pays. En Chine en 1989, les protestations