Clonage thérapeutique

résultent de la destruction d’un tissu ou d’un mauvais fonctionnement de certaines cellules. Les transplantations d’organes ou les greffes de tissu ne permettent de traiter que certains cas et la thérapie cellulaire pourrait couvrir d’autres domaines thérapeutiques. Le plus ancien traitement utilisant des cellules souches est la transplantation de moelle osseuse. Il est utilisé depuis les années 1970 pour les maladies du sang et du système immunitaire telles que les leucémies et anémies. Un autre traitement

Mais les progrès ne s’arrêtent pas là, l’homme peut également reproduire une copie exacte d’un individu grâce à la technique du clonage qui permet de conserver le patrimoine génétique. La première transgénèse a eu lieu en 1972 par l’américain Paul Berg. Le premier clone, une brebis nommée Dolly, a été réalisé, lui, en 1996 à partir d’une cellule spécialisée. Mais le clonage tend à s’étendre à l’homme. En effet, en 2008, des chercheurs américains ont annoncé avoir obtenu trois embryons humains clonés

et d’élaborer son projet pédagogique. Essais : * Collectifs : - M. CALLON, P. LASCOUMES, Y. BARTHE, Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique. Seuil, collection « la couleur des idées », 2001 - Les Progrès de la peur - clonage, CO2, Nucléaire, Internet, sous la direction de Neyla Farouki, Editions le Pommier. - Traité des nouveaux risques, collectif, folio essai, 2002 - M. VAQUIN (sous la direction de) La responsabilité. La condition de notre humanité, Autrement 2002

la société. Sur le plan animal : C’est le droit des animaux en général, qui pose un problème de conscience, en particulier la balance entre la douleur infligée et le bénéfice pour le patient. Le problème de l’usage des animaux dans un but thérapeutique a suscité deux approches, l’une privilégie le côté utilitaire l’autre le rapport risque-bénéfice de l’usage de l’animal. En effet, l’élevage d’animaux en vue de xénogreffe présuppose des conditions particulières, draconiennes en ce qui concerne

matériau de recherche. Il juge qu’il n’est pas possible de lui porter atteinte, fût-ce pour un intérêt aussi important que la mise au point de traitements destinés à soigner les maladies graves. Du coup, le CE refuse de permettre la conception ou le clonage d’embryons pour la recherche ou de faire prévaloir les intérêts scientifiques sur la volonté du couple à l’origine de l’embryon. Le CE juge toujours que la recherche sur l’embryon présente un intérêt. Il faudrait donc : soit instaurer un régime

fœtus et l’embryon. Cependant l’enfant à naitre va tout de même faire l’objet d’une certaine protection (interdiction de la conception et de l’utilisation d’embryons a des fins commerciales ou industrielles, interdiction du clonage reproductif, interdiction du clonage thérapeutique, interdiction de la conception d’un embryon humain à des fins de recherche). B) La perte de la personnalité juridique La perte de la personnalité juridique signifie la mort au sens physique. Une mort est déclarée si

statut de l’embryon car il s’agit de récupérer la masse cellulaire interne de l’œuf au stade 30 cellules. Enfin du fait du caractère indifférencié et totipotent, pluripotent des cellules on peut introduire le thème du clonage reproductif qui peut être une dérive du clonage thérapeutique. Il s’agirait a partir d’une cellule somatique de l’individu et d’un ovule vidé de son information génétique d’une femelle d’obtenir un individu à l’identique de celui qui a fait don de son information génetique.

et favorisent le traitement de certaines maladies jusqu’alors incurables : les brûlures graves de la peau, les leucémies, les maladies du foi, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, le diabète et même le cancer. Mais malgré ces promesses thérapeutiques, les recherches scientifiques sur les cellules souches embryonnaires soulèvent de sérieux problèmes éthiques. Tout porterait alors à croire que nous sommes en face d’une avancée de la science, mais plutôt une régression de la conscience. Nous

laissant ainsi aux États la possibilité d’introduire l’euthanasie dans leur législation, comme le Luxembourg vient de le faire. L’interdiction du clonage des êtres humains, posée à l’article 3 de la Charte, ne vise que le but « reproductif » ; les auteurs de la Charte y font délibérément échapper le clonage à but dit « thérapeutique ». Comme si tout clonage n’était pas, par nature et non par intention, reproductif ! La différence de régime fondée sur l’intention de ceux qui s’y livrent ouvre la porte

proportionnel à sa survie ». -La stérilisation a visée contraceptive : Le droit a évolué. Dans un premier temps, la cour de cassation saisie, pour avis, affirme que l’atteinte a l’intégrité du corps humain, pratiqué en dehors de toute nécessité thérapeutique à des fins strictement contraceptives était prohibé par l’article 16-3 sauf consentement de l’intéressé. Dans un deuxième temps, le législateur est intervenu pour réglementer cette pratique à travers la loi du 4 juillet 2001 (Article 2123-1 du