Coelio Et Octave

personnages qui ont une conception de la vie très différente. D'une part nous avons Octave qui profite d'une vie légère et très élégante et d'autre part la vie de Cœlio qui quant à lui a une vie mélancolique et rude. Celui-ci emploie plusieurs mots tels que « remords » ou encore « l'amour trouble ma vie entière » ce qui nous montre une souffrance, un amour vécu comme une désolation chez ce personnage romantique. Pour Cœlio l'amour semble unilatéral sans retour il va répéter sans cesse « jamais elle n'est

de la pièce : au niveau des scènes (comédie : acte I, scène 1 ; ou acte II, scène 1, entre Claudio et Coelio); (tragédie : acte II, scène 6) au niveau des personnages : certains sont plutôt burlesques (Tibia; Claudio, parfois et dépendant des interprétations), d'autres typiques de la tragédie (Coelio), d'autres encore évoluent au long de la pièce pour devenir plus matures, plus "réels" (Octave; Marianne) Cette alternance entre comédie et tragédie, mais aussi entre classicisme et romantisme est

chance de rencontrer dans le réel. Les personnages sont souvent des caricatures dont les traits sont grossis. C’est le cas dans le drame romantique de Musset : Les caprices Marianne d’Alfred de Musset. Horace fait un portrait sublimé de son ami Coelio en héros romantique. (à compléter) 1 Antithèse Le Théâtre est un lieu contraignant par essence Des contraintes d’écriture En premier lieu, le genre littéraire du théâtre obéit à des codes d’écriture stricts et le dramaturge se doit de les

Caprices de Marianne, d’Alfred de Musset. Dans cet extrait, on peut voir que Marianne utilise l’ironie afin de marquer son opposition avec Octave. Elle dit a Octave qu’elle était tombée sous le charme de Coelio et qu’elle allai lui appartenir, alors que ce dernier sait très bien que ce n’est pas le cas. Octave lui reproche donc son indifférence à l’amour de son ami Coelio dont il est le porte parole « Vous ne pouvez ni aimer ni haïr ». L’ ironie est appuyée notamment grâce aux exclamations et exagérations 

COELIO il me manque le repos, la douce insouciance qui fait de la vie un miroir où tous les objets se peignent un instant et sur lequel tout glisse. Une dette pour moi est un remords. L'amour, dont vous autres vous faites un passe-temps, trouble ma vie entière. O mon ami, tu ignoreras toujours ce que c'est qu'aimer comme moi ! Mon cabinet d'étude est désert ; depuis un mois j'erre autour de cette maison la nuit et le jour. Quel charme j'éprouve, au lever de la lune, à conduire sous ces petits

Caprices de Marianne est une pièce de théâtre d’Alfred de Musset publiée en 1833. Elle appartient au courant du Romantisme. Un jeune homme, Coelio, aime éperdument Marianne, jeune épouse du juge Claudio. Ce dernier se montre méfiant et jaloux. Trop timide pour se déclarer lui-même, Coelio demande à son ami Octave de plaider auprès de Marianne. Or Claudio et Octave se connaissent et se détestent.

choisira pour amant. D'où son rejet de Coelio qu'elle ne connait pas. Elle est consciente d'être au centre d'un jeu hypocrite où les uns lui reprochent sa cruelle indifférence aux déclarations d'amour et les autres suspectent sans motif sa vertu. Sa rencontre avec Octave est une fulgurance passionnée qui va les dépasser tous les deux et les détruire. Ils tombent vraiment amoureux l'un de l'autre, cependant Octave va la repousser au nom de son amitié pour Coelio. La pièce est vue à travers le point

impossible. Les amours contrariées et interdites y sont au centre et au lieu d’être sources de joie, elles deviennent au contraire sources de souffrance. En fait, dans l’amour mussetien, se cachent la séparation et la souffrance comme l’amour déçu de Coelio et celui de Rosette qui causent leur mort tragique. Les échecs amoureux se succèdent et le héros s’éprend soit d’une femme insensible à son amour (Marianne dans Les Caprices de Marianne), soit d’une femme inaccessible (Camille, un esprit indifférent

Musset qui a alors 23 ans. C’est une pièce qui appartient au courant du romantisme. Elle ne sera jouée qu’en 1851 et connaîtra un grand succès. Construite sur l’intrigue d’un amour à sens unique, elle met en scène trois protagonistes : Marianne, Coelio et Octave. Nous sommes ici en présence de l’acte premier, scène 1 qui ouvre la pièce. Dans quelles mesures cette scène sera essentielle au dénouement de l’histoire et se caractérise par un mélange de tragique et comique ? Après avoir examiné le personnages

Marianne (1833) : La pièce se passe à Naples (un Naples imaginaire). Elle raconte l'histoire de Cœlio, un jeune homme amoureux qui rêve de conquérir Marianne, épouse du juge Claudio. N'osant l'aborder, il tente d'abord d'utiliser l'entremise de la vieille Ciuta, qui n'obtient rien de la jeune femme que l'affirmation de sa fidélité conjugale. Cœlio fait alors en dernier recours appel à son ami Octave, viveur et libertin, cousin du mari de Marianne. Celle-ci continue de refuser ses avances mais tombe