Cleobis Et Biton

large visage, leurs yeux en amande à fleur de tête, dépourvus d’affectes et leur longs cheveux coiffés en mèches perlées. Les archéologues ont retrouvé ces statues colossales dans deux contextes, celui des offrandes avec les Jumeaux d’Argos, Cleobis et Biton, trouvés et conservés à Delphes, datant vers 580 av. J.-C. et dans le contexte funéraire qui nous intéresse ici. Le dernier exemplaire porteur de ces traits est le Kouros Aristodikos, vers 510-500 av. J.-C. Exclusivement réservé aux hommes,

= étude de l’anatomie et des mouvements. Assouplissement des attitudes, gonflement des volumes, multiplication des détails anatomiques mais dans un but décoratif (pas de portraits réalistes) : chevelures et barbes « fleuries », … - Vers 580 : Cléobis et Biton (Castor et Pollux ?) avec encore des traits dédaliques : visage et corps trapus et peu détaillés, lourde chevelure. - Vers 550 : le Couros de Ténéa : silhouette plus, fine, modelé discret d’une musculature bien accrochée à de puissantes articulations

Salle F – Art – [709.024 PANO e] Contient : Le vieillard Temps, p. 105-450 Symbols of time in the history of art / ed. by Christian Heck and Kristen Lippincott. Turnhout, Brepols, 2002. V-192 p. Salle F – Art – [704.946 HECK s] Cléobis et Biton Cléobis et Biton : un mythe oublié [exposition, Carcassonne, Musée des beaux-arts, été 1995]. Carcassonne, Musée des beaux-arts de Carcassonne, 1995. 71 p. Salle F – Art – [704.947 CLEO] Danaë Kahr, Madlyn Millner « Danaë : virtuous, voluptuous

d’en savoir plus sur le défunt. Ex : « Les jumeaux » d’Argos (« Cléobis et Biton ») à Delphes, vers 580 BC, Musée de Delphes. Ces jumeaux d’Argos, portent la signature d’un sculpteur argien, qui a utilisé le marbre insulaire pour les réaliser. Cette signature écrit « Polumides d’Argos ». Cela a inciter les archéologues à analyser des personnages connus d’un texte antique. Ce sont les personnages du mythe d’Hérodote : Cléobis et Biton qui devaient porter leur mère au sanctuaire, car les bœufs ne voulaient

développée en Crète, puis dans les Cyclades et en Grèce continentale, la sculpture dédalique correspond sans doute à l'ancêtre de la sculpture archaïque, et par extension, de toute la grande statuaire grecque. L’évolution du style archaïque Grec. Cléobis et Biton sculpture en marbre de Paros attribuée a Polymédés d'Argos (ci contre). La statue devient vraiment un double de l’homme dans ses formes. En bas le Kouros de New-York . L'inspiration principale du renouveau de la statuaire grecque dans la première

inférieure. Artémis est souvent représentées sous un caractère oriental, à la manière d’une Potnia Theron, comme sur le Vase François où elle tient les fauves. 29 Kouroï, vers 600-625 av. J.-C., Eleutherna, in situ Les jumeaux d’Argos, dit Cléobis et Biton, vers 580 av. J.-C., Delphes, Musée Archéologique A la fin de la période archaïque, le style dédalique évolue au sens de la monumentalité. Certaines statues en gardent encore des traits caractéristiques, comme la coiffure répartie entre les

serrés. Le sculpteur a mis en valeur la largeur des épaules , les muscles. L'étroitesse de la taille , et les courbes du fessier et des cuisses. L’expression du visage ne varie pas beaucoup, c'est une expression passive assez rude , stéréotypée. Cleobis et Biton célèbre de ses statues grecs archaïques. kouroi jumeaux. L’origine de ces statues de nu masculin est obscure, offrandes à côté des kourai, certaines sont placées dans les temples à côté de statues féminines, d’autres ornaient les temples funéraires

"frémissement" que l'on arrive à donner à la pierre. La dissection pratiquait à cette époque n'est pas étrangère a ce résultat dans l'art. Oeuvres présentées : - 2 couroï de Delphes, 2m16 de haut (580) illustrant probablement la légende de Clèobis et Biton, chaussés de bottines, bras légèrement fléchis, le modelé est proche de celui employé par les bronziers - Coré de Samos de 1m95 (570), acéphale , sur une base ronde permettant l'encastrement, tunique évasée jusqu'aux pieds. Dédicace verticale

Question 1 : L’Antiquité a servi d’inspiration aux artistes italiens. La mythologie grecque et romaine est ainsi présente dans le choix des thèmes pour les fresques : Vénus frustrée, Danaé, mort d’Adonis, bataille des Centaures et des Lapithes, Cléobis et Biton. Certains éléments décoratifs de la galerie rappellent aussi l’Antiquité : les cariatides, l’utilisation de la technique du stuc. Question 2 : François Ier a voulu cette galerie d’apparat ; il y est omniprésent par son monogramme et la salamandre