Clonage thérapeutique

utiliser pour la recherche scientifique ou le clonage thérapeutique ? (L'interdiction du clonage. L’article 21 de la loi stipule : "Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée". Le clonage reproductif est qualifié de "crime contre l’espèce humaine", et puni de 30 ans de réclusion criminelle ainsi que de 7,5 millions d’euros d’amende. Le clonage thérapeutique (c'est à dire la création de cellules souches

et non humain, s’est ciblée sur la question du rapport au corps humain. Donc comment doit-on agir à l’égard du vivant humain, du commencement de son existence, à la fin de sa vie. Peut-on le manipuler, le transformer, et notamment à l’aide du clonage ? A ce sujet, deux philosophies se dessinent et semblent antagonistes. D’un côté, il y a l’approche restrictive qui défend l’idée qu’il faut plutôt limiter cette nouvelle liberté que les hommes ont sur le vivant humain. Il s’agit principalement de

Les lois de bioéthique portent sur le respect du corps humain, l'étude génétique de la pers, le don et l'utilisation des éléments et produits du corps humain, l'assistance médicale à la procréation, la recherche biomédicale sur une pers, en fin thérapeutique ou scientifique. Les lois de bioéthique ont été insérés dans le code civil aux art 16 et suivant, le code de la santé public et aussi le code pénal car ses dispositions sont assortis de sanction pénales Loi du 29 juillet 1994 1ère loi sur la bioéthique :

en Amérique sur 100 parkinsoniens. b) le clonage des neurones ou de cellules souches Le clonage est une nouvelle technique prometteuse qui pourrait révolutionner la médecine tout entière. En 2008, pour la première fois, le clonage thérapeutique ou transfert nucléaire a fonctionné sur une souris atteinte de la maladie de parkinson. Les neurones implantés dans le striatum, zone du cerveau où les neurones dopaminergiques meurent, sont obtenus par clonage de cellules souches embryonnaires. Le principe

des buts médicaux et pharmaceutiques (fabrication de vaccins, thérapie génique, diagnostic prénatal) est-il mieux perçu que les manipulations ayant des buts alimentaires ou ludiques (OGM, clonage d'animaux familiers) qui soulèvent beaucoup plus de problèmes. Les manipulations humaines (profil génétique, clonage reproductif, amélioration) sont de plus en plus débattues par la communauté scientifique. Brevetage du vivant Le problème du brevetage du vivant consiste à savoir si une séquence de gènes

dès lors que leur sont proposés des facteurs adéquats. Elles existent chez l'embryon, chez le fœtus et son cordon ombilical, ou chez l'individu né, qu'on qualifie alors ... d'adulte ! Ces caractéristiques permettent d'envisager une utilisation thérapeutique des cellules souches humaines pour traiter certaines pathologies actuellement incurables. Cependant, l'étude et/ou l'utilisation des cellules souches embryonnaires humaines, potentiellement les plus intéressantes, se heurtent à des problèmes éthiques

en évidence l’importance de l’élément moral que le législateur a dû traiter (l’éthique est un synonyme de la morale ; c’est même la science de la morale). C’est cette loi qui réglemente des sujets aussi importants et délicats que le clonage (reproductif et thérapeutique), les recherches sur l'embryon, la brevetabilité du vivant, la procréation médicalement assistée et le don d'organes. La loi de 1994 a introduit dans le code civil une disposition qui interdit le procédé des mères porteuses : Article

généralisation du consentement présumé et élargissement du champ des donneurs vivants. Elle apporte aussi des innovations : interdiction du clonage ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée création d’un crime contre l’espèce humaine interdiction du clonage à visée reproductive le clonage à visée thérapeutique est considéré comme un délit ouverture limitée de la recherche sur les embryons interdiction du diagnostic préimplantatoire mais néanmoins

ACADÉMIE PONTIFICALE POUR LA VIE DÉCLARATION SUR LA PRODUCTION ET L’USAGE SCIENTIFIQUE ET THÉRAPEUTIQUE DES CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRES HUMAINES La finalité du présent document est d’apporter une contribution au débat qui se développe et ne cesse de s’amplifier dans la littérature scientifique et éthique, comme dans l’opinion publique, sur la production et l’utilisation des cellules souches embryonnaires. Par conséquent, en raison de l’importance croissante que prend le débat sur leurs limites

avec les cathares. Points de vue bioéthiques Respecter la vie humaine dès son origine, une réponse chrétienne Procréation & mise au monde renvoient à l’œuvre créatrice de Dieu & participe à sa paternité en tant que source de toute vie. Le clonage reproductif apparaît donc comme un acte démiurgique d’un homme se prenant pour Dieu, ce qui est bien, selon la Bible, la tentation de l’homme depuis l’origine. D’un point de vue chrétien on peut envisager une thérapie à partir d’embryons non viables