Cohabitation

limites aux pouvoirs présidentiels et le premier ministre, avec l’appui de l’Assemblée, s’il n’est pas en position de domination face au chef de l’État, a suffisamment de légitimité pour acquérir un pouvoir de négociation. B)Cohabitation - Avec le décalage entre la durée du mandat présidentiel (7 ans) et celle du mandat des députés (5 ans), il était inévitable qu'un jour, le Président de la République trouve en face de lui une majorité parlementaire opposée. Quand cela se

présidentialisation, l'éxecutif face au législatif. I- La bipolarisation au détrimant du pluralisme Dans cette première partie, nous verrons, d'abord une évolution vers deux poles dominants et dans une seconde sous partie nous tenterons de comprendre, la cohabitation opposition entre le président de la République et le Premier Ministre. A- Une évolution vers deux pôles dominants De Gaulle a cherché réduire l'influence de tous les partis, et a souhaiter mettre fin au "système des partis", pour minimiser

n’est pas totalement libre car le PM doit être soutenue par la majorité a l’AN sous peine d’être renversé par cette chambre. En période de cohabitation, le PR droit nommer comme PM un adversaire politique qui bénéficie du soutien de la chambre basse (AN) d’où les choix de Chirac et Balladur par MITERRAND en 1986 et 93 et de Jospin/Chirac en 1997. Hors cohabitation la latitude d’action présidentielle étant plus large, il peut nommer un PM « très politique » comme Mr Debré en 1958 ou un « technicien »

direct lui en donne la légitimité. » * Exécutif bicéphale * Deux régimes de fonctionnement : avec ou sans cohabitation * Vers un régime présidentiel ? Faux car il y a toujours un régime parlementaire avec un exécutif bicéphale, une responsabilité gouvernementale, un premier ministre… Plutôt régime parlementaire particulier. Notion de fait majoritaire ou non, cohabitation ou non. * Le décor est planté pour accueillir le régime présidentialiste. Un chef de l’Etat disposant d’une légitimité

Octobre 2000 a mit un terme au septennat. Elle dispose en effet que : « le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ». Cette loi constitutionnelle favorise la pérennisation du présidentialisme car les risques de cohabitation, qui donnaient lieu à un régime tendant vers le parlementarisme, sont réduits, de plus, le septennat n’était pas adapté au cadre présidentialiste dans lequel le chef de l’Etat ne dispose pas d’un mandat d’une telle durée. II. La Ve République

avoir l`initiative legislative et le president de la republique – pour lui donner son assentiment ? Pour tenter de verifier si la dyarchie existe, nous verrons les fonctions du chef du gouvernement en periode de fait majoritaire et en period de cohabitation. I. Un Gouvernement responsable politiquement devant le Chef de l'Etat en période de fait majoritaire A. Le chef du gouvernement conduit la politique du président de la république Selon l`article 20, alinea 1, de la Constitution de 1958

parlementaire original qui dévie vers le présidentialisme. En effet, il faudra expliquer brièvement les raisons pour lesquelles, la Vème république ne peut pas être un régime présidentiel et pour cela il faudra notamment s'intéresser aux périodes de cohabitation. La doctrine n'étant pas unanime sur le sujet, le recours à différents auteurs est donc indispensable. Cependant, il faut soulever aussi le fait que ce ne sont que des théories et qu'aucune solution n'a été donnée au problème. Quel régime pour

en place des référendums sur les sujets de désaccord. Il est bien arbitre suprême parce qu’il a deux armes : * Le référendum, (de Gaulle en abuse) * La dissolution. Est-ce qu’il n’est pas également arbitre lorsqu’on est en cohabitation ? Cohabitation : le président n’est pas du même parti que la majorité de l’assemblée nationale. Le président ne peut plus mener la politique de tous les jours mais il garde le pouvoir d’arbitre. * L’élu du suffrage universel direct. Le général

Visibilité médiatique et popularité de la cohabitation Pour cette dernière partie du livre, Richard Nadeau ainsi que Michael Lewis-Beck interviennent pour traiter du sujet de la cohabitation. Dès le début, nous retrouvons l’idée selon laquelle le phénomène de cohabitation à entrainer chez les Français un désir de partage du pouvoir au sein de l’Exécutif se traduisant par la notion de « petite alternance ». La première partie consacrée au phénomène de cohabitation dans la presse écrite. Les deux auteurs

Président, et peuvent nous faire accepter le fait qu’une violation de la Constitution par le Président n’est pas forcément illégitime. Les habitus créés au cours du temps contribuent à forger cette légitimité (A), c’est pour cela qu’en période hors cohabitation le Président semble légitime pour régenter des domaines qui ne relèvent pas de sa légitimité constitutionnelle (B). A/ Les habitus : la création d’une image présidentielle Plusieurs habitus, de natures diverses, ont contribué à façonner l’image