Club des Jacobins

bourgeoisie éclairée contre la vague populaire Jacobine et centralisatrice, les Girondins se heurtèrent à la Commune de Paris, qui finit par les éliminer (mai-octobre 1793) Souvent journalistes ou avocats, les Girondins étaient liés à la grande bourgeoisie d'affaires, hostile au rétablissement de l'Ancien Régime mais aussi aux réformes économiques et sociales en faveur de la classe laborieuse. Les Girondins, qui furent généralement inscrits au Club des jacobins jusqu'en septembre 1792, siégèrent à gauche

aristocrates avaient "le Salon Français". Les monarchiens se regroupaient au "Club des Impartiaux" qui deviendra "le Club des Amis de la Constitution Monarchique". Les patriotes qui avaient fondé à Versailles "le Club Breton" se réunissaient maintenant au couvent des Jacobins; ils prirent donc le nom de "Club des Jacobins" dans lequel se regroupaient les constitutionnels et toute la gauche de l'Assemblée. En 1790 ce club aura plus de 1100 adhérents sur Paris et essaimera en province: début 1791, 227

a participé à l'instigation de la Révolution de 1789 en maintenant une position ferme contre l'Ancien Régime. Défenseur des libertés et porte parole de la bourgeoisie libérale montante, il est dans un premier temps rattaché à la création du Club des Jacobins (anciennement Société des amis de la Constitution et de la Liberté). C'est dans le prolongement de sa pensée post-révolutionnaire qu'Antoine Barnave, le 15 juillet 1791, prononce son dernier discours devant l'Assemblée nationale constituante

1834 à Paris, à l’âge de 77 ans. Danton est un homme politique français. Il est fils d’un procureur. Il épouse Gabrielle Charpentier avec laquelle il aura trois enfants. Clerc en 1780 à Paris, puis avocat en 1787. Fondateur et orateur très écouté du club des Cordeliers. Il est l’un des organisateurs de la pétition de la manifestation du Champ de Mars. Il a un rôle essentiel dans l’émeute du 10 août 1792 qui renverse la monarchie. Il est élu à la Convention puis nommé au comité du Salut Public où il

thermidorienne, 1794-1795 * La normalisation : Le pouvoir est désormais aux mains des modérés (la plaine) majoritaires à la convention. Ils abolissent aussitôt toutes les mesures prises pendant la Terreur (maximum, représsion…), ferment le club des Jacobins et éxécutent ou écartent tous les principaux artisans de la Terreur. * La contre-révolution : les adversaires de Robespierre sortent de prison, les émigrés rentrent et les royalistes se manifestent. Dans certaines villes de province (Lyon.

cent vingt en 2 ans), sa détermination le valorise progressivement. Méticuleux et patient, il réclame la liberté de presse, le suffrage universel, l'enseignement obligatoire et plaide toujours la cause du peuple. Il se fait porter à la tête du club des Jacobins en mars 1790 en raison de son intégrité. Bien qu'il sache parfois calmé son extrémisme, son intransigeance l'emporte sur tout, y compris sur une vie privée très chaste et tranquille, ce qui lui vaut le surnom « d'incorruptible » par le peuple

de le protéger. En dépit de cette tentative, le peuple n'est pas dupe. Il fut arrêté à Varennes la nuit de 20 au 21 juin 1791. conséquence, Marat, un homme politique, exige la fin de la monarchie pour une république. C'est pourquoi les membres du club des Cordeliers signent une pétition au champs de Mars. Lafayette va s'efforcer d'empêcher les manifestations mais lors d'une, Bailly ordonne de tirer sur les citoyens, ce fut un massacre ce jour le 17 juin 1791. Ce qui oblige donc certains républicains

l’Artois aux États généraux de 1789, ensuite à l’Assemblée constituante où il fut l’un des rares défenseurs du suffrage universel et de l'égalité des droits. Il y prononça un discours pour l’abolition de la peine de mort, resté célèbre. Membre du Club des jacobins, il en était le principal animateur, partisan d’une démocratie intégrale, tout en restant favorable à une monarchie absolue et droit divin. Il participa à l’élaboration de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ainsi qu’à la première

différents “partis” au sein des députés: les Feuillants, à la droite, sont favorables au roi, les Constitutionnels siègent au centre et les démocrates, minoritaires, sont à la gauche. Ces derniers se regroupent en clubs dont les plus connus sont les Jacobins et les Cordeliers. La monarchie constitutionnelle ne dura pas longtemps. En effet, la fuite du roi le 20 juin 1791 puis son arrestation à Varennes et son alliance secrète avec les autres monarchies d'Europe provoquent une agitation chez les sans-culottes

visant à effacer tout sentiment humain parmi les survivants. « L’on tua tant et si bien que la poudre vint à manquer, faute de quoi Fouché fit alors amener le canon. » Pourtant c’est son action à Nevers qui fut condamnée par les Jacobins. Exclu du Club des Jacobins et s'estimant menacé par Robespierre, Fouché participe à la chute de celui-ci le 27 juillet 1794 (9 thermidor). Bien que la Convention ait voté, en 1795, l’arrestation de Fouché, après avoir reçu les rapports des provinces sur les atrocités